Les Entretiens AFC

Manu Dacosse

Manu Dacosse, SBC, se souvient du tournage de “Vincent doit mourir”, de Stephan Castang
Le regard qui tue, par François Reumont

Sélectionné hors compétition à la Semaine de la critique, le premier film de Stephan Castang est une histoire fantastique où le protagoniste se trouve subitement confronté à une violence inexplicable. Pour mettre en image cette fable qui oscille entre film paranoïaque et film d’épidémie, Manu Dacosse, BSC est venu faire équipe avec ce comédien de théâtre déjà très expérimenté. C’est Karim Leklou qui prête ses traits à Vincent, apportant avec talent à la fois la fragilité et la force qui caractérise le personnage. (FR)
Manu Dacosse

Manu Dacosse, SBC, parle de son travail sur "Laissez bronzer les cadavres", d’Hélène Cattet et Bruno Forzani

Le directeur de la photographie Manu Dacosse, SBC, vient de recevoir le Magritte 2019 de la Meilleure image (l’équivalent belge de nos César) pour son travail sur le film Laissez bronzer les cadavres, d’Hélène Cattet et Bruno Forzani. Une œuvre étrange, entre western et "giallo", adaptée du roman de Jean-Patrick Manchette et Jean-Pierre Bastid. Retour sur ce film qui fait la part belle aux images colorées et à une mise en scène très pop. (FR)
Manu Dacosse
Manu Dacosse
Laurent Dailland

Laurent Dailland, AFC, parle de son travail avec Maïwenn sur "Jeanne du Barry"
Par Brigitte Barbier, pour l’AFC

Film d’ouverture du 76e Festival de Cannes, Jeanne du Barry offre à l’Américain Johnny Depp son premier rôle en langue française au côté de Maïwenn, qui occupe le rôle-titre et met en scène son sixième long métrage. C’est à Laurent Dailland, AFC, chef opérateur qui a photographié beaucoup de films d’époque, mais pas seulement, qu’elle confie la mise en image de ce film d’un genre inattendu dans sa filmographie. Laurent Dailland évoque son travail sur support argentique et revient sur ses choix pour créer un univers à la fois sobre et moderne et accompagner l’histoire de la favorite du roi Louis XV. (BB)
Laurent Dailland

"La Cité de la peur" projeté au Cinéma de la Plage
Le directeur de la photographie Laurent Dailland, AFC, parle de son travail sur "La Cité de la peur, une comédie familiale", un film de Les Nuls

La Cité de la peur, une comédie familiale revient sur la Croisette au Cinéma de la Plage. Evidemment, je pense à Alain Berbérian, le réalisateur de ce film qui nous a quittés trop tôt. Une ressortie, une projection à Cannes, lieu du crime... Je suis hyper content.
Drew Daniels
Drew Daniels

Drew Daniels nous parle du tournage de "Anora", de Sean Baker
"L’aventurier de l’ombre", par François Reumont pour l’AFC

Porté par un casting éblouissant, avec en tête la jeune Mikey Madison dans le rôle d’une strip-teaseuse, Anora, de Sean Baker, est un film captivant. Avec une écriture à la fois simple et millimétrée qui place l’intrigue dans une direction pour ensuite mieux prendre le spectateur à contre-pied... Et enfin le cueillir dans une scène finale d’une grande force qui va sans doute rester dans l’histoire du Festival. Tourné avec les mêmes techniques qu’affectionnaient les grands directeurs de la photographie américains des années 1970 – pellicule Kodak, Scope 4 perf, zooms et flashage négatif à la prise de vues –, ce tour de force cinématographique est vraiment l’un des événements majeurs de la 77e édition du Festival, où le film était en Compétition officielle. C’est Drew Daniels qui en signe les images, et qui vient nous expliquer que rien ne remplace les frissons qu’on peut avoir sur un tel film en tant que directeur de la photo en prenant les décisions créatives en direct sur le plateau, et non pas en s’en remettant aux seuls outils de postproduction numériques. (FR)
Gérard de Battista

Le directeur de la photographie Gérard de Battista, AFC, parle de son travail sur "Thérèse Desqueyroux" de Claude Miller

Gérard de Battista est le fidèle collaborateur depuis les années 1980 de réalisateurs reconnus. On trouve parmi eux les noms de Gérard Jugnot, Bernard Rapp, Josiane Balasko, Claude Lelouch, Bertrand Blier, Claude Miller pour le cinéma, Bernard Stora et Serge Moati pour la télévision. Sa collaboration avec Claude Miller a débuté avec La Petite Lili, sélectionné au Festival de Cannes en 2003. Le quatrième film que Gérard vient de terminer avec Claude Miller, Thérèse Desqueyroux, est teinté d’une grande tristesse puisque ce grand amoureux du cinéma vient de nous quitter.
Le personnage éponyme de ce roman le plus célèbre de François Mauriac est interprété par Audrey Tautou et c’est Gilles Lellouche qui endosse le rôle de son mari.
Gérard de Battista

Autour de la projection du film de Claude Miller "Un secret" L’image en version originale
un entretien de Wilfrid Sempé avec Gérard de Battista

L’AFC et la CST organisaient, le 7 novembre à l’Espace Cardin, une soirée " Du numérique au 35 mm " autour de la projection du film de Claude Miller Un secret, en présence Gérard de Battista, son directeur de la photographie. Un débat suivait la projection.

Wilfrid Sempé a souhaité prolonger ce débat en s’entretenant avec Gérard qui " numérique " à nouveau sur un film de Claude Miller.

Gérard de Battista

A propos du travail de Gérard de Battista sur "Roman de gare" de Claude Lelouch
Sélection officielle, hors compétition

Roman de gare est le quarantième film de Claude Lelouch en cinquante ans de carrière. Il s’inscrit dans le paysage cannois de l’année 2007 pour un hommage rendu à ce cinéaste français connu dans le monde entier. Et aussi connu par de nombreuses générations – au moins deux ! – puisque Cannes fête, lors de cet hommage, ses cinquante ans de cinéma !
C’est une deuxième collaboration pour Gérard de Battista qui avait déjà tourné Les Parisiens en 2004. Claude Lelouch a fait appel à Gérard surtout pour son expérience des tournages en HD et parce qu’il avait remarqué son excellent travail sur La Petite Lili de Claude Miller.
Benoît Debie

Entretien avec le directeur de la photo Benoît Debie, SBC, à propos de son travail sur "Climax", de Gaspar Noé
Suivi d’un entretien avec Ernesto Giolitti, chef électricien

Tourné en deux semaines "comme un film de potes", ce Climax est fidèle aux thèmes et au style de Gaspar Noé (sexe, drogue et descente aux enfers). Mélangeant improvisation et travail extrêmement répété sur le plateau (comme la longue chorégraphie qui ouvre le film), Benoît Debie, SBC, nous explique comment il a abordé ce tournage plein d’énergie et de choses un peu dingues... (FR)
Benoît Debie

Le directeur de la photographie Benoît Debie, SBC, parle de son travail sur "Love", de Gaspar Noé

Le directeur de la photographie belge Benoît Debie, SBC, a récemment collaboré avec Wim Wenders pour Every Thing Will Be Fine et Ryan Gosling pour Lost River.
Devenu complice de l’univers de Gaspar Noé après avoir filmé Irréversible et Enter the Void, Benoît Debie accompagne de nouveau le réalisateur qui, avec Love, fait parler de lui sur la Croisette. Ce « mélodrame sexuel en 3D, évoquant une passion amoureuse contenant toutes sortes de promesses, de jeux et d’excès », est sélectionné au 68e Festival de Cannes en Séance de minuit. (BB)
Benoît Debie
Guillaume Deffontaines

Guillaume Deffontaines, AFC, revient sur le tournage de "Nos frangins", de Rachid Bouchareb

Rachid Bouchareb a décidé pour son dixième long métrage en tant que réalisateur de plonger le spectateur dans les manifestations étudiantes de décembre 1986. Avec, au centre de Nos frangins, la reconstitutions libre de deux tragédies : les morts des jeunes Malik et Abdel devenus les symboles des bavures policières des années Pasqua - Pandraud. Alternant vraies images d’archives, archives reconstituées et fiction plus classique, le film a été un vrai défi pour retrouver notamment la texture de la vidéo utilisée par les reportages TV de l’époque. Guillaume Deffontaines, AFC, s’explique. (FR)
Guillaume Deffontaines

Entretien avec le directeur de la photographie Guillaume Deffontaines, AFC, à propos de son travail sur "Jeannette, l’enfance de Jeanne d’Arc"
Par François Reumont pour l’AFC

Bruno Dumont offre l’ovni cinématographique de Cannes à la Quinzaine des Réalisateurs 2017. Jeannette, l’enfance de Jeanne d’Arc est l’adaptation musicale d’un drame médiéval de Charles Péguy, où le texte d’origine, scrupuleusement respecté, est chanté par des enfants avec des accents R’n’B. Le tout sur une étrange musique où se mêle orgue classique, rythme de batterie frénétique et guitare saturée.
Guillaume Deffontaines

Le directeur de la photographie Guillaume Deffontaines, AFC, parle de son travail sur "Ma loute", de Bruno Dumont

Après Camille Claudel 1915 et Le P’tit Quiquin, le directeur de la photographie Guillaume Deffontaines, AFC, retrouve Bruno Dumont et les lumières du Nord pour Ma loute, en Compétition officielle de cette 69e édition cannoise. Guillaume Deffontaines a travaillé à plusieurs reprises avec les frères Larrieu et Michel Leclerc, il a récemment photographié le film de David Oeloffen, Loin des hommes.
Guillaume Deffontaines

Le directeur de la photographie Guillaume Deffontaines parle de son travail sur "P’tit Quinquin", de Bruno Dumont

Guillaume Deffontaines débute sa carrière de directeur de la photographie sur une quinzaine de courts métrages et de nombreuses publicités, puis éclaire son premier long métrage en 2007, Le Voyage aux Pyrénées, avec les frères Larrieu, qu’il retrouve plusieurs années plus tard pour L’amour est un crime presque parfait.
C’est avec Géraldine Nakache et Hervé Mimran pour Tout ce qui brille qu’il poursuit sa carrière, puis il enchaîne avec – entre autres – Une pure affaire, d’Alexandre Coffre, Parlez-moi de vous, de Pierre Pinaud, et Télé Gaucho, de Michel Leclerc.
Sa rencontre avec Bruno Dumont a lieu pour Camille Claudel 1915 et cette collaboration se prolonge très vite sur P’tit Quinquin, un 4 x 2’ pour Arte, projeté dans sa totalité en séance spéciale à la Quinzaine des réalisateurs. Nous avons rencontré Guillaume Deffontaines qui nous parle de cette expérience " décoiffante ".
Pierre Dejon

Le directeur de la photographie Pierre Dejon parle de son travail sur "Acide", de Just Philippot
"La mort qui vient du ciel", par François Reumont pour l’AFC

Et si la pluie devenait mortelle ? En ces temps de réchauffement climatique et de questionnement sur les réserves d’eau pour l’été qui arrive, cette idée de départ prend une tournure encore plus terrifiante. C’est l’argument d’Acide, deuxième long métrage de Just Philippot projeté en Sélection Officielle en Séance de minuit cette année au Festival de Cannes. Guillaume Canet y incarne un père divorcé, vivant sous bracelet électronique, tentant de protéger sa fille au milieu d’une catastrophe éco-climatique soudaine. Pierre Dejon, qui a signé les images du film, vient nous expliquer les enjeux d’un tel projet, et notamment la difficulté de tourner sous la pluie... en plein soleil. (FR)
Bruno Delbonnel

Bruno Delbonnel, AFC, ASC, parle de son travail sur "La Ballade de Buster Scruggs", d’Ethan et Joel Coen
"Ballade au Far West", par François Reumont pour l’AFC

Entre références au western classique (L’Homme des vallées perdues ou La Piste des géants) et clins d’œil à leur propre univers, les frères Coen balayent un large spectre du mythe cinématographique américain. Six petits films avec chacun son univers mais qui conservent tous une patte unique de réalisation et de montage. Bruno Delbonnel, AFC, ASC, profite de son passage à Bydgoszcz pour nous faire part de ce moment de travail privilégié avec deux des plus grands cinéastes actuels.
Bruno Delbonnel

Entretien avec le directeur de la photographie Bruno Delbonnel, AFC, ASC, à propos de son travail sur "Les Heures sombres", de Joe Wright
"De la fumée, du cognac et du latex", par François Reumont pour l’AFC

Traitant des premières semaines mouvementées de Winston Churchill en tant que premier ministre du Royaume-Uni (mai 1940), le film de Joe Wright offre un portrait attachant d’un homme lyrique et exalté tout en étant assailli par le doute. Une prestation impériale de Gary Oldman qui lui permettra sans doute d’atteindre la nomination aux Oscars 2018. Bruno Delbonnel, AFC, ASC, nous parle du tournage de cette ode à la langue anglaise. (FR)
Bruno Delbonnel

Le directeur de la photographie Bruno Delbonnel, AFC, ASC, parle de son travail sur "Inside Llewyn Davies", de Joel et Ethan Coen

Après trois nominations aux Oscars (Amélie Poulain, Un long dimanche de fiançailles et le sixième opus des aventures d’Harry Potter), Bruno Delbonnel, AFC, ASC, a récemment filmé Dark Shadows, de Tim Burton ou Faust d’Andrei Sokourov. C’est à lui que Joel et Ethan Coen ont fait appel pour mettre en images le New York des 60’s qui sert de décor à Inside Llewyn Davies. (FR)
Benoît Delhomme

Travailler avec Julian Schnabel sur "At Eternity’s Gate"
Par Benoît Delhomme, AFC

Je me souviens de la première fois où j’ai rencontré Julian. C’était il y a douze ans, à Los Angeles, alors que je tournais Salomé, que mettait en scène Al Pacino. Un film indépendant très expérimental, et comme Al jouait et mettait en scène tout à la fois, je me retrouvais souvent très seul à décider des plans et des angles de caméra.
Benoît Delhomme

Le directeur de la photographie Benoît Delhomme, AFC, parle de son travail sur "Lawless", de John Hillcoat

Continuant sa carrière aux USA, après le Wilde Salome réalisé par Al Pacino qui était projeté au dernier festival de Venise, Benoit Delhomme, AFC, signe aujourd’hui l’image de Lawless. Avec The Proposition en 2005, c’est sa deuxième collaboration avec le réalisateur australien John Hillcoat et Nick Cave, son compatriote chanteur et écrivain au scénario.
Ce film bénéficie d’un des castings des plus prestigieux du 65e Festival de Cannes (Guy Pearce, Shia LaBeouf, Tom Hardy, Jessica Chastain, Mia Wasikowska et Gary Oldman). (F. R.)
Benoît Delhomme

Entretien avec le directeur de la photographie Benoît Delhomme, AFC, à propos du film "Chatroom" de Hideo Nakata
En sélection officielle du Festival de Cannes 2010, Un Certain Regard

Chatroom : quand le virtuel dépasse la réalité

Après plusieurs films aux USA aux cotés d’Al Pacino, Anthony Minghella ou Michael Hafstrom, Benoît Delhomme continue sa carrière internationale en signant Chatroom, le nouveau thriller du réalisateur Hideo Nakata. Une production britannique, tournée en grande partie aux studios de Shepperton qui propose un mélange entre réalité et univers virtuel online. Un film présenté dans la Sélection officielle, Un certain regard.

Frankie DeMarco

Le directeur de la photographie Frankie DeMarco parle de son travail sur "How to Talk to Girls at Parties", de John Cameron Mitchell
Par Madelyn Most pour l’AFC

Frankie DeMarco vit à New York. Il a débuté sa carrière sur des publicités, des documentaires et des films indépendants, et a gravi les échelons professionnels pour devenir directeur de la photographie sur des documentaires, des longs métrages, des publicités et pour la télévision. Il a été nommé trois fois aux "Film Independant Spirit Awards". How to Talk to Girls at Parties est son quatrième film avec le réalisateur John Cameron Mitchell.
Peter Deming

Peter Deming, ASC, raconte le tournage de "The Good Lord Bird", d’Albert Hughes
Gunfights, Bible et Daguerréotype

Produite et interprété par un Ethan Hawke en état de grâce, The Good Lord Bird est une mini-série, diffusée par Showtime, dont l’action se déroule juste avant la guerre de Sécession. Albert Hughes (réalisateur, avec son frère jumeau Allen, de Menace II Society) en a dirigé le pilote, tandis que Peter Deming, ASC (Lost Highway, Mulholland Drive...) s’est chargé de signer les images des sept épisodes. Il revient avec nous sur ce tournage en Virginie qui propose une vision à la fois moderne et classique du Western. (FR)
Josée Deshaies

Entretien avec la directrice de la photographie Josée Deshaies à propos de son travail sur "À son image", de Thierry de Peretti

À l’occasion de la sortie sur les écrans, le 4 septembre 2024, de À son image, de Thierry de Peretti, lire ou relire un entretien au cours duquel la directrice de la photographie Josée Deshaies évoque avec Lucie Baudinaud, AFC, sa collaboration auprès du réalisateur du film, en sélection de la Quinzaine des Cinéastes au 77e Festival de Cannes.
Josée Deshaies

Josée Deshaies revient sur les enjeux du tournage de "A son image", de Thierry de Peretti
Par Lucie Baudinaud, AFC

Josée et moi avons une "petite histoire", comme elle s’amuse à me le rappeler, puisqu’elle a fait partie du jury qui a validé mon diplôme à La Fémis. Elle a suivi mes premiers travaux de directrice de la photographie les années suivantes et nous voila en rendez-vous téléphonique, onze années plus tard, elle en tournage à Londres, moi à Paris, pour parler de sa collaboration auprès de Thierry de Peretti. (LB)
Josée Deshaies

Monia prend tous les risques
Entretien avec la directrice de la photographie Josée Deshaies à propos de "La Femme de mon frère", de Monia Chokri

Hommage dans sa forme aux films de Claude Jutra ou Michel Brault, pionniers du cinéma direct des années 1960, La Femme de mon frère est un premier film réalisé par la comédienne québécoise Monia Chokri. Centré sur le mal de vivre de Sophia, une sorte d’anti-héroïne déprimée à la Woody Allen (interprétée par Anne Elisabeth Bossé), le film porte un regard ironique sur la société canadienne actuelle. Les thèmes de la réussite sociale et de l’immigration se mêlent au trajet parfois loufoque de cette jeune femme qui cherche le bonheur au milieu d’une famille encombrante. Josée Deshaies nous fait partager ses souvenirs du plateau. (FR)
Josée Deshaies

La directrice de la photographie Josée Deshaies parle de son travail sur "Saint Laurent", de Bertrand Bonello

Josée Deshaies, que nous avions déjà rencontrée pour Avant que j’oublie, de Jacques Nolot, La Question humaine, de Nicolas Klotz, Rebecca H., de Lodge Kerrigan, et L’Apollonide, de Bertrand Bonello, nous parle de Saint Laurent, en compétition officielle à Cannes cette année. Sixième long métrage de Bertrand Bonello, elle a collaboré à tous ses films.
Josée Deshaies

Entretien avec la directrice de la photographie Josée Deshaies à propos du film "L’Apollonide - Souvenirs de la maison close" de Bertrand Bonello, qu’elle a également cadré

L’Apollonide – Souvenirs de la maison close est le 5e long métrage de Bertrand Bonello, réalisateur flirtant régulièrement avec Cannes depuis Le Pornographe en 2001, Tiresia en 2003, puis De la guerre en 2008.
C’est Josée Deshaies, que nous avions eu le plaisir de rencontrer l’année dernière pour le film de Lodge Kerrigan Return to the Dog, qui photographie tous les films de Bertrand Bonello et que nous retrouvons ici pour ce long métrage réunissant douze jeunes filles dans un univers chaud et sombre…
Josée Deshaies

Entretien avec la directrice de la photographie Josée Deshaies à propos du film "Rebecca H. (Return to the Dogs)" de Lodge Kerrigan
En Sélection officielle du Festival de Cannes 2010, Un Certain Regard

Les deux derniers films de Lodge Kerrigan furent en compétition à Cannes, Claire Dolan en compétition officielle en 1998 et Keane à la Quinzaine des Réalisateurs en 2005. Rebecca H. (Return to the Dogs) est présenté à Cannes cette année dans la section Un Certain Regard et photographié par notre consœur québécoise Josée Deshaies.
Josée partage son temps entre Montréal et Paris et prépare actuellement le film de Bertrand Bonello pour tourner, dès fin mai, un cinquième long métrage avec lui. L’entretien avec Josée fut ponctué d’expressions anglicistes et d’accent québécois et, malgré le froid, en désaccord avec ce 1er mai, chaleureux...
Josée Deshaies

De la guerre
de Bertrand Bonello, photographié par Josée Deshaies

Josée Deshaies est québécoise. Après des études d’histoire de l’art en Italie, elle attaque une formation classique à Montréal en tant que deuxième assistante opératrice, puis passe à la direction de la photo sur documentaires, et court métrages.
C’est sa rencontre avec Bertrand Bonello qui lui permet de passer au long métrage sur Quelque chose d’organique en 1998.
Depuis elle a signé l’image de films comme Les Invisibles de Thierry Jousse ou La Question humaine de Nicolas Klotz.
Après Tiresia et Le Pornographe, elle retrouve cette année avec De la guerre le réalisateur Bertrand Bonello, un habitué de la Croisette.
Josée Deshaies
Josée Deshaies

Josée Deshaies parle de son travail sur "Avant que j’oublie" et "La Question humaine"

Josée Deshaies est québécoise. Après des études d’histoire de l’art en Italie, elle attaque une formation classique à Montréal en tant que deuxième assistante opératrice, puis passe à la direction de la photo sur des documentaires et courts métrages.
C’est sa rencontre avec Bertrand Bonello qui lui permet de passer au long métrage sur Quelque chose d’organique en 1998.
Depuis, elle a signé l’image de films comme Royal bonbon de Charles Najman, Cache cache d’ Yves Caumon, Les Invisibles de Thierry Jousse ou Tiresia et Le Pornographe de Bertrand Bonello.
Cette année, Josée est à l’affiche de deux films présentés à la Quinzaine des réalisateurs, Avant que j’oublie de Jacques Nolot et La Question humaine de Nicolas Klotz.
Channa Deshapriya

Channa Deshapriya, directeur de la photographie sri lankais
s’entretient avec Eric Guichard et Tommaso Vergallo

Lors d’une visite au bureau de l’AFC, Channa Deshapriya, directeur de la photographie de Sulanga enu pinisa (La Terre abandonnée, prix ex-æquo de la Caméra d’Or cette année à Cannes) de Vimukthi Jayasundara, s’est entretenu avec Tommaso Vergallo, directeur des productions cinéma numérique chez Digimage, et Eric Guichard.
Asoka Handagama, réalisateur de A Letter of Fire, a effectué les traductions.
Laurent Desmet

Le directeur de la photographie Laurent Desmet revient sur "Les Choses qu’on dit, les choses qu’on fait", d’Emmanuel Mouret

C’est par le biais de sa longue amitié avec le producteur Frédéric Niedermayer que Laurent Desmet a rencontré le réalisateur Emmanuel Mouret en 2005. Même s’ils sont tous les trois issus de La Fémis (mais dans des promotions séparées), ils forment, depuis maintenant huit films, une équipe solide. Avec Les Choses qu’on dit, les choses qu’on fait (sorti en salle en septembre 2020), le réalisateur marseillais signe un nouvel opus autour des relations amoureuses. En faisant se rencontrer cette fois-ci à l’écran Niels Schneider, Camélia Jordana, Emilie Dequenne et Vincent Macaigne. Un film tout en douceur à l’image, où l’héritage photographique de la Nouvelle Vague est très présent. (FR)
Xavier Dolléans

Entretien avec Xavier Dolléans, AFC, à propos du tournage de deux épisodes de la série "Mrs. Davis"
Par Jonathan Bensimhon, pour l’AFC

Créée par Tara Hernandez et Damon Lindelof, "Mrs. Davis" est une série en huit épisodes, produite par Warner Bros TV et diffusée depuis fin avril sur son service de streaming Peacock. Xavier Dolléans, AFC, a signé la photographie des épisodes 3 et 4, réalisés par Alethea Jones et tournés en Espagne. Interrogé ici par le scénariste et réalisateur Jonathan Bensimhon, il revient sur les défis techniques à relever et les singularités artistiques, organisationnelles, ou humaines d’une telle production.
Xavier Dolléans

Xavier Dolléans, AFC, évoque le tournage des six épisodes de "Germinal", de David Hourrègue
Des noirs bien charbonneux

Partenaire de longue date du réalisateur David Hourrègue, le directeur de la photographie Xavier Dolléans, AFC, l’a déjà suivi sur plusieurs séries comme "Cut" (France Ô) ou "Skam" (France TV Slash). Le duo s’étant bâti une certaine réputation grâce au succès de ces programmes, c’est avec la même équipe de production qu’ils se sont lancés sur leur première "grosse machine". En l’occurrence une nouvelle adaptation en six épisodes du roman "Germinal", tournés pour 12 millions d’euros. Une série diffusée en clair par France Télévisions qui est un des événements d’octobre 2021 pour la chaîne du service public. C’est aussi un événement pour Xavier, puisqu’il est pour la première fois en compétition à Toruń pour la meilleure image de pilote TV. (FR)
Christopher Doyle

Entretien avec Christopher Doyle
à propos du film " Hero " de Zhang Yimou

Nos confrères argentins de l’ADF (Association argentine des Auteurs de la Photographie Cinématographique) nous ont fait parvenir un extrait d’un entretien accordé par Christopher Doyle à Vicente Rodriguez-Ortega pour la revue Reverse Shot. Il y parle de son travail sur Hero de Zhang Yimou.
Jean-Marie Dreujou

Où il est question du travail de Jean-Marie Dreujou, AFC, sur "Kaamelott - Premier volet", d’Alexandre Astier

Le film Kaamelott - Premier volet, réalisé par Alexandre Astier et photographié par Jean-Marie Dreujou, AFC, est projeté sur les écrans depuis le 21 juillet dernier, peu de temps après les festivités cannoises. L’AFC n’ayant pu auparavant s’entretenir avec le directeur de la photographie, c’est désormais chose faite, ce dernier a répondu aux questions de François Reumont quant à son travail sur le film.
Jean-Marie Dreujou
Jean-Marie Dreujou

Le directeur de la photographie Jean-Marie Dreujou, AFC, parle de son travail sur "La danza de la realidad", d’Alejandro Jodorowsky

Jean Marie Dreujou, AFC, est depuis Deux frères le fidèle collaborateur de Jean-Jacques Annaud. Il a également signé l’image de huit films au côté de Patrice Leconte (dont La Fille sur le pont, nommé au César de la meilleure photo en 2000). Aujourd’hui, c’est l’écrivain, réalisateur et poète Alejandro Jodorowski qui lui confie la caméra sur La danza de la realidad, un film autobiographique réalisé à l’aune de ses quatre-vingt-trois printemps. (FR)
Andrew Droz Palermo

Andrew Droz Palermo évoque son travail sur "The Green Knight", de David Lowery
Un entretien filmé, en anglais, par François Reumont pour l’AFC

Dans la famille des films de Chevaliers de la Table Ronde, je voudrais... The Green Knight ! Une nouvelle variation sur le thème de la quête, qui met en lumière le personnage moins connu de Sire Gauvain (incarné par Dev Patel, l’acteur britannique d’origine hindi popularisé par Slumdog Millionaire). Andrew Droz Palermo, directeur de la photo californien, vient ici prêter main forte à son complice David Lowery (Les Amants du Texas, A Ghost Story) pour filmer cette histoire mystérieuse qui puise autant dans l’univers de la chevalerie que celui du film fantastique...
Andrew Droz Palermo

Le directeur de la photographie Andrew Droz Palermo explique le tournage du clip "Good Luck", du groupe Broken Bells
Rayons laser

Parmi les clips en compétition cette année à Camerimage, l’un d’entre eux fait définitivement la part belle à la lumière et lui donne un rôle de premier plan. C’est "Good Luck", du groupe Broken Bells. Il met en scène la fugue d’un jeune garçon laissé à lui-même qui rencontre des personnes qui semblent un peu comme lui, incandescentes. Andrew Droz Palermo nous raconte comment ce clip a été fabriqué... (FR)
Christophe Duchange

Le directeur de la photographie Christophe Duchange parle de son travail sur "Nos héros sont morts ce soir", de David Perrault

Originaire du Maine-et-Loire, Christophe Duchange a d’abord abordé l’image par le travail de photographe de presse. Migrant ensuite vers le milieu de l’audiovisuel, il a pratiqué le travail de chef électro en plateau à la télévision, au théâtre, puis en pub et en clip. Peu à peu, il passe chef opérateur sur des courts métrages, notamment avec son ami angevin David Perrault. C’est avec le même David Perrault qu’ils signent ensemble leur premier long métrage de fiction : Nos héros sont morts ce soir, un film en noir et blanc qui se déroule dans le milieu parisien du catch en 1960.
Sans doute le film français le plus intriguant de ce 66e Festival de Cannes. (FR)
Simon Duggan

Simon Duggan, ACS, ASC, revient sur le tournage de "Furiosa", de George Miller
"Shakespeare Down Under", par François Reumont

Présenté lors d’une séance exceptionnelle Hors compétition au tout début du 77e Festival de Cannes, Furiosa, du cinéaste George Miller, vient poser une nouvelle pierre dans l’édifice de la saga Mad Max commencée par lui-même il y a tout juste quarante-cinq ans. S’attachant à la jeunesse du personnage de Furiosa (créé à l’écran par Charlize Theron dans Fury Road, en 2015), ce changement inédit de personnage principal pour la franchise permet au réalisateur australien de féminiser son propos et surtout d’offrir à un duo de comédiens de la nouvelle génération (Anya Taylor Joy et Chris Hemsworth) une opportunité d’interpréter une vraie tragédie de vengeance shakespearienne au milieu de scènes de poursuites apocalyptiques. Un cocktail que Simon Duggan, ACS, ASC, a été chargé de mettre en image, lui aussi nouveau dans la franchise. Il vient nous parler de ce tournage marathon de 109 jours (pour l’équipe principale) effectué durant la période du Covid au cœur du désert australien. (FR)
Éric Dumage
Éric Dumont

Où Éric Dumont, AFC, parle de son travail sur "Suprêmes", d’Audrey Estrougo

Eric Dumont, AFC, a commencé sa carrière sur des documentaires, puis il a éclairé plusieurs films de Stéphane Brizé : La Loi du marché, En guerre, Un autre monde. Il poursuit sa carrière éclectique en signant l’image du dernier film d’Audrey Estrougo, Suprêmes, présenté en Sélection officielle (Séance de Minuit) au 74e Festival de Cannes. (BB)
Éric Dumont

Entretien avec Stéphane Brizé, réalisateur, et Eric Dumont, directeur de la photographie, à propos du film "La Loi du marché"
L’équipe invisible

Tourné avec un budget de 1,4 M€, sur 21 jours, et une équipe de treize personnes, La Loi du marché rompt avec les méthodes de fabrication des films en compétition à Cannes. Son réalisateur, Stéphane Brizé, et son chef opérateur, Éric Dumont, reviennent sur cette fiction sociale un peu hors normes, qui joue avec les codes de la fiction et du documentaire. (FR)
Nathalie Durand

Entretien avec la directrice de la photographie Nathalie Durand à propos du film "Pieds nus sur les limaces" de Fabienne Berthaud
En sélection à la Quinzaine des Réalisateurs

Après une carrière d’assistante opératrice auprès (entre autres) de Patrick Blossier, AFC, Nathalie Durand commence à travailler en tant que directrice de la photo sur Fais moi rêver de Jacky Katu. Depuis elle a signé l’image de nombreux documentaires ainsi que d’une dizaine de longs métrages comme La Faute à Fidel de Julie Gavras ou Le Pays du chien qui chante de Yann Dedet.
Pieds nus sur les limaces est sa première collaboration avec Fabienne Berthaud.
Ce film fait la clôture de la Quinzaine des Réalisateurs 2010.
Michał Dymek

Michał Dymek, PSC, revient sur le tournage de "The Girl with the Needle", de Magnus von Horn
Par François Reumont pour l’AFC

Avec The Girl with the Needle (La Jeune femme à l’aiguille), le cinéaste suédois Magnus von Horn (qui a fait ses étude à Łódź et vit à Varsovie) se lance dans une évocation cruelle de la misère dans le Danemark des années 1920. Ce conte effrayant en noir et blanc évoque par certains aspects et personnages (la scène du cirque notamment) le Elephant Man, de David Lynch (photographié en 1980 par le grand chef opérateur et réalisateur Freddie Francis, BSC). C’est Michał Dymek, PSC, le jeune directeur de la photographie polonais (remarqué avec EO, en compétition en 2022) qui est derrière la caméra.... Il nous parle du noir et blanc, de l’authenticité relative, et des imprévus sur un plateau qui peuvent parfois se transformer en atouts pour le film... (FR)
Michał Dymek

Michał Dymek, PSC, revient sur le tournage de "EO", de Jerzy Skolimowski
"Le cinéma et le hasard" par François Reumont

Hommage à Au hasard Balthazar, de Robert Bresson, EO, de Jerzy Skolimowski, a pris tout le monde par surprise lors de la première journée de compétition à Cannes 2022. Remportant à l’issue de la quinzaine un Prix du jury mérité, avec à la clé un discours hilarant de remerciements à ses comédiens équidés de la part de son réalisateur de 84 ans. A l’occasion de sa présentation hors compétition en Séance spéciale à Camerimage, nous revenons avec le directeur de la photographie Michał Dymek, PSC, (32 ans) sur cette collaboration hors norme entre road movie, poème visuel et fable animaliste. (FR)