Le contexte économique en 2003

pour le cinéma et l’audiovisuel
1. Recul de la fréquentation cinématographique
2. Progression des recettes publicitaires des chaînes de télévision
3. Marché de la vidéo à maturité

1. Recul de la fréquentation cinématographique

Selon les dernières estimations du CNC, la fréquentation cinématographique atteint 124,2 millions d’entrées sur les neuf premiers mois de l’année 2003, soit une baisse de 5,6 % par rapport à 2002.
Le tassement de la fréquentation cinématographique associe des origines structurelles (arrivée à maturité du renouvellement du parc fondé sur les multiplexes, nouvelle concurrence du DVD...) et une composante conjoncturelle (cette baisse caractérise la plupart des pays européens). Dans ces conditions, la fréquentation devrait être proche de 175 millions d’entrées, soit une diminution de 5 % par rapport à 2002.
Cette baisse de la fréquentation n’affecte pas significativement les performances des films français. La part de marché des films français est estimée à 38,3 % sur les neuf premiers mois 2003, contre 38,6 % sur les neuf premiers mois 2002.
Sur les 12 derniers mois, la part de marché des films français est estimée à 34,0 %.
La part des films américains est estimée à 52,8 % contre 49,9 % en 2002. Sur les 12 derniers mois la part de marché des films américains est estimée à 51,6 %.

2. Progression des recettes publicitaires des chaînes de télévision
Les investissements publicitaires bruts dans les médias progressent de 3,9 % sur les huit premiers mois 2003 pour atteindre 9,7 milliards d’euros.

3. Marché de la vidéo à maturité
La croissance du marché de la vidéo reste soutenue grâce au développement du DVD. Environ 36 % des foyers français seront équipés de lecteur DVD de salon fin 2003.
Les ventes au détail de VHS et de DVD ont progressé de 11 % par rapport à 2002 pour atteindre 818,5 M d’euros sur les huit premiers mois de l’année, le chiffre d’affaires des éditeurs vidéo devrait connaître une croissance de 15 % en 2003.