François Reumont

Presse

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Articles (30)

Drew Daniels talks about filming Sean Baker’s “Anora”.
"The Shadow Gambler", by François Reumont for the l’AFC

Les entretiens au Festival de Cannes 2024

Carried by a dazzling cast, with young Mikey Madison in the lead role as a stripper, Sean Baker’s Anora is a captivating film. Its writing is both simple and precise, steering the plot in one direction only to better surprise the audience and ultimately deliver a powerful final scene that is likely to go down in festival history. Shot like great American cinematographers of the 70s used to do (Kodak film, 4-perf Scope, zoom lenses, and negative flashing during shooting), this cinematic tour de force is truly one of the major events of the 77th edition of the Festival. Drew Daniels, who shot the film, explains that nothing replaces the thrill one can experience on such a film as a director of photography, making creative decisions live on set rather than relying solely on modern digital camera & post-production tools. (FR)

Paul Guilhaume, AFC, looks back at the technical challenges of shooting Jacques Audiard’s "Emilia Perez"
"Les Passantes", by François Reumont

Les entretiens au Festival de Cannes 2024

Successfully combining family drama, a narcotics thriller, and a musical ending with a Georges Brassens song is not an easy task. This is the extraordinary challenge that Jacques Audiard set himself with Emilia Perez, the strangest and most original film of the 77th Cannes selection. And since its 12-minute standing ovation at the Grand Théâtre Lumière, one of the most serious contenders for the Palme d’Or. Paul Guilhaume, AFC, who also worked on Audiard’s previous film, Paris, 13th District, shares the behind-the-scenes details of this unique project, which required nearly three years of preparation. He discussed, among other things, the reproduction of Mexico in a Paris studio and how rhythm influenced his visual approach to the film (FR).

Olivier Boonjing, SBC, talks about the shooting of Jonathan Millet’s film "Les Fantômes".
"Ghosts versus ghosts", by François Reumont

Les entretiens au Festival de Cannes 2024

For his first feature-length fiction film, director Jonathan Millet proposes a truer-than-life plunge into the contemporary hunt for a Syrian war criminal. A film about spies in spite of themselves, but above all a gallery of characters with looks damaged by exile and the atrocities of war. Belgian cinematographer Olivier Boonjing, SBC (already interviewed three years ago with Rien à foutre, by Emmanuel Marre and Julie Lecoustre, also at Critics’ Week) is behind the camera to direct this thriller set between Strasbourg and the Middle East. This film is presented in the opening session and is also a serious contender for the Caméra d’or. (FR)

Laurent Tangy, AFC, revient sur le tournage de "L’Amour ouf", de Gilles Lellouche
"Coup de foudre au temps du top 50", par François Reumont, pour l’AFC

Les entretiens au Festival de Cannes 2024

Mélo, avec parties musicales et chronique historique, L’Amour ouf, du réalisateur et comédien Gilles Lellouche, a un côté plein d’enthousiasme dans son écriture et sa facture. On y croise à la fois le cinéma de gangster des années 1980 (avec l’exubérance picturale de Brian De Palma ou le classicisme narratif de Jacques Deray), l’univers du clip, et une récurrente nostalgie musicale. Laurent Tangy, AFC qui avait déjà filmé Le Grand bain, est le directeur de la photographie de ce film présenté en Compétition officielle et dont l’équipe a été longuement ovationnée lors de la première.

Kasper Tuxen, DFF, nous détaille les choix techniques pour "The Apprentice", d’Ali Abbasi
"Le côté obscur de la force", par François Reumont pour l’AFC

Les entretiens au Festival de Cannes 2024

Avec The Apprentice, clin d’œil à l’émission jadis présentée par le magnat de l’immobilier new yorkais, le réalisateur irano-danois Ali Abbasi propose un biopic pas comme les autres, où archives et recréation fictionnelle partagent le même ADN à l’écran. Un portrait donc de l’ex-président des USA, actuellement en campagne pour une réélection en novembre, que ce dernier a annoncé vouloir interdire de sortie sur les écrans. L’acteur Sebastian Stan y interprète un Donald Trump plus vrai que nature sur la période 1972-1986, accompagné par son mentor, l’avocat Roy Cohn (Jeremy Strong), l’autre pépite flamboyante du film, et prix d’interprétation potentiel. C’est le directeur de la photographie danois Kasper Tuxen, DFF (Julie en 12 chapitres, en 2021) qui met en image cette plongée très réaliste dans l’histoire contemporaine des Etats-Unis. Il vient nous parler d’Anakin Skywalker, de vidéo analogique et de savoir s’il est nécessaire d’aimer le protagoniste d’un film pour bien le filmer. (FR)

Kasper Tuxen, DFF, explains the technical choices for "The Apprentice", by Ali Abbasi
"The Dark Side of the Force", by François Reumont for the AFC

Les entretiens au Festival de Cannes 2024

Tacitly referring to the show once hosted by the New York real estate tycoon, Danish-Iranian director Ali Abbasi brings to us The Apprentice, a biopic unlike any other, in which archival footage and fictional documentary share the same DNA on screen. A portrait, therefore, of the former US president - currently campaigning for re-election in November - who has announced wanting to ban the film from being released. Actor Sebastian Stan portrays a very convincing Donald Trump, during the 1972-1986 period, accompanied by his mentor, lawyer Roy Cohn (Jeremy Strong), the other flamboyant gem of the film and possible award-winning performance. Danish cinematographer Kasper Tuxen (The Worst Person in the World in 2021) created the images for this highly realistic immersion into contemporary US history. He talks to us about Anakin Skywalker, analogue video and whether it is necessary to like the film’s protagonist to film them well. (FR)

Drew Daniels nous parle du tournage de "Anora", de Sean Baker
"L’aventurier de l’ombre", par François Reumont pour l’AFC

Les entretiens au Festival de Cannes 2024

Porté par un casting éblouissant, avec en tête la jeune Mikey Madison dans le rôle d’une strip-teaseuse, Anora, de Sean Baker, est un film captivant. Avec une écriture à la fois simple et millimétrée qui place l’intrigue dans une direction pour ensuite mieux prendre le spectateur à contre-pied... Et enfin le cueillir dans une scène finale d’une grande force qui va sans doute rester dans l’histoire du Festival. Tourné avec les mêmes techniques qu’affectionnaient les grands directeurs de la photographie américains des années 1970 – pellicule Kodak, Scope 4 perf, zooms et flashage négatif à la prise de vues –, ce tour de force cinématographique est vraiment l’un des événements majeurs de la 77e édition du Festival, où le film était en Compétition officielle. C’est Drew Daniels qui en signe les images, et qui vient nous expliquer que rien ne remplace les frissons qu’on peut avoir sur un tel film en tant que directeur de la photo en prenant les décisions créatives en direct sur le plateau, et non pas en s’en remettant aux seuls outils de postproduction numériques. (FR)

Entretien avec Kadri Koop, "Encouragement Spécial Pierre Angénieux" 2024
"Koop de grâce", par François Reumont pour l’AFC

Les entretiens au Festival de Cannes 2024

La lauréate 2024 du prix Encouragement Spécial Pierre Angénieux est d’origine estonienne, basée depuis déjà douze ans aux USA, après être passée juste après son bac par la Chine. Une première expatriation où elle a étudié, appris un peu la langue et tourné ses premiers films documentaires. Kadri Koop est donc une jeune femme curieuse de tout qui a multiplié les expériences à travers la planète et qui travaille désormais entre l’Europe et Hollywood. Lieu où elle réside et entretient un très beau potager sous le soleil californien. Elle est venue à Cannes nous parler d’images, de visages et de zooms ! (FR)

Rémy Chevrin, AFC, revient sur ses choix pour le film de Christophe Honoré, "Marcello Mio"
Par François Reumont pour l’AFC

Les entretiens au Festival de Cannes 2024

Film de famille où chacun joue son propre rôle, Marcello Mio, de Christophe Honoré, se présente comme un biopic d’évocation très libre dans la lignée du I’m Not There, de 2007, consacré par Todd Haynes à Bob Dylan. Lancé dès sa scène d’ouverture sur le ton d’une farce, le film navigue de façon très étrange entre la comédie, les hommages aux grands films mythiques du comédien, et les références familiales très personnelles, que seuls les cinéphiles pourront déchiffrer. Rémy Chevrin, AFC, nous parle de ce projet extrêmement libre du cinéaste français avec qui il travaille depuis vingt-cinq ans... (FR)

Articles (30)

Les entretiens AFC au festival de Berlin Entretien avec Aymerick Pilarski, AFC, à propos de "Black Tea", d’Abderrahmane Sissako
"Teatime à Abidjan", par François Reumont pour l’AFC

Entretiens avec des directeurs de la photographie

Avec Black Tea, le cinéaste franco-mauritanien Abderrahmane Sissako ("césarisé" en 2015 pour son film Timbuktu) propose un récit à la fois romantique et onirique qui fait se rencontrer la culture africaine et celle de l’Extrême-Orient. Avec, comme personnage principal, une jeune femme ayant refusé à la dernière minute de dire oui à son futur mari, pour partir soudain en Chine, vivre une vie très différente de celle qui lui était promise à Abidjan. C’est Aymerick Pilarski, AFC, qui signe les images de ce conte filmé entre l’Afrique et Taïwan, faisant profiter le réalisateur de sa connaissance du mandarin, un atout de taille quand la quasi intégralité du film est interprétée dans cette langue. Le film est en lice pour remporter l’Ours d’or. (FR)

Les entretiens AFC au festival de Berlin Entretien avec Julien Poupard, AFC, à propos de "Langue étrangère", de Claire Burger
"L’amie européenne", par François Reumont

Entretiens avec des directeurs de la photographie

Film sélectionné à la Berlinale 2024, Langue étrangère, de Claire Burger, croise les regards entre la France et l’Allemagne à travers une première histoire d’amour adolescente. Julien Poupard, AFC, retrouve la réalisatrice (avec laquelle il a déjà tourné plusieurs films) pour mettre en image entre Leipzig et Strasbourg cette histoire d’éveil sensuel, amoureux et politique. Le film est en compétition officielle pour le 74e Ours d’or. (FR)

Rencontre avec Wally Pfister, ASC, à propos de "Prestige", de Christopher Nolan (2006)
"Tesla au temps des calèches", par François Reumont pour l’AFC

Entretiens avec des directeurs de la photographie

Profitant de sa venue dans le cadre des conférences du Conservatoire des techniques de la Cinémathèque française, nous nous sommes entretenus avec Wally Pfister, ASC, le directeur de la photographie qui a accompagné Christopher Nolan sur sept films, de Memento à Inception. Il revient avec nous sur Le Prestige, un film de 2006, peut être un peu sous-estimé dans la filmographie du réalisateur mais qui s’avère être une adaptation de livre implacable, servie par le casting le plus éblouissant de toute sa carrière. Wally Pfister nous parle de ce film d’époque tourné en Scope 35 mm anamorphique à l’épaule, de l’enjeu de l’interprétation sur le travail de l’image et de sa rencontre avec un certain David Bowie. (FR)

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