"Mr. Turner" avec Codex
« Avec Mike Leigh, nous avons voulu minimiser l’aspect technique pour laisser la place à son travail avec les acteurs et cela voulais dire aussi minimiser le monitoring sur le plateau », explique-t-il, « nous avions un moniteur Oled 17 mais nous le gardions à une certaine distance du plateau. Des dispositifs comme des LUTs spécifiques par scène ou des CDL n’auraient pas marché. »
Il a utilisé 2 Codex Vault – un pour le déchargement et vérification initiaux faits dans le camion caméra, et un autre pour générer les rushes et sauvegarder sur LTO.
« J’ai créé deux Arri Look Files qui étaient appliqués à la visée et à la sortie moniteur de l’Alexa », ajoute-t-il, « ça réchauffait les hautes lumières et refroidissait les ombres. Dick Pope, Gordon Segrove, notre 1er assistant caméra, et moi-même avions étudié le travail de Turner et avions remarqué qu’il utilisait souvent cette idée. Nous avons appliqué ces " looks " simples aux rushes avec une méthode semi automatisée en utilisant le champ " Look " dans les métadonnées sur le Vault. »
Dick Pope, BSC, a commenté le Workflow Codex Vault :
« Un outil merveilleux, avec lequel tout se fait désormais sur place. On a littéralement le laboratoire avec nous et on contrôle en direct toute la fabrication du film », note-t-il. « On a aussi pu organiser des projections de rushes numériques synchro tous les soirs, à l’ancienne, avec l’équipe technique. Mike tient beaucoup à ce rituel qui lui permet d’écouter les retours de ses collaborateurs. Il y a un sentiment de troupe de théâtre dans ce cérémonial, un sentiment de création commune qui est très proche de ce qu’on avait quand on tournait en film. Une séance à laquelle les comédiens ne sont néanmoins pas conviés, pour les laisser complètement vierges de toute influence dans leur jeu pour les scènes à venir... »
- Lire l’article entier sur le site Internet d’Imageworks.