Reprise des films de la Sélection officielle en Compétition dans les Salles Agnès Varda, Bazin, Buñuel et Debussy, à partir de 8h30
Cérémonie de clôture du 76e Festival de Cannes à 20h30, au Grand Théâtre Lumière, suivie de la projection, au Grand Théâtre Lumière, d’Elemental (Élémentaire), film d’animation de Peter Sohn.
Et si la pluie devenait mortelle ? En ces temps de réchauffement climatique et de questionnement sur les réserves d’eau pour l’été qui arrive, cette idée de départ prend une tournure encore plus terrifiante. C’est l’argument d’Acide, deuxième long métrage de Just Philippot projeté en Sélection Officielle en Séance de minuit cette année au Festival de Cannes. Guillaume Canet y incarne un père divorcé, vivant sous bracelet électronique, tentant de protéger sa fille au milieu d’une catastrophe éco-climatique soudaine. Pierre Dejon, qui a signé les images du film, vient nous expliquer les enjeux d’un tel projet, et notamment la difficulté de tourner sous la pluie... en plein soleil. (FR)
Dans Le Temps d’aimer, Katell Quillévéré choisit comme protagoniste une femme tondue à la Libération, vivant seule avec son fils conçu avec un officier de la Wehrmacht. Sa rencontre avec un homme fragile et torturé va propulser l’intrigue vers un mélodrame queer dans la France conservatrice des années 1950 et 70. Tom Harari en signe les images. (FR)
Le nouveau film de Justine Triet (Sybil, Victoria) est une sorte de mille-feuille auquel on retirerait couche après couche les différentes épaisseurs. Partant d’un drame familial au sein d’un couple franco-allemand et de leur fils unique malvoyant, le film développe alors une galerie de personnages dans le contexte d’une procédure pénale très médiatisée. Simon Beaufils signe les images de cette sorte de huis clos mental, dont les 2h30 se partagent entre un chalet de haute montagne et un tribunal. Anatomie d’une chute a obtenu la 76e Palme d’Or. (FR)
Bonnard, Pierre et Marthe raconte l’histoire du peintre mais surtout celle de sa femme. Ce point de vue, qui laisse une place trop souvent rare à la femme peintre, Martin Provost nous l’avait déjà généreusement proposé avec Séraphine. Guillaume Schiffman, AFC, qui s’est associé pour la deuxième fois à Martin Provost – La Bonne épouse étant leur première collaboration –, signe une image proche de la peinture de Bonnard. Il nous parle de cette expérience pleine d’émotions à plusieurs titres. Bonnard, Pierre et Marthe est projeté à Cannes Première au Festival de Cannes 2023. (BB)
Le lauréat de l’Hommage Pierre Angénieux 2023 est un cinéaste qui aime le mouvement. Ayant fait ses armes dans le documentaire, sa passion pour l’image l’amène à croiser le chemin du grand réalisateur britannique Ken Loach qui lui propose de signer les images de Riff Raff, en 1991. C’est avec ce dernier qu’il va faire équipe sur plusieurs films majeurs (Raining Stones, Ladybird, My Name is Joe...) jusqu’à remporter la Palme d’or en sa compagnie avec Le vent se lève, en 2006. Changeant de direction par la suite, il collabore avec Paul Grenngrass (United 93, Captain Philips) et la cinéaste Kathryn Bigelow, dont il signe notamment Démineurs et Detroit. Barry Ackroyd, BSC, revient avec nous sur sa carrière exceptionnelle et nous parle de sa manière de faire du cinéma. (FR)
Angénieux propose une Master Class, jeudi 25 mai, avec le directeur de la photographie Barry Ackroyd, BSC, lauréat de l’Hommage Pierre Angénieux 2023, modérée par Jordan Mintzer (The Hollywood Reporter).
Après avoir réalisé de nombreux films au Brésil ainsi que des documentaires à Berlin et en Algérie, Karim Aïnouz s’engage avec Firebrand dans un thriller historique en langue anglaise, une première pour ce réalisateur au parcours atypique. Il a obtenu le prix Un Certain Regard en 2019 pour La Vie invisible d’Euridice Gusmão, pour lequel Hélène Louvart, AFC, collaborait pour la première fois avec lui. Firebrand les réunit de nouveau, Hélène Louvart revient sur cette nouvelle collaboration autour d’un univers visuel inattendu. Le film est présenté en Compétition officielle au Festival de Cannes 2023. (BB)
Àma Gloria, qui fait l’ouverture de la Semaine de la Critique cette année est le premier film de Marie Amachoukeli en solo (après sa co-réalisation avec Claire Burger et Samuel Theis de Party Girl, Caméra d’Or en 2013). Ce film sur l’amour maternel, qui se déroule entre Paris et le Cap Vert, parle du destin d’une toute jeune fille de 6 ans et de sa nounou, Gloria, séparées par les aléas de la vie. Inès Tabarin, AFC, met en image ce film tendre et touchant où la mise en scène repose beaucoup sur les visages des comédiennes. Des interludes en animation viennent par moment donner un ton onirique au film. (FR)
La ministre de la Culture Rima Abdul Malak et le secrétaire général pour l’investissement, en charge de France 2030, Bruno Bonnell, ont présenté à l’occasion du Festival de Cannes, les lauréats de l’appel à projets "La grande fabrique de l’image" de France 2030.
Rares sont les comédies à postulat fantastique ou loufoques dans le cinéma européen. C’est le cas du Syndrome des amours passées, une trépidante étude de couple signée Ann Sirot et Raphaël Balboni. Beaucoup d’humour, de tendresse et d’audace dans ce film belge qui va faire parler de lui à la Semaine de la Critique. Jorge Piquer Rodriguez, le directeur de la photographie, et les deux réalisateurs viennent nous parler de rythme, de mise en scène et de chambre à air géante. (FR)
Tous deux sortis de La Fémis il y a une dizaine d’années, Ramata-Toulaye Sy tourne son premier film, Banel et Adama, avec Amine Berrada qui signe son quatrième long métrage comme directeur de la photographie. La jeune réalisatrice franco-sénégalaise originaire du peuple Peul dans la région du Fouta-Toro, au nord du Sénégal, témoigne de la difficulté de sortir des conventions de la communauté et de ses traditions à travers une histoire qui emprunte les codes du conte, du film catastrophe et de l’art romantique. Amine Berrada nous parle de ses choix artistiques pour accompagner ce film atypique, entre la rudesse du réel et l’évocation du mythe. Banel et Adama est en Compétition officielle et concourt également pour la Caméra d’or. (BB)
Depuis le 22 avril 2023, Anne Sinclair, Boris Cyrulnik et Charlotte Gainsbourg [de gauche à droite sur l’image] se sont mobilisés à travers la diffusion de clips sur presque toutes les chaînes de télévision afin de dénoncer la déportation massive d’enfants ukrainiens, enlevés à leurs familles et envoyés en Russie pour être "russifiés". Leurs trois interventions sont aujourd’hui réunies en un seul film court projeté au Festival de Cannes en ouverture d’Un Certain Regard et de Cannes Classics.
Caroline Champetier, AFC, est cette année la lauréate du Prix Cinéma Consécration France Culture 2023. La directrice de la photographie succède ainsi à Sergeï Loznitsa. Son prix lui sera remis le samedi 20 mai, au Festival de Cannes.
Pour le 2e CanneS Technique proposé par la CST jeudi 18 mai, Antoine Simkine, membre consultant de l’AFC, est venu parler d’Archiflix, de Digifilm, qui offre une solution durable, économique, fidèle et totalement sécurisée répondant aux nouveaux défis posés par l’archivage numérique. La vidéo de cet évènement est en ligne.