Je vais mieux
Je n’aurai fait qu’un film avec Matthieu Poirot-Delpech.
Après cette première collaboration sur Je vais mieux, j’aurais souhaité en faire bien d’autres avec lui.
Il est rare en effet de se sentir aussi bien en compagnie d’un chef opérateur, aussi en confiance.
Jamais il ne la ramenait avec son savoir-faire pourtant immense, jamais il n’imposait "sa" lumière, "sa" technique.
Avec Matthieu tout se faisait en douceur.
C’est vraiment ce mot, douceur, qui me semble le mieux lui convenir.
Douceur de sa lumière, douceur de son regard sur les gens qu’il devait filmer.
Jamais dans le jugement, toujours dans l’empathie et la bienveillance.
Même dans mes moments d’angoisse et d’impatience sur le plateau il savait rester d’un calme olympien, en tout cas il ne montrait rien de ses propres doutes.
Douceur et élégance sont les mots qui me viennent pour définir sa lumière.
Il savait rendre les gens beaux parce que la beauté était dans son regard.
Ah, ce regard de Matthieu, si bleu, si bon, un regard d’enfant étonné sur le monde et les êtres…
Équipe
1er assistant caméra : Pierre ChevrinChef électricien : David Kremer
Chef machiniste : Carlos Ribeiro
Technique
Matériel caméra : Next Shot (Alexa SXT en Raw 16/9, format 1,85, série Cooke S4)Matériel lumière : Transpalux
Postproduction : Digital Factory
Coloriste : David Mangalhaes