Benoît Chamaillard a longtemps été associé à Patrick Blossier au poste de pointeur. Il a débuté sa carrière de directeur de la photographie sur Little Senegal de Rachid Bouchareb. Depuis, il a signé l’image de plusieurs longs métrages, en travaillant aux côtés de réalisateurs dont c’est souvent le premier film (comme Barrage de Raphaël Jacoulot ou One Dollar Curry de Vinjay Singh…). Le Sel de la mer, présent à Un certain regard, est un autre premier film, celui d’une ancienne monteuse, Annemarie Jacir.
Après sa sortie de l’Ecole Louis-Lumière, Guillaume Desfontaines a tout d’abord réalisé deux courts métrages (dont Le Modèle en 1997). En parallèle, sa carrière d’assistant opérateur l’amène à travailler aux côtés de François Catonné, Bernard Lutic ou Christophe Beaucarne. C’est avec ce dernier qu’il rencontre les frères Larrieu (sur Un homme, un vrai). Après Peindre ou faire l’amour et en l’absence de Christophe Beaucarne retenu par un autre tournage, c’est à lui que les deux réalisateurs de Lourdes ont proposé l’image de leur nouvelle fantaisie Le Voyage aux Pyrénées. Ce film de montagne marque donc ses débuts en long métrage au poste de directeur de la photographie.
Tokyo ! est une trilogie cinématographique ayant pour décor la ville de Tokyo. Trois réalisateurs évoquent la capitale japonaise par des moyens métrages très personnels : Michel Gondry avec Interior Design, Leos Carax avec Merde et le Coréen Joon-ho Bong avec Shaking Tokyo. Caroline Champetier – collaboratrice de Jean-Luc Godard, Jacques Doillon, Benoît Jacquot, Xavier Beauvois, Nobuhiro Suwa et, récemment, d’Amos Gitaï et de Naomi Kawase – signe la photo de Merde et nous parle de sa première collaboration avec Leos Carax.
A chaque année, ses nouveautés : après l’expérience enrichissante d’une première présence l’année dernière à Cannes en partageant le stand de la CST, nous serons de nouveau à Cannes du 14 au 25 mai au Village International Pantiero mais dans un stand indépendant " Le Pavillon de l’Image AFC ". Un stand couvert de 25 m2 et une terrasse de la même surface permettront d’accueillir les directeurs de la photographie présents pendant le festival, mais aussi des producteurs et des réalisateurs.
L’entretien réalisé par Eric Guichard et publié dans la Lettre n° 173 (février 2008) présente mieux que je ne saurais le faire Lubomir Bakchev. Il est en outre beaucoup plus intéressant pour le lecteur. J’ai connu Lubomir Bakchev comme assistant sur des tournages publicitaires toulousains en Suisse.
C’est à l’occasion d’une soirée à Cannes que j’ai eu le plaisir et l’honneur de rencontrer Tom Stern : il était alors le président du jury du prix Vulcain de l’Artiste Technicien décerné par la CST et il m’avait consacré quelques heures pour parler de notre métier et des responsabilités qu’il engendrait.
Je suis très honoré de parrainer Tom Stern à l’AFC. Je l’ai rencontré il y a deux ans à Camerimage. J’avais été impressionné par son travail sur Mystic River et Million Dollar Baby. J’y retrouvais ce que je trouvais d’absolument remarquable chez Haskell Wexler, Vilmos Zsigmond ou Conrad Hall. Une distorsion d’une image que l’on pourrait qualifier de réaliste.
Nous sommes heureux d’accueillir Tom dans cette migration vers l’AFC. D’habitude, ce sont les membres AFC… qui frappent à la porte de l’ASC… pour en devenir membres ! Pourquoi ce rattachement à la France d’un opérateur très à la mode via son travail sur les films de Clint Eastwood ? D’abord " gaffer " pendant 18 ans avec Clint… et les D.P Bruce Surtees, Owen Roizman et Jack Green.
C’est avec grand plaisir que nous accueillons au sein de l’AFC la société Panasonic Cinéma que, déjà, de nombreux directeurs de la photo ont eu l’occasion de connaître lors de tournages de films de longs métrages et de télévision. Son représentant en France, Guilhem Krier, nous présentera plus en détail dans les semaines qui viennent la société ainsi que ses diverses activités.
Ou comment visiter le Micro Salon sans y avoir montré le bout de son nez... Au long de la journée du jeudi 13 mars, la photographe Nelly Flores a pris sur le vif, et sous toutes leurs coutures, le Micro Salon 2008, ses exposants et ses nombreux visiteurs. Visite guidée en suivant sans efforts les chemins de traverse qu’elle vous propose. Parcourez également la galerie de portraits qu’elle a réalisée dans le cadre du Micro Salon 2008 et celle réalisée lors du Micro Salon 2007.
Nelly Flores est sortie de l’ENS Louis-Lumière en juin 2006.
Succès du 8e Micro Salon : plus de 1 700 visiteurs et un espace agrandi par le deuxième studio qui accueillait cette année la machinerie. De nombreuses nouveautés concernant les caméras numériques : présence de la Phantom et de ses images au stand Panavision, la Red à l’espace TSF, mais aussi la Pénélope d’Aaton. Nous aurons l’occasion d’en reparler dans les semaines à venir et j’espère que de nombreuses réactions viendront nourrir cette actualité brûlante.
Entre 1 500 et 2 000 visiteurs se sont donné le mot cette année pour franchir le pas de La fémis, sous un ciel non pas azuré mais couvert de ballons et autre dirigeable chargés de les accueillir avec hauteur dès leur arrivée, et se diriger vers les différents niveaux réservés aux espaces prise de vues, lumière, machinerie, supports et postproduction. Une quarantaine de nos membres associés ont joué le jeu de rencontrer nos invités d’un jour, toujours plus curieux de découvrir outils et savoir faire en constante évolution.
Le mois de mars est le mois du Micro Salon. Lieu de rencontres d’une très grande qualité technique. Lieu où les industries techniques du Cinéma se doivent d’être. C’est l’occasion pour les professionnels de venir présenter leurs nouveautés techniques. Cette journée a permis à Fujifilm de présenter une nouvelle pellicule intermédiaire.
Le Micro Salon, vu de notre stand, fut une belle réussite grâce à une organisation efficace et conviviale. La fréquentation bien qu’inférieure à certaines années nous paru de qualité supérieure. La fête était si agréable que j’aurais aimé la prolonger d’une journée...
L’édition 2008 du Micro Salon de l’AFC ouvrira ses portes jeudi 13 mars dès 10 heures à La fémis. Sur 3 de ses niveaux, -1, 0 et +2, vous pourrez rencontrer nos partenaires fabricants, loueurs et prestataires, et faire connaissance avec tout ce qu’ils proposent de nouveau en lumière, machinerie, caméras, pellicules, laboratoires, effets visuels et postproduction. Voici un aperçu de quelques-unes des nouveautés qui vous seront présentées et des projections auxquelles vous pourrez assister au cours de cette journée.
Nous vous informons de la naissance de notre Luciole Méga : plus de watts, plus d’options, nous allons pouvoir jouer aux jeux des lumières douces mais fortes... Rendez-vous, donc au Micro Salon pour la découvrir.
K5600 Lighting présentera la nouvelle version de l’Alpha 4K. Grâce à son miroir en composite de quartz, l’Alpha 4K V2 devient encore plus compact (moins 10 cm en spot) et plus léger (moins 3kg) sans concession de largeur de plage. Il possède désormais le même design que l’Alpha 18K.
Un mois de février qui s’achève sous de fortes interrogations : le temps des questions se pose face aux mutations qui se profilent à l’horizon, mais aussi le temps de la présence et du dialogue, tous ensemble, acteurs impliqués ou non dans le débat qui doit maintenant s’ouvrir afin de préserver ce que nous possédons de plus inestimable, le cinéma. Il semble que de nombreux partenaires savent que le temps des batailles est loin derrière nous et que le dialogue et l’échange seront les seules armes pour faire vivre les énergies si fortes qui animent l’ensemble des industries du cinéma.