La Vie de château, film en noir et blanc de 1965 réalisé par Jean-Paul Rappeneau et photographié par Pierre Lhomme, AFC – est présenté en Sélection officielle à Cannes Classics. François-Régis Viaud, directeur de la restauration à Mikros image, retrace les principales étapes du travail effectué par son équipe.
Nous avions déjà tourné avec Alice Rohrwacher Corpo celeste au sud de l’Italie il y a trois ans. En Super 16 mm, un film essentiellement tourné tout à l’épaule. Le film avait rencontré un grand succès – une sélection à la Quinzaine des réalisateurs, puis l’équivalent du César du meilleur premier film en Italie, ainsi que de nombreux prix dans différents festivals, et le prix du meilleur film européen, ce qui est déjà pas mal pour une premier film…
Pour The Homesman, son deuxième film en tant que réalisateur, le comédien américain Tommy Lee Jones retrouve les grands espaces qu’il affectionne tant. On se souvient de son film Trois enterrements, lauréat du Prix du scénario en 2005. Un western qui offre au chef opérateur mexicain Rodrigo Prieto, ASC, AMC, une nouvelle occasion de filmer l’Ouest américain. (FR)
Josée Deshaies, que nous avions déjà rencontrée pour Avant que j’oublie, de Jacques Nolot, La Question humaine, de Nicolas Klotz, Rebecca H., de Lodge Kerrigan, et L’Apollonide, de Bertrand Bonello, nous parle de Saint Laurent, en compétition officielle à Cannes cette année. Sixième long métrage de Bertrand Bonello, elle a collaboré à tous ses films.
Thomas Cailley et son frère David sont aux commandes d’un premier film sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs. Ces deux jeunes cinéastes, issus respectivement de La fémis et de Louis-Lumière (promotion 2009), ont déjà travaillé ensemble sur un court métrage Paris Shanghai, qui a valu à David le Fuji Award 2011 de l’image.
En Sélection officielle au 67e Festival de Cannes, une version restaurée du Jour se lève, réalisé par Marcel Carné et photographié par Curt Courant – assisté de Philippe Agostini, André Bac et Albert viguier –, a été projetée dans le cadre de Cannes Classics. Le film a fait l’objet d’une restauration 4K (à partir d’un scan 4K). Sous la supervision de Studio Canal, l’ensemble des travaux de restauration image a été effectué par les Laboratoires Eclair.
Christophe Beaucarne travaille depuis vingt ans avec des réalisateurs très différents sur des films aux univers visuels très variés. Il collabore aussi bien avec les frères Larrieu pour Un homme, un vrai et Peindre ou faire l’amour qu’avec Anne Fontaine pour Coco avant Chanel et Perfect Mother, avec Jaco Van Dormael pour Mr Nobody ou encore dernièrement avec Christophe Gans pour La Belle et la Bête. Avec La Chambre bleue, quatrième long métrage de Mathieu Amalric, en compétition dans la section Un certain regard, Christophe Beaucarne consolide sa collaboration avec le réalisateur, après Le Stade de Wimbledon et Tournée. Adapté du roman éponyme de Georges Simenon, Mathieu Amalric y interprète le rôle principal au côté de Léa Drucker.
Après avoir débuté sa carrière de directrice photo sur les films de Téchiné (Les Roseaux sauvages, Les Voleurs), Jeanne Lapoirie éclaire plusieurs films de François Ozon (Goutes d’eau sur pierres brûlantes, Sous le sable, Huit femmes, Le Temps qui reste, Ricky) et de Valeria Bruni Tedeschi (Il est plus facile pour un chameau, Actrices, Un château en Italie). Son parcours l’amène à travailler sur des films très différents, il suffit pour s’en rendre compte de visionner Michael Kholhass, d’Arnaud des Pallières, puis Le Procès de Viviane Amsallem. Pour ce film israélien de Ronit et Sholmi Elkabetz, en sélection à la Quinzaine des réalisateurs, Jeanne Lapoirie nous confie comment elle a abordé son travail en fonction des choix radicaux des deux réalisateurs.
Paul Sarossy et Atom Egoyan forment l’un des tandems les plus fidèles du cinéma mondial en matière d’image de film. Depuis 1989 et Speaking Parts, le cinéaste de Toronto a confié la mise en image de tous ses films à son ami. Vingt-cinq ans plus tard, et avec près de douze longs métrages ensemble, ils sont de nouveau au programme de la Compétition officielle avec Captives, un thriller tourné dans le nord de l’Ontario.
Jordane Chouzenoux est sortie de l’Ecole Louis-Lumière en 2003 et a notamment été l’assistante de Julie Grunebaum. C’est en éclairant Les Gueules noires, moyen métrage réalisé par Marianne Tardieu avec Rodolphe Bertrand en 2007, que Jordane consolide sa collaboration avec Marianne qui a suivi sa formation à Louis-Lumière dans la même promotion. Avec Qui vive, elles expérimentent ensemble un premier long métrage qui sera projeté sur la Croisette par la section parallèle de l’ACID (Association du Cinéma Indépendant pour sa Diffusion). (BB)
Après sa sortie de La fémis, en 1998, Crystel Fournier, AFC, fait ses premiers pas comme directrice de la photographie au côté de Delphine Gleizes, qu’elle accompagnera pour tous ses films. Elle travaille également avec Fabienne Godet sur Sauf le respect que je vous dois, Ne me libérez pas, je m’en charge et Une place sur la terre. En 2006, elle rencontre Céline Sciamma pour Naissance des pieuvres et poursuit sa collaboration avec elle sur Tomboy. C’est pour le troisième long métrage de Céline Sciamma, Bande de filles, qui fait l’ouverture de la 46e édition de la Quinzaine des réalisateurs sur la Croisette que nous retrouvons Crystel. (BB)
Julien Poupard a éclairé de nombreux courts métrages depuis sa sortie de La fémis, en 2006. Il a été l’assistant d’Yves Cape, AFC, sur des films de Bruno Dumont puis débute sa carrière de chef opérateur de long métrage sur le film Voie rapide, de Christophe Sahr. Party Girl est son quatrième long métrage, il retrouve pour l’occasion Claire Burger et Marie Amachoukeli qui avaient remporté le César du meilleur court métrage avec C’est gratuit pour les filles. Un troisième réalisateur, Samuel Theis, interprétant son propre rôle, vient compléter l’équipe de Party Girl qui ouvre l’édition 2014 de la section Un certain regard à Cannes. BB