Crise de croissance

par Marc Galerne (K 5600)

AFC newsletter n°172

Je ne vais pas entrer dans la polémique existante au sujet de Camerimage. Oui, il faut davantage de représentants de l’AFC. Oui, un " workshop " serait bienvenu.
À en juger par la qualité des participants, il est évident que la présence de la France doit être davantage planifiée et organisée. Et c’est un peu le problème aujourd’hui de l’association. Il faut l’avouer, l’AFC est victime de son succès.

S’il est vrai que j’avais été le premier à souligner le manque de communication interne et externe dans un article coécrit avec Brigitte Barbier, il y a dix ans, force est de constater que les choses ont bien changé. Le Micro Salon fut la réponse à notre demande (et notre besoin) à nous, les membres associés, de vous rencontrer, vous, les chefs opérateurs. Nous avons ensemble réussi à faire du Micro Salon, un évènement unique qu’aucune association membre d’Imago n’est parvenu à reproduire dans son propre pays.

La présence à Cannes, la Lettre, le site et la revue Lumières favorisent également la communication interne et externe de l’association. Si aujourd’hui, nous sommes déçus du manque de participants français à Camerimage, c’est peut-être bon signe. Cela signifie que nous voulons PLUS pour l’AFC. Les échanges entre membres à ce sujet en est le meilleur exemple. Il est peut-être temps d’accepter les mains tendues et les bonnes volontés. Les sponsors que nous sommes sont prêts à s’investir davantage. Peut-être faut-il se structurer réellement.
Lors de la réunion préparatoire du Micro Salon, j’ai soumis (une fois de plus) l’idée que nous pourrions créer des " commissions " de réflexion et d’organisation dans lesquelles, les " associés " pourraient intervenir à tour de rôle afin d’aider les membres actifs (et peut-être pas toujours les mêmes) à améliorer les choses. Pourquoi n’aurions-nous pas des cellules de travail pour : le Micro Salon, Camerimage, le Festival de Cannes, et d’une manière générale pour ces opérations un peu spéciales qui demandent un surcroît de travail. L’association est une belle chose si elle implique un grand nombre de membres. Lorsque l’on dit : « On va faire ceci ou cela », " on ", c’est tout le monde, donc c’est personne.