Revue de presse

Les chaînes de télévision françaises s’intéressent à leur empreinte écologique
Par Guillaume Fraissard

Le Monde, 30 octobre 2010

Aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, l’industrie audiovisuelle et cinématographique surveille déjà ses émissions de CO2.
L’industrie audiovisuelle française veut passer au vert. Réunies au sein d’Ecoprod, un collectif créé pour encourager les bonnes pratiques environnementales dans le cinéma et la télévision, TF1 et France Télévisions entendent réduire les nuisances de leurs activités envers la nature.

Pompéi s’effondre, symbole d’une Italie en état de catastrophe culturelle
Par Philippe Ridet

Le Monde, 13 novembre 2010

La Maison des gladiateurs et ses fresques qui s’effondrent entièrement, dimanche 7 novembre, à Pompéi, faute d’un entretien constant. Le tapis rouge du Festival du cinéma de Rome envahi par des centaines de manifestants protestant, le jour de l’inauguration, contre les coupes dans la culture. Le Musée d’art moderne de Naples qui ne parvient plus à payer ses factures d’électricité et menace de réduire ses heures d’ouverture. L’Opéra qui a dû revoir à la baisse les contrats des techniciens. Tous ces événements disent " l’état de catastrophe culturelle " qui menace aujourd’hui l’Italie.

Quand les séries prennent la lumière cinéma
Une enquête d’Anne-Laure Bell sur le travail des directeurs de la photographie sur les séries télévisées

Le film français, 5 novembre 2010

Si le renouveau de la série française existe, la facture de ses images n’y est pas étrangère. Nombre d’entre elles ont été conçues par des directeurs de la photographie qui travaillent tant pour le cinéma que pour la télévision. Font-il le même travail pour ces deux supports ?

Un palmarès historique pour Kodak aux Etats-Unis

L’American Cinematographer – véritable " bible américaine " au service de l’image que tous les professionnels connaissent et apprécient – vient de publier la liste des dix films ayant la meilleure cinématographie de la dernière décennie : Il faut sauver le soldat Ryan, There Will Be Blood, No Country for Old Men, La Cité de Dieu, American Beauty… Un palmarès ô combien prestigieux ! remporté par Le Fabuleux destin d’Amélie Poulain, photographié par Bruno Delbonnel, AFC, ASC !

La fin du UK Film Council provoque un tollé dans le cinéma britannique
par Marc Roche

Le Monde, 5 août 2010

L’organisme a financé plus de 900 films en dix ans, dont plusieurs superproductions. Le nouveau ministre britannique de la culture, Jeremy Hunt, est un sabreur de coûts zélé. Dans le cadre de la politique d’austérité du gouvernement conservateur/libéral-démocrate et dans un souci de rupture avec l’héritage travailliste, ce défenseur de l’orthodoxie financière a décidé la suppression du UK Film Council (UKFC), le conseil du film britannique, principale organisation de distribution des subventions publiques au septième art.

Les projectionnistes des cinémas UGC menacés par le passage au numérique
Par Chloé Baïze

Le Monde, 13 juillet 2010

Panique dans les salles obscures ce week-end. Une grève nationale organisée par les projectionnistes a paralysé le groupe UGC, deuxième réseau de cinémas en France. A Paris, à Lille ou encore à Nantes, le mouvement a perturbé plusieurs séances de cinéma, dans une quinzaine de salles, samedi 10 et dimanche 11 juillet. Cette mobilisation fait suite à celle du 30 juin dernier, qui avait aussi bloqué certains complexes.

La filière technique du cinéma en grand danger
par Clarisse Fabre

Le Monde, 23 juin 2010

Les métiers de l’ombre du cinéma et de l’audiovisuel sont plus fragiles que jamais : les fabricants de pellicules de film, les techniciens de l’image et du son, les fournisseurs de matériel de tournage, etc., subissent la crise économique mais, surtout, encaissent le choc du passage au numérique (production des films, exploitation en salles...).
Remis à la présidente du Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC), Véronique Cayla, vendredi 18 juin, un audit sur " les industries techniques du cinéma et de l’audiovisuel " donne un coup de projecteur sur cette filière qui emploie plus de 10 000 personnes.

Vive le cinéma !
Un dossier du "Parisien Economie"

A l’occasion de la Fête du cinéma, le supplément " Economie " du quotidien Le Parisien daté du lundi 21 juin 2010 laisse une bonne place, parmi ses 21 pages, à un dossier consacré par Catherine Graciet, Chloé Coursager et Carole Guéchi au cinéma français.
Ceux-ci soulignent qu’au-delà un optimisme relatif provoqué par la progression depuis deux ans du nombre de spectateurs se rendant dans les salles, et à la Fête toute proche, « en coulisse, les professionnels sont inquiets pour leur avenir. Le cinéma indépendant peine à trouver des financements. La faute notamment aux chaînes de télé qui préfèrent investir dans les séries et le sport. »

Pierre Etaix fête la libération de ses films
par Isabelle Regnier

Le Monde, 26 mai 2010

Pierre Etaix, 81 ans, est un homme heureux. Venu présenter, mercredi 19 mai, à Cannes, la version restaurée du Grand amour, une comédie qu’il a réalisée en 1969, l’ancien " gagman " et dessinateur pour Jacques Tati a pu fêter la libération des cinq longs métrages qu’il a coécrits avec Jean-Claude Carrière dans les années 1960 (Le Soupirant, Yoyo, Tant qu’on a la santé, Le Grand amour) et en 1971 (Pays de Cocagne). Un imbroglio juridique avait privé les auteurs de leurs droits et interdit toute diffusion de leurs œuvres depuis près de vingt ans.

La mémoire numérique n’est pas immortelle, prévient l’Académie
par Hervé Morin

Le Monde, 3 avril 2010

Un rapport souligne le risque d’amnésie engendré par le vieillissement prématuré des supports de données numériques. « Les données que nous voulons garder vont-elles s’effacer ? »
Tel est le sous-titre d’un rapport commun des Académies des sciences et des technologies intitulé " Longévité de l’information numérique ", rendu public lundi 29 mars. On croit à tort que les données numériques peuvent être conservées indéfiniment.

A propos de la reprise d’"Extérieur, nuit", de Jacques Bral
Par Jean-Luc Douin

Le Monde, 27 janvier 2010

On a dit et redit que Mai 68 n’avait pas engendré de films en phase avec l’époque. Dans les décennies qui suivirent, les manifs, grèves, débats, mais aussi l’empreinte laissée sur la société française ont néanmoins inspiré des œuvres mineures, aux héros hantés par le désenchantement, le désarroi de ne pas vivre dans un monde conforme à leurs désirs, voire habités par l’espoir de bousculer les mœurs.

UGC ne se projette pas dans le numérique
par Anastasia Lévy

Libération du 20 janvier 2010

Le film de James Cameron, exploité à la fois en 2D et 3D (relief), a révélé une exploitation à deux vitesses. En France, seules 650 salles sont équipées de projecteurs numériques, sur les 5 418 salles actives. Ce qui signifie que moins de 12% des salles ont potentiellement pu diffuser le film en trois dimensions. Pour la première fois de manière notable, il existe une réelle différence dans les entrées en 2D et en 3D. Alors qu’il est diffusé dans 450 salles en 3D, pour le double de salles au total, les premières ont engrangé 65 % des entrées.

Nouvelle année record pour les cinémas français

AFP, 18 décembre 2009

Les salles de cinéma s’apprêtent à boucler une excellente année 2009 avec quelque 200 millions d’entrées, soit la plus forte fréquentation depuis près de trente ans, selon des estimations du CNC.

Eric Gautier, AFC, à l’honneur dans les pages du quotidien "Libération"

Le quotidien Libération, qui consacre habituellement sa dernière page au portrait d’une personnalité digne d’intérêt, trace, dans son édition du mardi 3 novembre, celui de notre confrère le directeur de la photographie Eric Gautier, AFC.
« Eric me fait penser au premier poisson qui a mis l’œil dehors car il avait par hasard des pattes », dit de lui avec humour le réalisateur Alain Resnais, dont Eric a photographié le dernier film, Les Herbes folles. Et Alain Resnais de s’expliquer : « Curieux et ouvert à tout, dépourvu d’a priori, Eric sort perpétuellement la tête pour voir si c’est mieux de vivre dans ou hors de l’eau ».

Une Mostra en colère s’ouvre à Venise
par Eric Jozsef pour le journal Libération

Festival. Les coupes dans les subventions ont ligué les réalisateurs italiens contre Berlusconi.

La 66e édition de la Mostra de Venise, qui s’ouvre ce soir au Lido avec Baaria de Giuseppe Tornatore, s’annonce agitée. Aux abords de la lagune, le monde du cinéma italien est sur le pied de guerre après la décision du gouvernement Berlusconi de tailler drastiquement dans les financements publics. Au point que le boycottage pur et simple du festival a été envisagé, par la profession. « Nous avons toujours connu des manifestations de ce type » a cherché à minimiser le directeur Marco Müller, qui doit par ailleurs faire face à un budget encore réduit à l’étuvée, un nouveau Palais du cinéma toujours en chantier et à une fête du cinéma de Rome dont l’ouverture, fixée au 15 octobre, a été cette année légèrement avancée.