Abbas Kiarostami et Víctor Erice au Centre Pompidou

du 19 septembre 2007 au 7 janvier 2008

La Lettre AFC n°169

Abbas Kiarostami et Víctor Erice entrent en " correspondances " au Centre Pompidou, du 19 septembre 2007 au 7 janvier 2008
Le Centre Pompidou, à l’initiative d’Alain Bergala, fait dialoguer les œuvres d’Abbas Kiarostami et de Víctor Erice, en une exposition et deux rétrospectives intégrales.

Abbas Kiarostami et Víctor Erice sont nés à une semaine d’intervalle, en juin 1940, l’un dans l’Iran de l’ancien régime, l’autre dans l’Espagne franquiste. Tous deux ont donc connu des changements radicaux de régime politique. Tous deux ont choisi de créer leur œuvre cinématographique en toute liberté, sous l’empire de la même morale intransigeante qu’appelle la création artistique. Tous deux sont guidés par l’intime conviction que le cinéma est indissociable de l’enfance dont ils ont fait à la fois une origine et un sujet.
L’un comme l’autre, enfin, ont eu très tôt conscience que la pratique cinématographique s’enrichissait singulièrement au contact avec les autres arts : photographie, vidéo, arts plastiques, écriture poétique. Plus récemment, ils se sont emparés de petites caméras DV pour révolutionner leur pratique de cinéaste.

Cette exposition compose avant tout un dialogue entre les deux cinéastes dont les parcours de création se sont rejoints.
L’exposition a été pensée comme symétrique et réversible. Le visiteur choisit de commencer par l’un ou par l’autre des deux cinéastes, chacun l’invitant à le suivre dès le seuil de l’exposition.

En marge de l’exposition, aura lieu le 8 décembre, une séance des « questions de cinéma » dédiée à Erice et Kiarostami, une réflexion sur l’idée de correspondances, dont celles bien réelles qu’ont échangées les deux cinéastes sous forme de lettres vidéo. Autres correspondances, la confrontation avec d’autres disciplines : la photographie pour Kiarostami, la peinture d’Antonio Garcia Lopez pour Erice.

  • A voir absolument ou à revoir Le Songe de la lumière de Víctor Erice, projeté, dans le cadre de la rétrospective intégrale, le samedi 20 octobre à 20h30 et le dimanche 9 décembre à 17h30.