Nathalie Durand à l’AFC

• Il y a longtemps, j’ai du renoncer au tournage d’un court métrage, en raison de circonstances assez pénibles. Il me fallait trouver un remplaçant. Je cherchai alors quelqu’un de sûr comme on dit, il restait peu de temps, c’était la moindre des choses.
J’en ai parlé à Patrick Blossier. Il a accepté au pied levé avec l’équipe que j’avais réunie : Nathalie en faisait partie. Je n’avais pas travaillé avec elle, je débutais. Elle me paraissait formidable.
A l’issue de ce tournage, ils ont continué à travailler ensemble pendant plus de dix ans avec une continuité qui ne laisse aucun doute sur la qualité de leur collaboration. Nathalie m’avait semblé idéale, elle l’était visiblement.

J’ai enfin eu l’occasion de l’avoir auprès de moi, plus tard, sur le tournage de Nénette et Boni de Claire Denis, et j’ai pu apprécier ce que j’avais deviné : professionnellement et humainement, elle a juste été parfaite.
Plus tard, à chaque fois que j’ai vu un film dont elle a fait l’image, j’ai retrouvé cette même impression.
Pourquoi ne ferait-elle partie de l’AFC ? Si non, ce serait absurde il me semble.

Nathalie, pour toutes tes qualités, bienvenue,

Agnès Godard, AFC

• Le court métrage dont parle Agnés est A cœur perdu, réalisé par Patricia Valeix. C’était en 1985, en juillet...
Comme Nathalie, je débutais. Nous avons appris ensemble, côte à côte , avec une complicité unique. Cette collaboration a duré une trentaine de longs métrages, le dernier était Mad City de Costa Gavras, en 1996. Merci Agnès pour cette rencontre magique.

Nathalie se partage maintenant entre documentaires et fictions, je suis avec une grande attention son travail, elle vient de terminer Late Bloomers de Julie Gavras. Je vous invite a le voir à sa sortie (le 13 juillet prochain) pour apprécier la qualité de son travail.

Bienvenue Nathalie,

Patrick Blossier, AFC