Dans la dernière Lettre (avril 2004), une erreur s’est glissée dans la légende de l’une des photos illustrant le Micro Salon. En effet, Béatrice Mizrahi, directrice de la photo, tenait dans ses mains une couronne de diodes électroluminescentes que l’on pouvait découvrir
Le mois dernier Jean-Marie Dreujou présentait en avant-première le film de Jean-Jacques Annaud. Il revient ce mois-ci sur les deux longs métrages qu’il a tournés en vidéo numérique haute définition.
Micro Salon 2004 : 1353 entrées selon l’AFC. Cette fois-ci, j’ai pris rendez-vous avec John Morrison, un opérateur Steadicam anglais pour une petite promenade. Dans la cour, nous étions attendus par une Technocrane immense, dominant l’accueil. Même à cette heure tardive - il était déjà 19h00 - il fallait encore faire la queue pour rentrer. Comme de (bons ?) élèves, nous avons essayé de passer sans nous inscrire. Raté ! L’œil vigilant du président de l’AFC, Eric Guichard, nous a renvoyé avec beaucoup d’indulgence aux inscriptions. Après cette régularisation, il était content de pouvoir saluer un cadreur anglais et une réalisatrice allemande.
47 membres actifs sont présents ou représentés ; le quorum est donc atteint. Trois membres associés sont représentés : Fiaji-Fujifilm (Annick Mullatier), Technovision (Alain Gauthier et Erwan Riou) et Transpalux (François Chenivesse). Eric Guichard fait le rapport moral et d’activité de l’association. Armand Marco fait le point sur la situation d’Imago. Le rapport financier est présenté par Etienne Fauduet. L’assemblée lui donne quitus sur les comptes 2003 à l’unanimité moins une abstention (la sienne). Jean-Jacques Bouhon présente les projets 2004 de l’AFC.
LoumaSystems exposait trois nouveautés au Micro Salon AFC : une SuperTechno 50 (15 mètres) équipée d’une housse de pluie télescopique qui lui permet de rester totalement opérationnelle même sous une pluie battante. Ce système a notamment été utilisé par Jean-Pierre Jeunet sur son long métrage Un long dimanche de fiançailles pour plusieurs séquences se déroulant dans des tranchées sous une pluie artificielle intense.
Et si l’on faisait l’hypothèse d’un monde où la production littéraire devenait graduellement le fait d’un seul pays, en dehors de deux ou trois pôles résiduels dont l’influence limitée irait en diminuant. Il faudrait se demander alors quelle littérature mériterait ce privilège exorbitant, et surtout quels autres univers littéraires il faudrait sacrifier. Et puis imaginer ce moment où la littérature de ce pays, portée par une dynamique mortifère, serait seule à régner : lui resterait-il une autre issue que l’autodestruction ?
La présentation des dernières pellicules négatives de la gamme Kodak Vision2. Vous aurez la possibilité d’assister à une projection de démonstration programmée durant cette journée. La présentation du "Kodak Look Management System". Vous pourrez ainsi découvrir tous les bénéfices de ne ce nouveau procédé apportés aux professionnels de l’image, sur le stand Kodak situé au niveau 2, face à la salle de projection. Toute notre équipe sera à votre disposition pour répondre à vos questions et vous montrer nos dernières nouveautés le jeudi 11 (…)
Nous prions le petit nombre de nos membres actifs et associés qui se sont retrouvés malgré eux au café du coin pendant qu’était projeté Pas sur la bouche film d’Alain Resnais photographié par Renato Berta, de bien vouloir nous excuser du fait qu’ils n’aient pu trouver le moindre centimètre carré de libre pour s’asseoir confortablement.
C’est en 1998, lorsque Robert Alazraki me propose d’assurer la photo de la 2e équipe du Fils du Français, que je fais la connaissance de l’équipe d’ASC. Il s’agit alors, outre les figures imposées que sont les traditionnels plans raccords de la 1re équipe, de tourner des séquences de cascades et de trucages avec l’un des seconds rôles du film, un hélicoptère.
Le souvenir que je garde de cette première rencontre avec ACS France est à la fois magique, pour le point de vue unique que possède un opérateur sur l’immensité de la forêt (…)
Fondée en 1996, ACS France est une société de prestation dédiée dans la prise de vues aériennes et spéciales en mouvement, tant pour le marché de la fiction que pour celui de la télévision, notamment dans le cadre de grands événements sportifs.
En septembre et octobre derniers Eric Guichard se trouvait en Afghanistan où il dirigeait la photographie de Terre et cendres, le premier film franco-afghan réalisé par Atiq Rahimi.
L’AFC est heureuse d’accueillir un nouveau membre associé : TranspaBry. Nous vous présenterons ce loueur de matériel électrique dans une prochaine Lettre. Notez dès maintenant leurs coordonnées.
E. G. : Eric (Valli) se balade avec son appareil photo, alors il sent bien la lumière, par contre il ne pouvait pas imaginer ce que représentait une structure de fiction. Le temps de se retourner, il était déjà à 200 mètres.
Or ces deux cents mètres, je mets longtemps à les atteindre, donc c’était tout ça qui n’avait pas été pensé en termes de préparation. Si Eric refaisait un film dans des conditions aussi difficiles, il aurait une vision beaucoup plus juste du tournage. Les déplacements étaient terribles sur Himalaya, certains (…)
P. L. : Moi j’ai vécu ce genre d\’angoisse pour Le Sauvage de Jean-Paul Rappeneau car on était au bord de la mer, qui change tout le temps de couleur. Je me suis fait un sang d’encre, mais finalement c’est très lié au rythme du montage et pourtant les différences étaient énormes, entre les champs-contrechamps, on passait d’une mer bleue à une mer grise, d’un plan avec soleil à des plans sans soleil et personne s’en aperçoit. On a le souvenir d’une mer bleu turquoise.
E. G : Pour la séquence \" Le sentier des démons \", on a en fait trois (…)
Projection d’un extrait de Born Romantic de David Kane
R. A. : Le travail de repérage, c’était de choisir les trajets de nuit, les lieux pour lesquels on aurait des autorisations. Et finalement c’est pour ça aussi que j’avais décidé de faire beaucoup moins de voiture-travelling. Car quand j’étais dans la voiture, on pouvait se passer d’autorisation puisqu’on n’avait pas de lumière extérieure et on n’avait rien qui dépassait de la voiture donc on n’avait aucune autorisation à demander. On pouvait aller n’importe où. On savait aussi (…)
On projette la dernière séquence de Cyrano de Bergerac de Jean-Paul Rappeneau
P. L. : Là c’est donc le décor où va se passer toutes la fin du film. Ce qui est rééclairé ici c’est les visages. Mais rééclairer dans un lieu comme ça c’est souvent enlever de la lumière et non pas en mettre. J\’étais équipé d’autant de toiles noires que de toiles blanches. C’est vrai que sachant que j’allais avoir toute la fin de la scène dans ce décor, en allant du jour à la nuit, j’étais complètement angoissé, plusieurs jours à l’avance.
E. G. : Par (…)
Digimage a été créé par Denis Auboyer en 1994. C’est la filiale postproduction du groupe LVT/CMC, spécialisé dans le sous-titrage laser et les travaux de laboratoire vidéo. Depuis 2000, Digimage s’est doté d’une chaîne de postproduction originale, autour des formats haute définition (HDcam et D5), afin de rendre la filiale numérique et donc l’étalonnage numérique plus accessible.