" Osama " de Sedigh Barmak
vu par Agnès Godard au Festival de Cannes en 2003Membre du jury de La Caméra d’or, Agnès nous parle d’" Osama " qui a obtenu une mention.
Osama de Sedigh Barmak, Afghanistan
L’histoire est simple : une mère fait passer sa fille pour un garçon afin d’échapper à ce à quoi son identité sexuelle la destine.
Il y a dans ce film, dont je ne connais pas les conditions de tournage, une force très certainement liée au sujet et à son actualité mais aussi à la mise en scène forte (dans laquelle on peut lire l’empreinte d’une formation de l’école russe), notamment dans des scènes de rues retraçant une révolte de femmes. Ce film m’a bouleversée et je peux avouer que ma condition de femme et de mère s’y est trouvé mêlée sans que je puisse distinguer de quelle manière.
Une bizarrerie pourtant : les images au début sont censées être celles d’un reporter que l’on retrouve plus tard dans le film alors qu’il est exécuté. Je n’ai pas saisi l’intérêt de cette construction même si j’admets qu’elle fait partie de l’actualité.
L’histoire est simple : une mère fait passer sa fille pour un garçon afin d’échapper à ce à quoi son identité sexuelle la destine.
Il y a dans ce film, dont je ne connais pas les conditions de tournage, une force très certainement liée au sujet et à son actualité mais aussi à la mise en scène forte (dans laquelle on peut lire l’empreinte d’une formation de l’école russe), notamment dans des scènes de rues retraçant une révolte de femmes. Ce film m’a bouleversée et je peux avouer que ma condition de femme et de mère s’y est trouvé mêlée sans que je puisse distinguer de quelle manière.
Une bizarrerie pourtant : les images au début sont censées être celles d’un reporter que l’on retrouve plus tard dans le film alors qu’il est exécuté. Je n’ai pas saisi l’intérêt de cette construction même si j’admets qu’elle fait partie de l’actualité.