Editorial

Dans quelques jours, le 14 novembre 2005, nous présenterons la charte AFC de l’image sur laquelle notre association se penche depuis plusieurs mois.

Cette charte issue de nos interrogations sur le devenir et les évolutions de notre travail se présente avant tout comme un document qui souhaite rassembler les énergies necessaires dans une œuvre de création.

L’évolution des conditions de production, la multiplication des filières de fabrication, la diversité des supports de prises de vues, l’évolution des métiers de l’image ne doivent pas faire oublier que nous sommes avant tout soucieux de réussir le film imaginé par le réalisateur. Les discours sur l’évolution de la technologie et de la technique n’ont jamais cessé depuis l’invention du cinéma mais souvent au détriment d’une réflexion sur les enjeux artistiques confiés aux techniciens qui entourent le réalisateur.

Si une partie de notre travail consiste à débroussailler le terrain de ces choix techniques, il nous paraît important à l’aube d’un monde que certains voient déjà " tout numérique " de replacer les enjeux artistiques liés à la fabrication d’un film afin de mieux servir le réalisateur et d’assurer aussi la pérennité de son œuvre.

C’est le sens de la réflexion que nous menons, et que nous vous présentons, dans une optique ouverte à toutes les générations futures de gens d’images et dans l’esprit d’une plus grande connivence entre nous, dans le travail collectif que sera dorénavant la création d’images cinématographiques.

Je remercie par avance tous ceux qui ont accepté de venir participer à la présentation de cette charte et j’espère que vous serez nombreux à venir discuter de nos métiers de l’image et découvrir dans quel esprit s’inscrit la Charte de l’Image, une charte pour l’avenir.