Pierre Aim, AFC, et Samuel Benchetritt se connaissent bien. Depuis la comédie loufoque Janis and John, en 2003, avec François Cluzet, Marie Trintignant et Sergi Lopez, ils ont signé ensemble deux autres films. Ils se retrouvent cette année en Sélection officielle Hors compétition pour Asphalte, un film choral qui se déroule entièrement dans une barre d’immeubles avec au casting Isabelle Huppert, Valeria Bruni Tedeschi, Gustave Kervern et… Michael Pitt dans le rôle inattendu d’un astronaute. (FR)
Christophe Beaucarne, AFC, SBC, collabore avec de fidèles réalisateurs qui font appel à son talent pour la plupart de leurs films. La liste de ces réalisateurs, aux univers très différents – les frères Larrieu, Anne Fontaine, Bruno Podalydès, Mathieu Amalric –, s’est étoffée dernièrement avec le nom de Christophe Gans. Le travail de Christophe Beaucarne pour La Belle et la bête a été nommé aux César 2015. Après Mr Nobody, Le Tout Nouveau Testament, de Jaco Van Dormael, en sélection à la Quinzaine des réalisateurs, a été l’occasion pour Christophe Beaucarne d’une deuxième collaboration avec son compatriote belge. (BB)
Avec Roger Deakins, Ed Lachman est sans doute la deuxième légende de l’image de film en compétition cannoise. Le chef opérateur et réalisateur natif du New Jersey viendra nous proposer avec son ami Todd Haynes un film un peu à part dans le paysage cinématographique de 2015. Un film tourné en super 16, recréant le New York des années 40, réunissant Cate Blanchett et Rooney Mara. Une occasion pour lui de nous faire partager son amour de la pellicule. (FR)
Après le succès international de Blue Ruin en 2013, un sympathique film de vengeance autoproduit, réalisé et mis en images en Canon C300 par le chef opérateur et réalisateur Jeremy Saulnier, la Croisette va découvrir en première mondiale Green Room, son nouveau thriller. Cette histoire, qui met en scène un groupe de Punks et ses démêlés avec une bande de Skinheads, débarque avec beaucoup d’attente à la Quinzaine des réalisateurs. C’est le chef opérateur américain Sean Porter qui l’a cette fois-ci mise en images. (FR)
Thomas Favel, sorti du département Image de La fémis en 2007, travaille avec Jean-Sébastien Chauvin, Yann Gonzalez, Shanti Masud, Davy Chou..., des réalisateurs à la recherche d’un cinéma fantaisiste et non naturaliste, très influencés par l’art contemporain. C’est autour de cette inspiration commune qu’il rencontre Benoît Forgeard qui lui propose son premier long métrage, Gaz de France.
Si le CV du chef opérateur danois Kasper Tuxen est surtout rempli de spots publicitaires prestigieux (Louis Vuitton avec David Bowie, Hennessy, BMW...), il a également déjà éclairé deux longs métrages (Beginners, de Mike Mills et The Wait de M. Blash). Après avoir travaillé une première fois avec le réalisateur Gus Van Sant sur une série télé (Boss), il signe aujourd’hui l’image de The Sea of Trees, un mystérieux conte forestier sur la survie où le comédien oscarisé Matthew McConaughey côtoie le plus américain des acteurs nippons, Ken Watanabe. (FR)
Si pour beaucoup Slawomir Idziak, PSC, reste associé à l’image de Trois couleurs bleu, de son compatriote Kristof Kieslowski, en 1993, le chef opérateur polonais a depuis connu une carrière internationale prestigieuse (aux côtés d’Andrew Niccol sur Gattaca, de Ridley Scott sur Black Hawk Down ou David Yates sur Harry Potter et l’ordre du Phoenix). Il revient aujourd’hui sur le devant de la scène cannoise avec Une histoire d’amour et de ténèbres, l’adaptation très attendue du roman éponyme d’Amos Oz par la comédienne israélienne Natalie Portman. (FR)
Georges Lechaptois exerce son métier de directeur de la photographie depuis 1993, aussi bien sur des fictions que sur des documentaires ou de la publicité. Une grosse partie de sa carrière a été vouée à la publicité mais il travaille plus souvent sur des longs métrages depuis Belle épine, le premier long métrage de Rebecca Zlotowski sorti en 2010. Il a récemment éclairé le premier long métrage de Zoltan Meyer tourné en Chine, Voyage en Chine. (BB)
Sylvain Verdet est partenaire du réalisateur Clément Cogitore depuis plusieurs années. Il l’a accompagné sur divers courts métrages, documentaires et œuvres d’art vidéo avant de passer cette année à un premier long métrage. Un film de guerre contemporain mettant en scène un groupe de soldats français en mission dans les montagnes afghanes. Ni le ciel ni la terre est sélectionné à la Semaine de la critique et concourt pour la Caméra d’or. (FR)
Formé à L’ENS Louis-Lumière (Cinéma promotion 1999) et après avoir fait ses armes à l’image en tant qu’assistant opérateur, Frédéric Serve compte à son actif une quinzaine de courts métrages. Sa carrière de directeur de la photo débute en 2008 avec Un sourire malicieux éclaire son visage, de Christelle Lheureux. Après La Fin du silence, de Roland Edzard, sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs en 2010, et venant de terminer L’Astragale, de Brigitte Sy, il a photographié Cosmodrama, de Philippe Fernandez, programmé à Cannes cette année par l’ACID. (JNF)
Darius Khondji AFC, ASC, renouvelle sa collaboration avec Woody Allen pour la cinquième fois avec Irrational Man, en Sélection officielle Hors compétition à ce 68e Festival de Cannes. Après avoir travaillé dernièrement sur plusieurs films d’époque – The Immigrant, de James Gray, Midnight in Paris et Magic in the Moonlight, de Woody Allen, et The Devil You Know, pilote réalisé par Gus Van Sant pour une série –, Darius avoue retrouver avec beaucoup de plaisir un univers contemporain.
Irina Lubtchansky a longtemps travaillé avec le directeur de la photo William Lubtchansky comme assistante caméra. En 2009, alors qu’elle s’apprête à cadrer le film de Jacques Rivette, 36 vues du Pic Saint-Loup, au côté de son père, la santé de celui-ci décline et Willy demande à sa fille de faire le film seule. Ce premier long métrage à la lumière, tourné dans les studios de Cinecittà, sera suivi de deux collaborations avec Romain Goupil, Les Mains en l’air et Les Jours venus.
Aux côtés de Philippe Garrel, pour la première fois de sa longue carrière, Renato Berta, AFC, s’est offert un voyage dans le passé en tournant en Scope noir et blanc 35 mm. Une méthode de travail unique en 2015 pour donner naissance à un film qui semble tout droit sorti des années 1970.
David Chizallet sort du département Image de La fémis en 2006 et collabore pour la première fois avec Elie Wajeman – lui-même sorti de La fémis en 2008 – sur un court métrage, Los Angeles. Puis il éclaire son premier long métrage, Alyah, sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs à Cannes en 2012.
Guillaume Schiffman fait équipe pour la seconde fois avec la réalisatrice et comédienne Emmanuelle Bercot sur La Tête haute, un drame qui met en scène douze années de la vie d’un jeune garçon délinquant et le travail pour l’aider à s’en sortir.