Quand Raymond Bureaud a sorti ses poignées de sa hotte
Par Gilles Porte, AFCAprès avoir eu connaissance du décès de Raymond Bureaud, le directeur de la photographie Gilles Porte, AFC, a tenu à écrire quelques mots en hommage à l’un des hommes qui l’ont marqué.
Salut Raymond !
Je t’ai rencontré alors que j’étais assistant caméra... Tu débarquais comme le Père Noël dans les ateliers de Chevereau, Alga Samuelson, Cinécam, et nombreux étaient les assistants caméra à guetter ce que tu allais nous sortir de ta hotte...
Cela nous faisait des récréations au milieu de nos essais de fixité, de cadres et de lectures de calages au millimètre qui n’en finissaient pas...
Mais s’il est une de tes inventions que j’ai adoré utiliser, c’est bien tes poignées bleues qui s’adaptaient à toutes les caméras, même à une Aaton, n’en déplaise au merveilleux Jean-Pierre Beauviala qui avait conçu sa caméra à l’épaule en pensant aux chats qui se glissent parfois à côté de votre nuque discrètement...
Oui, j’ai adoré cadrer avec tes poignées bleues dans les mains... Les petites vagues de Quand la mer monte leur doivent beaucoup tu sais...
Derrière ton costume sérieux et une grosse cravate que tu arborais toujours, se cachaient un mécanicien et un poète qui ont permis à beaucoup d’entre nous de rêver encore plus grand...
Je t’ai rencontré alors que j’étais assistant caméra... Tu débarquais comme le Père Noël dans les ateliers de Chevereau, Alga Samuelson, Cinécam, et nombreux étaient les assistants caméra à guetter ce que tu allais nous sortir de ta hotte...
Cela nous faisait des récréations au milieu de nos essais de fixité, de cadres et de lectures de calages au millimètre qui n’en finissaient pas...
Mais s’il est une de tes inventions que j’ai adoré utiliser, c’est bien tes poignées bleues qui s’adaptaient à toutes les caméras, même à une Aaton, n’en déplaise au merveilleux Jean-Pierre Beauviala qui avait conçu sa caméra à l’épaule en pensant aux chats qui se glissent parfois à côté de votre nuque discrètement...
Oui, j’ai adoré cadrer avec tes poignées bleues dans les mains... Les petites vagues de Quand la mer monte leur doivent beaucoup tu sais...
Derrière ton costume sérieux et une grosse cravate que tu arborais toujours, se cachaient un mécanicien et un poète qui ont permis à beaucoup d’entre nous de rêver encore plus grand...