Les industries techniques font part de leur inquiétude
Dans des propos recueillis par Patrick Caradec, Thierry de Segonzac souligne le danger qu’encourt cette filière qui comprend les laboratoires de tirage de copies, les sociétés de sous-titrage et de transport des copies, prévoyant « à court terme une destruction de richesse et d’emplois majeure ».
M. de Segonzac estime qu’environ 1 200 emplois et plus de 100 millions d’euros de chiffre d’affaires risquent d’être perdus, « avec des conséquences majeures pour la production nationale ».
Dans la perspective d’un soutien de la reconversion nécessaire des entreprises concernées, la Ficam demande « la création d’un fonds de réserve de mutation numérique au bénéfice des entreprises de la filière photochimique ».
Etant donné que les entreprises du secteur sont uniquement localisées en Ile-de-France et afin de prendre en compte le volet formation de leur reconversion, Thierry de Segonzac et Jean-Paul Huchon, président de la région Ile-de-France, rencontré pour l’occasion, ont décidé de mener ensemble une étude accélérée sur la reconversion de la filière.