Les frontières du flou au cinéma
Colloque à l’Ecole Louis-LumièreQu’en est‐il des frontières du flou au cinéma ? Quelles en sont les causes, les modalités, les exploitations, les conséquences, les enjeux ? Il en va de l’articulation de la technique et de l’esthétique, du sans‐art et de l’art.
Résumé des chapitres précédents
Si par essence, le flou constitue une opposition au concept même de netteté, il ne peut en être dissocié. La notion de frontière revêt ici une importance fondamentale pour penser le flou, car elle constitue une limite au continuum que l’on pourrait qualifier de flou-net de profondeur, notion plus appropriée que celle de profondeur de champ. D’avantage qu’absence, le flou devient sens.
Mais, il est nécessaire de maitriser sa genèse, afin d’obtenir les transitions et les effets souhaités mettant ainsi en défaut, s’il en était besoin, la dichotomie entre Arts et Sciences ou entre Esthétique et Technique. Si notre culture visuelle a évolué, la perception que nous avons du flou a radicalement changé, notamment avec l’arrivée de l’image numérique et de la haute définition. Le sujet est donc particulièrement d’actualité.
Les Frontières du flou, sous la direction de Pascal Martin et François Soulages, Paris, L’Harmattan, coll. Eidos, série RETINA, 2013, 230 p.
(En vignette de cet article, photo Romain Bassenne)