Les Entretiens AFC

Glen MacPherson

Le directeur de la photographie Glen MacPherson, CSC, ASC, parle de son travail en Zeiss Supreme Prime sur "Monster Hunter", de Paul W.S. Anderson
Par Margot Cavret

Changement d’ambiance aujourd’hui pour la nouvelle conférence Zeiss. Tourné en Arri Alexa LF et objectifs Zeiss Supreme Prime, Monster Hunter, le prochain film de Paul W.S. Anderson, sera dans la pure lignée des blockbusters hollywoodiens. Le directeur de la photographie Glen MacPherson, CSC, ASC, se prête aux questions de Snehal Patel, pour Zeiss, et revient sur son étonnant parcours, sa collaboration avec Anderson et le tournage de Monster Hunter.
Tommy Maddox-Upshaw

Tommy Maddox-Upshaw, ASC, revient sur la mise en image de la série "The Man Who Fell To Earth", réalisée par Alex Kurtzman
Le migrant interstellaire

Prolongeant plus que ne reconstituant le film culte de Nicholas Roeg (The Man Who Fell To Earth, 1976) – où David Bowie incarne un extra-terrestre à la recherche sur Terre d’un moyen de sauver sa propre planète – la série TV éponyme réadapte le roman d’origine en y injectant une bonne dose de modernité. C’est l’impeccable comédien britannique d’origine nigérienne Chiwetel Ejiofor (Dirty Pretty Things, Twelve Years a Slave...) qui prête désormais ses traits au visiteur d’une autre galaxie, tandis que Noémie Harris (la mère dans le film Moonlight) y interprète la terrienne qui va être forcée de l’accompagner dans sa mission. Le scénario signé Alex Kurtzman et Jenny Lumet saisit bien sûr l’opportunité de montrer la réalité sociale de l’Amérique actuelle, comme en écho à cette nouvelle de science fiction où le thème de l’étranger est au centre du propos.
Tommy Maddox-Upshaw est le maître d’œuvre des images. Il revient avec nous sur les défis posés par le tournage de cette série, produite entre l’Espagne et le Royaume-Uni, et diffusée depuis avril 2022 sur Showtime. (FR)
Babette Mangolte

Où Babette Mangolte évoque Chantal Akerman et le tournage de "Jeanne Dielman, 23 quai du Commerce, 1080 Bruxelles"

A l’occasion de la reprise sur les écrans en copie restaurée 2K, le 19 avril 2023, de Jeanne Dielman, 23 quai du Commerce, 1080 Bruxelles, de Chantal Akerman, lire ou relire un entretien dans lequel la directrice de la photographie Babette Mangolte se souvient de Chantal Akerman et du tournage du film, désigné par le magazine Sight & Sound, en décembre 2022, comme le meilleur film de tous les temps.
Babette Mangolte

Babette Mangolte se souvient de Chantal Akerman et du tournage de "Jeanne Dielman, 23 quai du Commerce, 1080 Bruxelles"
Entretien par Yves Cape, AFC et François Reumont

Après des études scientifiques, Babette Mangolte choisit de bifurquer vers le cinéma et rentre à l’école de Vaugirard. Sortie diplômée en 1966 (avec entre autres Noëlle Boisson, devenue monteuse ou Philippe Rousselot, AFC et Eduardo Serra, AFC), elle part ensuite pour New York en octobre 1970. Une visite de trois mois devient un séjour de huit mois avec un retour après un été à Paris revenir à New York pour une autre année. C’est là, en octobre 1971, qu’elle rencontre la jeune cinéaste Chantal Akerman, ce qui la mène à filmer Jeanne Dielman, 23 quai du Commerce, 1080 Bruxelles, en 1975, une œuvre désignée depuis décembre 2022 comme le meilleur film de tous les temps selon le magazine Sight & Sound, publication officielle du British Film Institute. Retour avec elle sur le tournage en 1975 de ce manifeste féministe de 3h30 porté par l’interprétation de la grande Delphine Seyrig. (FR)
Alain Marcoen

Entretien avec le directeur de la photographie Alain Marcoen, SBC, à propos de son travail sur "Deux jours, une nuit", des frères Dardenne
Sous le soleil de Liège

Alain Marcoen, SBC, forme avec le cadreur Benoît Dervaux l’épine dorsale du dispositif cinématographique des Dardenne. À l’occasion de Deux jours, une nuit, leur film le plus épuré scénaristiquement parlant et peut-être le plus travaillé à l’image, le directeur de la photo liégeois revient avec nous sur son travail avec les frères. (FR)
Alain Marcoen

Entretien avec le directeur de la photographie Alain Marcoen, SBC, à propos du film "Le Gamin au vélo" de Jean-Pierre et Luc Dardenne

Alain Marcoen a fait ses études au sein de l’Institut des arts de diffusion à Bruxelles. Peu attiré par la précision et la rigueur du poste de pointeur, il préfère démarrer en tant qu’électro. Travaillant peu à peu en documentaire et en fiction, il rencontre Jean-Claude Riga avec qui il commence à travailler en tant qu’opérateur.
Issu de la région de Liège, il est rapidement habitué à tourner des films traitant des problèmes sociaux de cette grande ville sidérurgique. En collaboration avec le cadreur Benoît Dervaux, autre fidèle des frères Dardenne, ils ont signé la mise en image de tous leurs films depuis La Promesse.
Aurélien Marra

Entretien avec le directeur de la photographie Aurélien Marra à propos de "Deux", de Filippo Meneghetti

Sélectionné en compétition à Camerimage dans les catégories "Cinematographer’s debut" et "Director’s debut" ouvertes aux premiers et deuxièmes films, Deux, de Filippo Meneghetti, propose une histoire d’amour contrariée entre deux femmes à la retraite. A la fois romance, drame et même parfois thriller, le film est mis en image par Aurélien Marra, qui signe là son second long métrage. Le film est surtout placé sous le soleil d’automne du sud de la France, avec des intérieurs tournés en studio au Luxembourg. (FR)
Pascal Marti

Où Pascal Marti, AFC, parle de son travail sur "Frantz", de François Ozon

Le parcours de Pascal Marti, AFC, est relativement éclectique. Il a éclairé de nombreuses publicités et collaboré avec des réalisateurs de long métrage tels que Cédric Kahn, André Téchiné, Patrice Chéreau, François Favrat, Claire Denis… Après avoir travaillé au côté de François Ozon sur Jeune et jolie et Une nouvelle amie, Pascal Marti remporte le César 2017 pour Frantz.
Pascal Marti

Le directeur de la photographie Pascal Marti, AFC, parle de son travail sur "Jeune & jolie", de François Ozon

Pascal Marti, AFC exerce le métier de chef opérateur depuis le milieu des années 1980. On lui doit beaucoup de longs métrages aux styles très différents (avec des réalisateurs tels Cedric Kahn, André Téchiné, Jean-François Stévenin…). Il a signé également de nombreuses campagnes publicitaires (aux côtés, entre autres, de Jean-Paul Goude ou Thierry Poiraud). Il signe aujourd’hui les images de Jeune & jolie qui marque le retour de François Ozon dans la course à la Palme d’or. (F. R.)
Todd Martin

Le chef opérateur Todd Martin nous parle de son travail sur "Tatami", de Zar Amir Ebrahimi et Guy Nattiv
Par François Reumont pour l’AFC

Propulsée par la formidable performance de ses deux comédiennes principales (dont Zar Amir Ebrahimi, co-réalisatrice et Prix d’interprétation à Cannes, en 2022), Tatami est un film de sport où la politique s’invite. Filmé intégralement en Georgie, à Tbilissi, comme l’histoire est censée s’y dérouler, il met en scène une équipe de judo féminine confrontée à l’absurdité du régime Iranien. Todd Martin signe les images en noir et blanc de ce film poignant sélectionné dans la Compétition pour la Meilleure première image de film long métrage. (FR)
Nicolas Massart

Nicolas Massart, AFC, revient sur les défis techniques du tournage de "Sous la Seine", de Xavier Gens
"Plongée en eaux troubles", par François Reumont pour l’AFC

Mis en ligne sur Netflix depuis le début du mois de juin, Sous la Seine, de Xavier Gens, s’est depuis hissé au rang des programmes les plus visionnés sur la plateforme, et ce dans un contexte particulier puisque le réalisateur, la production et la plateforme ont depuis été assignés au tribunal par un autre scénariste qui s’estime victime de plagiat. Ce film à suspens mettant en scène l’intrusion d’une race de requins mutants capables de s’adapter notamment à l’eau douce et de remonter les fleuves profite de l’actualité des proches Jeux Olympiques parisiens pour faire le buzz. C’est Nicolas Massart, AFC, qui s’est chargé de mettre en images cette histoire, avec de très nombreuses scènes sous-marines tournées dans le grand studio européen dédiée à la chose (Lites, à Bruxelles). (FR)
Stephan Massis

Entretien avec le directeur de la photo Stéphan Massis, AFC, à propos de son parcours et de son travail sur "Tout schuss", de Stéphan Archinard et François Prévôt-Leygonie

Stephan Massis, récemment entré à l’AFC, nous raconte son parcours professionnel et, à l’occasion de la sortie le 13 janvier 2016 du film Tout schuss, réalisé par Stéphan Archinard et François Prévôt-Leygonie avec José Garcia dans le rôle principal, nous commente ses choix techniques et en particulier son expérience avec le laboratoire Amazing Digital Studios. (VJ)
Vincent Mathias

Entretien avec Vincent Mathias, AFC, à propos de ses essais de l’Alexa
Essais projetés au Cercle Rouge chez TSF

Lors de la soirée de lancement de la nouvelle caméra Alexa d’Arri chez TSF, le 30 septembre dernier, plusieurs séries d’essais nous ont été projetées dont celles de Vincent Mathias.
Vincent nous a montré un comparatif entre l’Alexa et le film 35 mm, à la fois projeté en numérique et également en argentique. Nous avons pu apprécier la complémentarité des essais de Vincent avec ceux réalisés par Arri et ceux de TSF.
Vincent Mathias

Entretien avec le directeur de la photographie Vincent Mathias, AFC à propos du film "Le Nom des gens" de Michel Leclerc
En sélection à la Semaine de la critique 2010

Vincent Mathias signe son troisième film en RED.

 Comment présenteriez vous ce nouveau film ?

Vincent Mathias : C’est une comédie romantique sur fond d’utopie politique et de questionnement sur l’origine des gens. Un film un peu inclassable. L’histoire d’un couple que tout oppose et qui va vivre une histoire d’amour intense. Le réalisateur Michel Leclerc a débuté comme monteur et puis réalisateur pour Télé Bocal, une télévision libre très engagée politiquement. Le Nom des gens est son second long métrage après J’invente rien.

Vincent Mathias

Entretien avec le directeur de la photographie Vincent Mathias à propos du film "Une affaire d’état" d’Eric Valette
par François Reumont

Recueillir les propos des directeurs de la photographie est l’une des nombreuses activités de l’AFC. A l’occasion du Festival de Cannes, par exemple, nous publions des entretiens se rapportant au travail de directeurs de la photographie ayant un film retenu dans l’une ou l’autre des sélections, qu’ils soient ou non membres de l’association.
C’est dans cet esprit que nous proposons de lire ci-après un entretien avec Vincent Mathias dans lequel d’une part il parle de son travail sur Une affaire d’état d’Eric Valette (sortie le 25 novembre 2009) et d’autre part il fait le point sur l’utilisation, pour ce film, de la caméra de cinéma numérique Red One.
Claire Mathon

Claire Mathon, AFC, revient sur ses choix pour mettre en images "Miséricorde", d’Alain Guiraudie
Par Céline Bozon, AFC et Hélène de Roux

« Tu ne vas pas prendre la route ce soir ? », et voici que le séjour de Jérémie dans son village d’enfance, où il est venu assister aux obsèques de son ancien patron, dure plus que prévu. A force d’arpenter la forêt automnale à la recherche de cèpes et de rendre des visites incongrues à ses copains d’enfance, il tisse une toile de désirs et de frustrations dont les fils semblent lui échapper.
 Pour leur troisième film ensemble après L’Inconnu du lac et Rester vertical, Alain Guiraudie et Claire Mathon nous replongent dans un (film) noir dont l’exploration est infinie, et dont les visages étonnés qui s’en détachent nous marqueront longtemps.
Claire Mathon
Claire Mathon

J’aime regarder les filles qui marchent sur la plage
Entretien filmé avec Claire Mathon, AFC, à propos de son travail sur "Portrait de la jeune fille en feu", de Céline Sciamma, par François Reumont pour l’AFC

Avec ce Portrait de la jeune fille en feu, Céline Sciamma propose une histoire d’amour insulaire féministe entre une peintre et son modèle au XVIIIe siècle. Une mise en abîme visuelle de l’artiste qui fond pour son modèle, regardant l’artiste et fond à son tour pour elle.
Claire Mathon
Claire Mathon

Sunset in Dakar
Entretien filmé avec la directrice de la photographie Claire Mathon, AFC, à propos de son travail sur "Atlantique", de Mati Diop, par François Reumont pour l’AFC

Dans une banlieue populaire de Dakar, les ouvriers du chantier d’une tour futuriste, sans salaire depuis des mois, décident de quitter le pays par l’océan pour un avenir meilleur. De mystérieuses fièvres s’emparent des filles du quartier... Voici l’argument du premier film de la réalisatrice franco-sénégalaise Mati Diop, également première femme africaine à participer, en 2019, à la course à la Palme d’or. (FR)
Claire Mathon

Entretien avec la directrice de la photographie Claire Mathon, AFC, à propos de son travail sur "Une vie violente", de Thierry de Peretti

Claire Mathon, AFC, porte des films singuliers, éclaire des premiers longs métrages puis accompagne fidèlement des réalisateurs tels que Maïwenn ou Alain Guiraudie. S’engageant avec sa caméra pour escorter la mise en scène, elle signe l’image d’Une vie violente, le 2e film du comédien et réalisateur Thierry de Peretti. Après Les Apaches, apprécié sur la Croisette en 2013, Thierry de Peretti revient à Cannes en sélection à la 56e Semaine de la Critique avec cette chronique corse, inspirée de faits réels et interprétée exclusivement par des comédiens du terroir.
Claire Mathon

La directrice de la photographie Claire Mathon, AFC, parle de son travail sur "Rester vertical", d’Alain Guiraudie

Filmer la nature et le rapport de l’homme avec elle est l’un des socles des films d’Alain Guiraudie. Après L’Inconnu du lac, qui remporte le prix de la mise en scène à Un certain regard en 2013, le réalisateur tourne son cinquième long métrage entre la Lozère, le Marais poitevin et Brest. Rester vertical, un film de loup, de paternité et de déchéance, concourt pour la Palme d’or de ce 69e festival de Cannes.
Claire Mathon

La directrice de la photographie Claire Mathon, AFC, parle de son travail sur "Les Deux amis", de Louis Garrel

Pour Les Deux amis, son premier long métrage comme réalisateur, Louis Garrel fait appel à la directrice de la photographie Claire Mathon, AFC. Elle a signé l’image d’un autre film présenté à Cannes en sélection officielle, Mon roi, de Maïwenn. Le travail de Claire Mathon sera de nouveau mis en lumière dans le film de Bruno Podalydès, Comme un avion, qui sortira en juin sur les écrans. Les Deux amis, dans lequel Louis Garrel interprète Abel, l’un des deux amis, est présenté en Séance spéciale à la Semaine de la critique et concourt pour la Caméra d’or. (BB)
Claire Mathon

La directrice de la photographie Claire Mathon, AFC, parle de son travail sur "Mon roi", de Maïwenn

C’est en 2006 et pour le premier film de Maïwenn, Pardonnez-moi, que Claire Mathon, AFC, devient directrice de la photographie. Elle a dernièrement éclairé le film d’Alain Guiraudie, L’Inconnu du lac, et le premier long métrage de Louis Garrel, Les Deux amis, en sélection à la Semaine de la critique. Après sa collaboration au cadre sur les deux derniers films de Maïwen, Claire Mathon signe l’image de son quatrième film, Mon roi, en Sélection officielle sur la Croisette. BB
Claire Mathon

La directrice de la photographie Claire Mathon parle de son travail sur "Trois mondes", de Catherine Corsini

Après des études de cinéma à l’Ecole Louis-Lumière, c’est avec Maïwenn et pour Pardonnez-moi que Claire Mathon éclaire son premier long métrage en 2006. Elle retrouve Maïwenn pour Le Bal des actrices et pour Polisse, au côté de Pierre Aïm, AFC. Elle a également fait l’image de Plein Sud (Sébastien Lifshitz), de La Vie au ranch (Sophie Letourneur) et de Angèle et Tony (Alix Delaporte).
Claire Mathon

Entretien avec le directeur de la photographie Pierre Aïm, AFC, et Claire Mathon à propos du film "Polisse" de Maïwenn

Pour son troisième long métrage, Maïwenn retrouve Pierre Aïm, AFC, qui avait éclairé Le Bal des actrices, et Claire Mathon qui cadre fidèlement tous les films de la réalisatrice. Outre cette complicité avec Maïwenn, Claire a éclairé, entre autres, Angèle et Tony d’Alix Delaporte et Plein Sud de Sébastien Lifshitz. L’expérience de Pierre Aïm sur des films très différents – depuis ses débuts en 1995 sur La Haine de Mathieu Kassovitz en passant par sa fidèle collaboration avec Samuel Benchetrit ou Antoine de Caunes – lui a permis d’aborder ce film de « fiction filmé comme un reportage où il n’est absolument pas question de lumière » avec beaucoup de sérénité.
Kate McCullough

Kate McCullough, ISC, explique ses choix pour la mise en images de "The Quiet Girl", de Colm Bairéad
Sage comme une image

Sélectionné dans la compétition "Premiers films", The Quiet Girl, de Colm Bairéad, est un drame dans l’Irlande rurale des années 1980, qui met en scène la vie d’une jeune fille dont les parents en difficulté l’envoient passer l’été chez un couple de cousins. Un film qui joue beaucoup sur les non dits et sur une fausse apparence de distance pour mieux révéler au cœur du récit beaucoup de secrets. Ce portrait très touchant du début de l’adolescence est interprété par la jeune Catherine Clinch qui irradie de talent sur l’écran. C’est aussi le deuxième film en gaélique pour la DoP irlandaise Kate Mc Cullough après le très beau Arracht, de Tom Sullivan (à Camerimage 2020). Notons que Kate a également un lien particulier avec la Pologne, puisqu’elle a fait ses études à l’école de cinéma de Łódź... (FR)
Seamus McGarvey

Festival Manaki Brothers Entretien avec Seamus McGarvey, BSC, ISC, ASC
Par François Reumont pour l’AFC

Seamus McGarvey, BSC, ISC, ASC, est un des invités d’honneur de la 44e édition du festival Manaki Brothers. Il vient recevoir le trophée de la Caméra 300 pour l’ensemble de sa carrière. Directeur de la photographie de plus de 50 longs métrages, on trouve à son actif notamment High Fidelity, de Stephen Frears, The Hours, de Stephen Daldry, Godzilla, de Gareth Edwards ou encore Anna Karénine et Reviens-moi, de Joe Wright. C’est d’ailleurs au côté de ce même réalisateur qu’il vient d’achever la série italienne "M" dédiée à la vie du dictateur Benito Mussolini. Il nous parle justement de ce tournage marathon de 130 jours, de l’imprévu sur un plateau, et de l’intelligence artificielle... (FR)
Chris Menges

Entretien avec le directeur de la photographie Chris Menges, BSC, ASC
Par François Reumont pour l’AFC

Chris Menges, BSC, ASC, est le seul directeur de la photographie au monde à avoir non seulement remporté deux Oscars de la "Cinematography", en 1984 et 1986 (La Déchirure et Mission, de Roland Joffé), mais aussi le Grand prix du Jury à Cannes, en 1988, pour Un monde à part, photographié par Peter Biziou. Film qu’il a réalisé et qui obtenait également le Prix d’interprétation féminine ex æquo pour ses trois comédiennes.
Amine Messadi
Amine Messadi

Virginie Surdej, SBC, et Amine Messadi, TSC, évoquent leur travail sur "Haut et fort", de Nabil Ayouch

Virginie Surdej, SBC, directrice de la photographie belge, obtient le Magritte de la Meilleure image pour Une famille syrienne, de Philippe Van Leeuw, AFC. Amine Messadi, TSC, directeur de la photo tunisien, a signé l’image de Sortilège, le long métrage du Tunisien Alaeddine Slim, présenté à la Quinzaine des Réalisateurs en 2019. Après avoir travaillé ensemble sur Razzia et Much Loved, c’est pour une troisième collaboration avec Nabil Ayouch que les deux opérateurs se retrouvent pour filmer Haut et fort, en Compétition officielle sur la Croisette. (BB)
Pierre Milon

Pierre Milon, AFC, revient sur le tournage en pleine mer de “Flo", de Géraldine Danon
Par Brigitte Barbier, pour l’AFC

Géraldine Danon signe la réalisation de son premier film avec un biopic rendant hommage à la navigatrice Florence Arthaud. Elle fait appel à Pierre Milon, AFC, pour mettre en image ce film aux décors magnifiques, dont le plus magique : la pleine mer. Pierre Milon rend de son côté hommage à cette beauté en signant une lumière et un cadre naturellement puissants, comme les flots affrontés par la navigatrice… Le film est projeté au Cinéma de la Plage au Festival de Cannes 2023, un bel hommage aussi puisque la sépulture de Florence Arthaud se trouve sur l’île Sainte -Marguerite, juste en face de la Croisette… (BB)
Pierre Milon

Le directeur de la photographie Pierre Milon, AFC, parle de son travail sur "L’Atelier", de Laurent Cantet

C’est par une image apparemment simple, discrète, mais surtout évidente que l’on pourrait reconnaître le travail de Pierre Milon, AFC. Il collabore fidèlement depuis une vingtaine d’années avec Robert Guédiguian et Laurent Cantet, Anne Villacèque et Lucas Belvaux. Sortis de l’IDHEC la même année, il tourne avec Laurent Cantet son premier long métrage en 2001, L’Emploi du temps, puis il enchaîne avec Vers le sud, Entre les murs, Foxfire confessions d’un gang de filles et tout dernièrement L’Atelier projeté dans la section Un certain regard de ce 70e Festival de Cannes. (BB)
Pierre Milon

Le directeur de la photographie Pierre Milon, AFC, parle de son travail sur "Une histoire de fou", de Robert Guédiguian

Depuis une vingtaine d’années, Pierre Milon, AFC, travaille sur les films de Lucas Belvaux, Laurent Cantet, Anne Villacèque et Robert Guédiguian. Il collabore avec ce dernier pour un sixième film Une histoire de fou et ne trahit pas le goût du réalisateur pour les lumières chaudes de Marseille. Guédiguian renoue avec ses origines en s’appuyant sur l’histoire réelle d’un jeune Arménien en 1921. (BB)
Pierre Milon

Entretien avec le directeur de la photographie Pierre Milon, AFC, à propos du film "Les Neiges du Kilimandjaro" de Robert Guédiguian

Pierre Milon, AFC, a photographié les quatre derniers films de Robert Guédiguian. Déjà sur la Croisette avec L’Armée du crime en 2009, Guédiguian nous offre avec Les Neiges du Kilimandjaro un retour à un style qui a longtemps marqué son cinéma et dont le public se souvient certainement avec Marius et Jeannette.
Inspirés d’un poème de Victor Hugo Les Pauvres gens, Les Neiges du Kilimandjaro mélange les comédiens fidèles des films de Robert Guédiguian – Ariane Ascaride, Jean-Pierre Darroussin, Gérard Meylan – à ceux de la nouvelle génération : Grégoire Leprince-Ringuet, Anaïs Demoustier, Adrien Jolivet... Avec le port de Marseille et le soleil, bien sûr, en toile de fond !
Pierre Milon

L’Armée du crime
de Robert Guédiguian, photographié par Pierre Milon, AFC

Directeur de la photo sur le film de Laurent Cantet Entre les murs, Palme d’or 2008, Pierre Milon revient à Cannes pour le film hors compétition de Robert Guédiguian L’Armée du crime. C’est sa troisième collaboration avec le réalisateur-producteur et une nouvelle expérience pour chacun d’eux, avec ce film d’époque et sa foisonnante distribution.
Le film se situe dans le Paris occupé par les Allemands, autour de résistants devenus des héros, partisans étrangers qui vont harceler les nazis pour défendre le pays qu’ils aiment et qui symbolise pour eux la liberté.
Pierre Milon

Entre les murs
de Laurent Cantet, photographié par Pierre Milon, AFC

Pierre Milon, AFC, est issu de l’avant-dernière promotion de l’IDHEC (au côté de Dominik Moll entre autres, dont il signera l’image de son premier film Intimité).
Très vite, il se met à travailler en tant qu’opérateur autant sur documentaires que sur court métrage. Le passage à la fiction se fait par l’intermédiaire de Philippe Faucon qui lui confie la lumière de trois téléfilms. Depuis, il a collaboré avec Eric Zonca (Le Petit voleur), Lucas Belvaux (La Trilogie et La Raison du plus faible) ou Robert Guédiguian (Lady Jane).
Il est à Cannes 2008 en compétition officielle avec Entre les murs, son troisième long métrage avec Laurent Cantet.
Pierre Milon

Entretien avec Pierre Milon, AFC, à propos du film "La Raison du plus faible" de Lucas Belvaux

Après avoir collaboré avec Lucas Belvaux sur la Trilogie (Cavale, Après la vie et Un couple épatant) et deux téléfilms, Pierre Milon retrouve le genre polar avec La Raison du plus faible.
Un polar qui commence comme un film de Ken Loach, plutôt à caractère social. Liège est le lieu unique de ce film. D’anciens hauts-fourneaux vont disparaître, les ouvriers se retrouvent au chômage et vont organiser un casse pour voler l’argent de la vente de l’acier faite aux Polonais. Un univers âpre, une image stylisée... Pierre nous parle de son expérience sur ce film.
Julia Mingo

La cheffe opératrice Julia Mingo parle de sa collaboration artistique sur "Raie Manta", d’Anton Bialas

Raie Manta, sélectionné à la Semaine de la Critique du 75e Festival de Cannes, est un court métrage qui propose une traversée de Paris à travers le portrait de trois personnages marginaux. Le triptyque est une forme privilégiée du réalisateur, Anton Bialas, qui lui a déjà valu plusieurs sélections en festival, comme la Berlinale avec A l’entrée de la nuit ou encore le FID Marseille avec Derrière nos yeux. Julia Mingo, la cheffe opératrice, nous parle de sa collaboration artistique autour de cet objet filmique sensible, à la croisée de la fiction et du cinéma expérimental. Au Festival de Cannes, Julia Mingo présente également son premier long métrage en tant que cheffe opératrice, Libre Garance !, de Lisa Diaz, dans la sélection Cannes Écrans Juniors, qui s’adresse aux jeunes publics. (MC)
Eponine Momenceau
Eponine Momenceau

Eponine Momenceau revient sur le tournage entièrement nocturne d’"Une nuit", d’Alex Lutz
Par Brigitte Barbier, pour l’AFC

C’est comme acteur et réalisateur que l’humoriste, metteur en scène et auteur Alex Lutz présente à Un Certain Regard son dernier film, Une nuit. Comme son titre l’indique, l’histoire de son quatrième long métrage suit les déambulations d’un couple - belle performance d’acteurs avec Karin Viard à ses côtés - durant une seule nuit. Eponine Momenceau, la directrice de la photographie qui avait été nommée aux César en 2015 pour son premier long métrage à la caméra - Deephan, de Jacques Audiard (Palme d’Or 2015) -, nous parle de l’image à inventer pour ce film, entièrement tourné du crépuscule à l’aube. Une nuit est présenté Hors compétition en clôture de la section Un Certain Regard au 76e Festival de Cannes. (BB)
Eponine Momenceau

La directrice de la photographie Eponine Momenceau parle de son travail sur "Dheepan", de Jacques Audiard

Déjà à Cannes pour son premier long métrage, Regarde les hommes tomber, Jacques Audiard présente par la suite trois autres films en Compétition : Un héros très discret, Prix du scénario en 1996, Un prophète, Grand Prix du jury en 2009, et De rouille et d’os, en 2012. Pour son septième long métrage, Dheepan, en Compétition officielle de ce 68e Festival cannois, Jacques Audiard a choisi un acteur débutant inconnu dans le rôle central, à la manière de Tahar Rahim et Reda Kateb dans Un prophète(BB)
Reed Morano

Entretien avec la directrice de la photographie Reed Morano, ASC, à propos de "Meadowland", son premier film en tant que réalisatrice

Dans un entretien filmé, en anglais, la directrice de la photographie Reed Morano, ASC, parle de Meadowland, sa première réalisation présentée dans la compétition Premier Film de Réalisateur. De mélanger les cartes, du travail de la caméra, du matériel, de la scène de la cuisine, de celle du bar, de ne jamais tourner avec des animaux et/ou des enfants, d’être une "ex-directrice de la photo"...
Robby Müller

Entretien avec Grimm Vandekerckhove, prix Robby Müller 2024

Le Festival international du film de Rotterdam, en association avec la NSC (Association néerlandaise des directeurs de la photographie), célèbre chaque année la mémoire du grand directeur de la photo Robby Müller en décernant le prix qui porte son nom à un cinéaste en devenir. Après Diego Garcia (directeur de la photo mexicain ayant notamment signé avec Darius Khondji, AFC, ASC, la série "Too Old to Die Young"), en 2020, ou Hélène Louvart, AFC, en 2023, c’est au tour cette année du directeur de la photo belge Grimm Vandekerckhove d’être honoré. On revient avec lui sur cette récompense, et sur son travail notamment avec le réalisateur belge Bas Devos pour lequel il a notamment signé l’image de deux films (Ghost Tropic, en 2019, et Here, en 2023). (FR)
Robby Müller

Entretien avec Claire Pijman, NSC, à propos de "Living the Light - Robby Müller", qu’elle a réalisé et photographié
"Le journal d’un artiste", par François Reumont pour l’AFC

Dans un documentaire touchant et original, la directrice de la photographie et réalisatrice néerlandaise Claire Pijman, NSC, offre un portrait du chef opérateur Robby Müller, NSC, collaborateur mythique de Wim Wenders, Jim Jarmusch et Lars Von Trier. Le film est bâti sur une série d’archives personnelles transmises à la réalisatrice par Robby Müller dans les dernières années de sa vie. La maladie l’empêchant alors de s’exprimer, c’est avant tout à travers ce journal intime tourné en vidéo 8 mm que l’artiste nous transmet un précieux testament, plusieurs cinéastes venant en complément partager leur souvenirs. (FR)