"La Chimera, le souvenir des vies antérieures par Alice Rohrwacher"
Un entretien avec Alice Rohrwacher publié par le Festival de Cannes[...] L’image est une nouvelle fois signée Hélène Louvart. Visuellement, de quelle manière avez-vous pensé le film ?
Nous avons travaillé avec trois formats de pellicule : le 35 mm, qui se prête à la fresque, à l’iconographie, à la grande page illustrée qui interrompt les livres de contes de fées ; le Super 16 mm, qui a une densité narrative et une capacité de synthèse inégalée et qui, comme une écriture magique, parvient à nous faire entrer directement au cœur de l’action ; et le 16 mm, depuis une petite caméra amateur, comme des notes au crayon sur la tranche d’un livre. Nous avons donc essayé d’entrecroiser des fils très éloignés, comme dans une tapisserie orientale, et de jouer avec la matière du film : ralentir, accélérer, chanter, figer l’image, fixer et écouter.
(Publié le 26 mai par Benoît Pavan)
Lire l’entretien sur le site du Festival de Cannes.
Lire un entretien avec Hélène Louvart à propos de La Chimère.