Imagina tente une nouvelle synthèse : le Festival de l’image numérique renaît avec un budget réduit de moitié

par Annick Rivoire

La Lettre AFC n°108

Avant-gardiste, Imagina a été le premier des festivals techno à voir le jour en Europe, en 1981, avec un montage original associant l’Ina (Institut national de l’audiovisuel) et le Festival de télévision de Monte-Carlo. A l’été 2000, après avoir enchaîné les éditions déficitaires, l’Ina se désengageait, pour se recentrer sur ses missions « patrimoniales ».
C’est donc un petit miracle que cette vingtième édition, qui déroule sur trois jours des conférences ultra pointues, un « village de l’industrie et de l’innovation » et une compétition pour neuf prix.

Imagina vit sur sa réputation, malgré un budget amputé de moitié (1, 25 million d’euros) et l’abandon de l’expo industrielle, « pour cibler nos exposants », justifie l’organisateur, David Tomatis, « notre objectif étant de faire d’Imagina le rendez-vous en Europe des scientifiques et des industriels, un lieu d’échange et de production. »
(Annick Rivoire, Libération, 13 février 2002)