Pierre Lhomme

Direction de la photographie

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Articles (30)

Rétrospective Claude Miller à la Cinémathèque française

Cinémathèque française

Du 24 janvier au 9 février 2024, la Cinémathèque française propose une rétrospective en l’honneur du cinéaste Claude Miller. Ayant dfébuté en travaillant avec Jean-Luc Godard ou François Truffaut, il s’est imposé rapidement comme l’une des figures du cinéma d’auteur populaire français avec des films qui ont marqué toute une génération de cinéphiles. Des directeurs de la photographie de l’AFC ont œuvré à son côté.

David Quesemand, AFC, se souvient de William Klein

In memoriam

William Klein nous a quittés le 10 septembre dernier à l’âge de 96 ans. Sociologue de formation, il fut successivement peintre abstrait, graphiste, photographe et cinéaste. Cet artiste protéiforme épris de pop culture bouscula les codes de la photographie et signa, dans les années 1960, quelques films devenus cultes comme Qui êtes-vous, Polly Maggoo ? (photographié par Jean Boffety) et Mister Freedom (photographié par Pierre Lhomme, AFC). David Quesemand, AFC, évoque ici le tournage de son dernier film, Le Messie.

Les 70 ans des "Cahiers du cinéma"

Livres et revues

Pour le 70e anniversaire des Cahiers du cinéma et dans son numéro d’avril 2021, la revue offre un parcours dans le temps avec "70 films, 70 ans", une liste établie par Marcos Uzal, rédacteur en chef. Et propose, entre autres articles figurant au sommaire*, un dialogue avec Jim Jarmush, un état des lieux de cinéastes au travail, un panorama de la critique parlée – Serge Daney, Jean Douchet, Jean Narboni, Caroline Champetier, AFC – ainsi qu’une carte blanche donnée à Bertrand Mandico pour réaliser la couverture de ce numéro 775.

Parution annoncée du livre de Luc Béraud, "Les lumières de Lhomme"

Livres et revues

Initialement prévue au début du mois d’avril 2020 mais retardée pour cause de pandémie, la parution du livre Les lumières de Lhomme, de Luc Béraud, est de nouveau fixée au 24 septembre prochain. Regard et commentaires d’un réalisateur qui retrace le parcours du directeur de la photographie Pierre Lhomme, en y apportant un éclairage particulier sur ce métier à la fois technique et créatif. Conversations particulières, témoignages, publications, consultations à la bibliothèque de la Cinémathèque française et d’archives personnelles l’ont aidé à documenter ce pertinent travail.

L’hommage rendu à Pierre Lhomme par l’AFC, une vidéo à voir en ligne
Par Olivier Chambon, Éric Dumage, Jean-Noël Ferragut et Dominique Gentil, pour l’AFC

Actualités AFC

Le 4 décembre 2019 en soirée à La Fémis, l’AFC, en collaboration avec Luc Béraud, rendait hommage au directeur de la photographie Pierre Lhomme, son président d’honneur et l’un de ses membres fondateurs. A travers des extraits de films, entretiens et témoignages de quelques-uns de ses collaborateurs - Pierre Abraham, André Bouladoux, Jacques Renard, Sébastien Mingam, Jean-Paul Rappeneau - nous avons voulu rappeler son expérience du film documentaire, son utilisation novatrice de sources de lumière diffusée et réfléchie, comme ses engagements. Nous proposons, dans une vidéo, de retracer son parcours en suivant le fil conducteur de cette soirée, destinée à honorer sa mémoire.

Articles (30)

Pierre Lhomme, from Sidney Bechet to the "Light of God"

Pierre Lhomme

Pierre Lhomme’s career has traversed nearly fifty years of French cinema, displaying the same ease and rigorousness with directors such as Alain Cavalier, Chris Marker, Jean Eustache, James Ivory, Joris Ivens, René Féret, Jean-Pierre Melville, Jean-Paul Rappeneau, Margurite Duras, Patrice Chéreau, Robert Bresson, Bruno Nuytten, and others. These richly-diverse collaborations were all nourished by an attentive and uninterrupted observation of natural lighting in all of its forms : “I train my eye everywhere, in the street, in the cinema. I am very curious about gazes, ambiences, climates. Reality is a prodigious source of inspiration.” (P.L.)

"Les lumières de Lhomme" à paraître bientôt
Par Luc Béraud

Pierre Lhomme

« Je ne suis pas entré dans le cinéma par amour de l’image, j’ai fait de l’image par amour du cinéma. » Pierre Lhomme
La première fois que je vois Pierre Lhomme, c’est à l’été 1970 sur le Pont-Neuf. Il tourne avec Robert Bresson Quatre nuits d’un rêveur. C’est en août mais les soirées sont glaciales et toute l’équipe est couverte de vêtements chauds. Elle est peu nombreuse et travaille en silence. Et curieusement, malgré la nuit, avec peu de matériel d’éclairage.

Pierre Lhomme, a mutual understanding
By James Ivory

Pierre Lhomme

In 1980 when I went to France to shoot my first feature there, Quartet, I did not bring along my English cameraman, Walter Lassally. He and I had made five films together, but perhaps he had another job. Humbert Balsan, one of the producers of Quartet, recommended Pierre Lhomme.

Pierre Lhomme, une compréhension mutuelle totale
Par James Ivory

Pierre Lhomme

En 1980, quand je suis venu pour Quartet, le premier long métrage que j’allais tourner en France, je n’ai pas emmené mon chef opérateur anglais, Walter Lassally. Lui et moi avions déjà tourné cinq films ensemble, mais peut-être était-il déjà pris sur un autre film. Humbert Balsan, l’un des producteurs de Quartet, m’a recommandé Pierre Lhomme.

Bon voyage, monsieur Pierre !
Par Jean-Noël Ferragut, AFC

Pierre Lhomme

C’était bien avant le début des années 1990 et mon arrivée à l’AFC, je ne faisais pas partie des connaissances de Pierre Lhomme mais j’ai souvenir d’être tombé en admiration, comme d’autres apprentis opérateurs de ma génération, devant les images de Quatre nuits d’un rêveur (1971), La Chair de l’orchidée (1974), L’Ombre des châteaux (1976), Mortelle randonnée (1983), par exemple. Que chaque film puisse donner aux petits jeunots de notre espèce l’impression d’un "sans faute", il semblait évident que l’opérateur derrière sa cellule et son verre de contraste fût un Monsieur.

Pierre Lhomme, de Sidney Bechet à "la lumière du bon Dieu"

Pierre Lhomme

La carrière de Pierre Lhomme traverse près de cinquante ans de cinéma français, passant avec la même aisance et les mêmes exigences d’Alain Cavalier à Chris Marker, de Jean Eustache à James Ivory, de Joris Ivens à René Féret, de Jean-Pierre Melville à Jean-Paul Rappeneau, de Marguerite Duras à Patrice Chéreau, de Robert Bresson à Bruno Nuytten…, collaborations riches par leur diversité qui se nourrissent d’une observation attentive et ininterrompue de la lumière naturelle sous toutes ses formes : « Je fais mon œil partout, dans la rue, au cinéma. Je suis très curieux de regards, d’ambiances, de climats. La réalité est une source d’inspiration prodigieuse ». (P. L.)

Pierre Lhomme, l’ami de la famille
Par Arthur Cloquet, AFC

Pierre Lhomme

Dans ce petit monde du cinéma, on se connaît tous, enfin presque. Il y a ceux qui ont fréquenté les mêmes écoles, ceux de votre réseau. Il y a ceux avec lesquels on a noué des liens d’amitié, de fidélité. Et puis, beaucoup plus rares, il y a ceux de votre famille.

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