Lors de la Nuit européenne des musées au Musée Nicéphore Niépce de Chalon-sur-Saône
Par Pascale Marin, AFCNous étions dans la salle de l’exposition "Cinematographer" et échangions à propos de nos photos avec les visiteurs. Laurent avait un iPad sur lequel il pouvait présenter d’autres photos de sa série prises au cours de l’hiver 2017 au nord des USA.

J’avais mon ordinateur sur lequel je montrais la séquence du film L’Indomptée où cette photo de Clotilde Hesme est utilisée. J’expliquais ainsi le principe d’une prise de vue en longue pose, en l’occurrence 6 secondes.

L’autre exposition temporaire était "L’accroche-cœur, Voyages dans la collection de Nathalie Casabo-Emprin". Magnifique sélection de travaux d’artistes parmi lesquels Minkkinen, Hédan, Boubat… Nathalie Casabo-Emprin était présente, elle aussi, et demandait aux visiteurs de choisir leurs deux photos préférées de son exposition, elle leur parlait ensuite plus particulièrement de ces deux clichés, en une sorte de visite interactive sur-mesure.


Deux studios photo avaient été mis en place et ont affiché complet toute la soirée, le premier autour du Roman-photo animé par la Société des amis du musée Nicéphore Niépce.


Le second où le photographe Guillaume Murat faisait des Portraits mêlés des visiteurs en projetant sur eux la lumière de photos issues des collections du musée.


Séverine Richard Thevenet, Mariographe, portait sa marionnette de Mamie Violette dans les différents espaces du musée et interagissait avec le public.

Les Musiphores, concerts interprétés dans la cour du musée par les élèves de la classe de chant musiques actuelles du conservatoire, s’inspiraient, eux aussi, de photographies de la collection et ajoutaient la musique à l’image pour rendre l’évènement encore plus convivial.

Pendant toute la soirée David Quesemand arpentait le musée afin de documenter l’évènement en direct, ses photos étaient projetées au fur et à mesure sur un grand écran dans la cour du musée et postées conjointement sur Facebook et Instagram, elles illustrent également cet article.


Près de 500 visiteurs dans le musée, sans doute encore plus dans la cour. Des familles avec enfants et des couples plus âgés en début de soirée, des groupes d’amis au fur et à mesure que la nuit avançait. Des gens curieux, intéressés par nos photos mais aussi par notre métier de "cinematographer". Des regards souriants et reconnaissants, preuve s’il en était encore besoin que quand l’art et la culture se partagent il y a des gens pour les recevoir.