Les Entretiens AFC

Michel Abramowicz
Barry Ackroyd

Entretien avec Barry Ackroyd, BSC, "Hommage Pierre Angénieux" 2023
"Laisse-moi zoom zoom jazz", par François Reumont pour l’AFC

Le lauréat de l’Hommage Pierre Angénieux 2023 est un cinéaste qui aime le mouvement. Ayant fait ses armes dans le documentaire, sa passion pour l’image l’amène à croiser le chemin du grand réalisateur britannique Ken Loach qui lui propose de signer les images de Riff Raff, en 1991. C’est avec ce dernier qu’il va faire équipe sur plusieurs films majeurs (Raining Stones, Ladybird, My Name is Joe...) jusqu’à remporter la Palme d’or en sa compagnie avec Le vent se lève, en 2006. Changeant de direction par la suite, il collabore avec Paul Grenngrass (United 93, Captain Philips) et la cinéaste Kathryn Bigelow, dont il signe notamment Démineurs et Detroit. Barry Ackroyd, BSC, revient avec nous sur sa carrière exceptionnelle et nous parle de sa manière de faire du cinéma. (FR)
Pierre Aïm

Entretien avec Pierre Aïm, AFC, à propos de "Boy from Heaven", de Tarik Saleh

Après Le Caire confidentiel, Tarik Saleh, réalisateur suédois d’origine égyptienne, poursuit son exploration du film de genre. Il glisse vers le drame plus réaliste pour Boy from Heaven mais nous tient toujours en haleine avec, cette fois-ci, une guerre de pouvoir au cœur de l’islam sunnite. Le chef opérateur Pierre Aïm, AFC, qui a déjà collaboré avec Tarik Saleh pour Le Caire confidentiel, propose une image plus retenue, naturaliste qui nous pousse à effacer la frontière entre réalité et fiction. Boy from Heaven est présenté en Compétition officielle au 75e Festival de Cannes. (BB)
Pierre Aïm

Entretien avec Pierre Aïm, AFC, à propos de "Cette musique ne joue pour personne", de Samuel Benchetrit

Cette musique ne joue pour personne est le 7e long métrage de Samuel Benchetrit dont Pierre Aïm, AFC, son fidèle collaborateur, a signé l’image.
Pierre Aïm éclaire depuis une trentaine d’années de nombreux films, ceux de Mathieu Kassovitz, d’Antoine de Caunes ou encore de Maïwen. Cette musique ne joue pour personne est présenté au 74e Festival de Cannes dans la section Cannes Première. (BB)
Pierre Aïm

Entretien avec Pierre Aïm, AFC, à propos de "Sympathie pour le diable", de Guillaume de Fontenay
Retour à Sarajevo

Pour les besoins de Sympathie pour le diable, le premier film de Guillaume de Fontenay (réalisateur québecois venu à l’origine du théâtre), Pierre Aïm s’est lancé dans une reconstitution très réaliste du siège de Sarajevo. Le film, sorti en fin d’année 2019 à Paris, est sélectionné cette année à Camerimage en compétition "Premier film de réalisateur." Il vient nous parler de ses influences sur ce film, de faux reportage de guerre et de fumée de cigares... (FR)
Pierre Aïm

Le directeur de la photographie Pierre Aïm, AFC, parle de son travail sur "Asphalte", de Samuel Benchetritt
Histoires de voisins et d’astronaute

Pierre Aim, AFC, et Samuel Benchetritt se connaissent bien. Depuis la comédie loufoque Janis and John, en 2003, avec François Cluzet, Marie Trintignant et Sergi Lopez, ils ont signé ensemble deux autres films. Ils se retrouvent cette année en Sélection officielle Hors compétition pour Asphalte, un film choral qui se déroule entièrement dans une barre d’immeubles avec au casting Isabelle Huppert, Valeria Bruni Tedeschi, Gustave Kervern et… Michael Pitt dans le rôle inattendu d’un astronaute. (FR)
Pierre Aïm

Entretien avec le directeur de la photographie Pierre Aïm, AFC, et Claire Mathon à propos du film "Polisse" de Maïwenn

Pour son troisième long métrage, Maïwenn retrouve Pierre Aïm, AFC, qui avait éclairé Le Bal des actrices, et Claire Mathon qui cadre fidèlement tous les films de la réalisatrice. Outre cette complicité avec Maïwenn, Claire a éclairé, entre autres, Angèle et Tony d’Alix Delaporte et Plein Sud de Sébastien Lifshitz. L’expérience de Pierre Aïm sur des films très différents – depuis ses débuts en 1995 sur La Haine de Mathieu Kassovitz en passant par sa fidèle collaboration avec Samuel Benchetrit ou Antoine de Caunes – lui a permis d’aborder ce film de « fiction filmé comme un reportage où il n’est absolument pas question de lumière » avec beaucoup de sérénité.
Pierre Aïm

Jaffa
de Keren Yedaya, photographié par Pierre Aïm, AFC

C’est en collaborant avec Mathieu Kassovitz (Métisse, La Haine, Assassin) que Pierre Aïm a démarré une carrière de directeur de la photographie de long métrage. Il a ensuite photographié plusieurs films d’Antoine de Caunes, de Samuel Benchetrit puis, dernièrement, il a travaillé sur Bienvenue chez les Ch’tis et Le Bal des actrices.
Avec Jaffa de l’Israélienne Keren Yedaya, il expérimente une image stylisée pour un film engagé, politique et populaire.
Hichame Alaouié
Hichame Alaouié

Hichame Alaouié, SBC, évoque sa collaboration avec François Ozon sur "Tout s’est bien passé"

Hichame Alaouié, SBC, a reçu le Prix Lumière de la Meilleure image en 2021 pour son travail sur Été 85, un film de François Ozon sorti en 2020. Puis il enchaine une seconde collaboration avec lui pour Tout s’est bien passé et évoque le travail particulier d’un réalisateur aux commandes de la caméra. Le film est présenté en Compétition officielle du 74e Festival de Cannes. (BB)
Robert Alazraki

Face-à-face mythique
Entretien avec le directeur de la photographie Robert Alazraki, AFC, à propos des "Plus belles années d’une vie", de Claude Lelouch

Un demi-siècle de cinéma, une cinquantaine de films pour chacun ! Claude Lelouch approche avec Les Plus belles années d’une vie (49e long métrage), hors compétition de ce 72e Festival de Cannes, la cinquantaine de films sur 50 ans de cinéma. De son côté, le directeur de la photographie Robert Alazraki, AFC, a accompagné de nombreux cinéastes, dont Yves Robert, Elie Chouraqui, Laurent Heynemann, Alexandre Arcady, Coline Serreau… en 50 ans de cinéma, impossible de tous les nommer !
José Luis Alcaine

Entretien avec José Luis Alcaine à propos de "Madres paralelas", de Pedro Almodóvar
Une vidéo de François Reumont pour l’AFC

Projeté Hors compétition lors de la soirée d’ouverture de Camerimage, le nouveau film de Pedro Almodóvar présente le portrait émouvant d’une jeune maman de 45 ans. Incarnée avec grâce par Penelope Cruz (Prix d’interprétation féminine au dernier Festival de Venise), cette dernière est vite confrontée à une question très grave au sujet de son nourrisson. Tourné à Madrid en majorité en studio, le film est signé José Luis Alcaine, fidèle parmi les fidèles du réalisateur ibérique. (FR)
José Luis Alcaine

Almodovar ouvre ses portes
Entretien filmé avec le directeur de la photographie José Luis Alcaine à propos de son travail sur "Douleur et gloire", de Pedro Almodóvar, par François Reumont pour l’AFC

Œuvre autobiographique sur son enfance, comme pouvait l’être La Mauvaise éducation (2003), Douleur et gloire voyage entre passé (recomposé) et présent de la vie d’un réalisateur-écrivain sur la touche... Antonio Banderas prête son physique de cinquante-neuf ans au cinéaste castillan, qui pousse la mise en scène jusqu’à l’installer dans la re-création exacte de son propre appartement. José Luis Alcaine, fidèle directeur de la photographie d’Almodovar, nous fait partager le tournage de ce film chargé d’émotions.
José Luis Alcaine
José Luis Alcaine

"Sierra pas torride", par François Reumont pour l’AFC Entretien avec le directeur de la photographie José Luis Alcaine à propos de son travail sur "Todos lo saben", d’Asghar Farhadi

Après la France, décidant de tourner son nouveau film en Espagne, le cinéaste iranien Asghar Farhadi s’est lancé dans un thriller familial qui évoque à la fois la tragédie classique théâtrale et le western. Un huis clos familial dans un village de la sierra madrilène, entre vendanges, passions et jalousies. C’est le grand chef opérateur espagnol (et francophone) José Luis Alcaine qui ouvre la compétition de Cannes 2018 avec cet authentique feu d’artifice d’acteurs et de cinématographie. (FR)
Evgenia Alexandrova

80e édition de la Mostra de Venise Evgenia Alexandrova, AFC, revient sur les défis du tournage de "Sem Coração", de Nara Normande et Tião
"Dernier été à Bahia", par François Reumont, pour l’AFC

Coréalisé par Nara Normande et Tião, le film Sem Coração plonge dans les souvenirs des deux metteurs en scène, et fait suite à un premier court métrage éponyme sélectionné à Cannes en 2014. Pour ce long métrage tourné dans la région du Nordeste brésilien, en bord de mer, c’est la directrice de la photo Evgenia Alexandrova, AFC, qui est derrière la caméra. Elle nous explique le défi d’aller tourner dans ce pays qu’elle a découvert avec ce projet et comment elle a mis en image cette histoire d’amour entre deux jeunes filles. Le film est en compétition dans la section Orizzonti à la 80e Mostra de Venise. (FR)
Evgenia Alexandrova

Evgenia Alexandrova, AFC, parle de son travail sur le documentaire "Machtat", de Sonia Ben Slama
Par Brigitte Barbier, pour l’AFC

Machtat, de la Franco-Tunisienne Sonia Ben Slama, est un documentaire intimiste entrecoupé de scènes de mariages traditionnels très démonstratifs. Un premier long métrage documentaire qu’Evgenia Alexandrova, AFC, a accompagné seule avec sa caméra. Le film est présenté par l’ACID, une section parallèle du Festival de Cannes 2023. (BB)
Evgenia Alexandrova
Evgenia Alexandrova

Evgenia Alexandrova évoque son travail sur "Mi iubita, mon amour", de Noémie Merlant

Mi iubita, mon amour, de Noémie Merlant, était programmé dans les Séances Spéciales de la Sélection officielle du 74e Festival de Cannes. Evgenia Alexandrova, sa directrice de la photographie – issue de La Fémis en 2016 –, évoque dans le texte qui suit sa rencontre avec la réalisatrice et revient sur leurs partis pris de mise scène et en images du film, comme sur ses choix artistiques et techniques. (NDLR)
Naomi Amarger

Naomi Amarger revient sur le tournage de "Divertimento", de Marie-Castille Mention-Schaar

Pour son nouveau film, Divertimento, sorti en salles mercredi 25 janvier, Marie-Castille Mention-Schaar a confié l’image à Naomi Amarger, qui fut comédienne pour deux de ses précédents films. Récemment passée de l’autre côté de la caméra après son cursus à l’ENS Louis-Lumière, la cheffe opératrice nous raconte son parcours et sa première expérience de long métrage, pour ce film inspirant retraçant les débuts de la cheffe d’orchestre Zahia Ziouani et de sa sœur violoncelliste Fettouma Ziouani, et leur combat en tant que jeunes femmes pour se faire accepter dans un milieu encore très masculin… (MC)
Michel Amathieu
Thierry Arbogast

Entretien avec le directeur de la photographie Thierry Arbogast, AFC, à propos de son travail sur "Notre-Dame du Nil", d’Atiq Rahimi
Suivi d’un témoignage de Karine Feuillard, DIT

Après Syngué Sabour, en 2012, Atiq Rahimi a fait appel pour la deuxième fois à Thierry Arbogast pour filmer l’adaptation du roman éponyme de Scholastique Mukasonga. Cette histoire, entre roman d’initiation et tragédie sanglante, collines ensoleillées, aubes de pluie et forêt onirique, se déroule dans les années 1970 au Rwanda, au sein d’un institut catholique accueillant des jeunes filles de la bonne société loin de la ville.
Thierry Arbogast

"Valérian" et les mille LEDs
Entretien avec Thierry Arbogast, AFC, par François Reumont

Tandis que le film de Luc Besson, adapté de la bande dessinée culte de Christin et Mezières, continue son long travail d’effets spéciaux et de postproduction, les premières bandes annonces et reportage sur le tournage apparaissent sur le Net. Thierry Arbogast, AFC, fidèle parmi les fidèles de Luc Besson et d’Europa Corp, est bien sûr aux manettes de l’image sur le film. Déjà directeur de la photographie il y a 20 ans sur Le 5e élément, il revient avec nous sur les particularités de ce nouveau "space opéra".
Eli Arenson

Eli Arenson nous parle de son travail sur "Lamb", de Valdimar Jóhannsson
Agnus Dei

Avec Lamb, le réalisateur Valdimar Jóhannsson nous offre une sorte de conte fantastique dans la veine des légendes de son pays natal, l’Islande. L’isolement, la nature et les animaux sont les piliers dramatiques de cette histoire qui met en scène un couple d’éleveur marqué par la perte jadis d’un être cher... Un film mis en image en scope, dans une vallée extrêmement reculée, par Eli Arenson.
Katelin Arizmendi

Sois belle et n’avale rien
La directrice de la photographie américaine Katelin Arizmendi parle de son travail sur "Swallow", de Carlo Mirabella-Davis

Avec ce premier film baptisé Swallow, le réalisateur Carlo Mirabella-Davis propose le portrait d’une jeune femme atteinte de trouble compulsif du comportement alimentaire. Mais c’est aussi l’histoire d’une jeune femme en quête de liberté et de vérité dans un monde très artificiel. La directrice de la photographie américaine Katelin Arizmendi nous invite à en découvrir les coulisses...
Luis Arteaga

Le directeur de la photographie Luis Arteaga, parle de son travail avec Mathieu Vadepied sur "Tirailleurs"
La guerre en VO

Pour son deuxième long métrage en tant que réalisateur (et après avoir réalisé une partie de la série "En thérapie"), l’ex-directeur de la photographie Mathieu Vadepied a choisi de raconter l’aventure de Sénégalais catapultés sous les drapeaux en 1914. Interprété à l’écran par Omar Sy (qu’il a notamment photographié sur Intouchables) et Alassane Diong, qui incarne son fils, le film se veut comme l’étude de personnages soudain plongés dans un contexte inconnu, plutôt qu’une re-création minutieuse de l’affrontement dans les tranchées de Verdun. Luis Arteaga s’occupe de mettre en image ce film qui se veut tout sauf épique... (FR)
Yorgos Arvanitis
Marine Atlan

Marine Atlan revient sur sa mise en images du film d’Alexis Langlois, "Les Reines du drame"
Par Hélène de Roux

2055 : le youtubeur Steevy Shady retrace pour ses followers la passion tourmentée entre Mimi Madamour, starlette née d’un télé-crochet type Nouvelle Star, et Billie, rockeuse punk qui se produit en club lesbien, du début des années 2000 à 2015, puis 2055. De l’ascension fulgurante à la disgrâce de l’une puis de l’autre, cette comédie musicale étincelante convoque les références pop clinquantes et mélange les époques et les régimes d’images de manière jouissive, pour peindre, sous ses dehors de parodie, une histoire d’amour des plus politiques. (HdR)
Marine Atlan
Marine Atlan

La cheffe opératrice Marine Atlan parle de son travail sur "Nos cérémonies", de Simon Rieth

Présenté à la Semaine de la Critique au 75e Festival de Cannes, Nos cérémonies est le premier long métrage de Simon Rieth. Loin de la timidité d’une première œuvre pourtant, le film propose une grande richesse de couleurs et de contrastes mais également de thèmes, naviguant avec brio entre le drame familial et le film de genre. Marine Atlan, la cheffe opératrice, nous parle de son travail sur ce projet. (MC)
Jérémie Attard

Avis de tempête pour Lila
Entretien avec le directeur de la photographie Jérémie Attard à propos de son travail sur "Tu mérites un amour", d’Hafsia Herzi

Jérémie Attard obtient en 2013 un BTS audiovisuel. Après plusieurs courts métrages comme assistant opérateur, il travaille comme 2e assistant caméra sur C’est qui cette fille (2017), de Nathan Silver, un film américain tourné à Paris et éclairé par Sean Price Williams, le chef opérateur des frères Safdie (Good Time). Avec Abdellatif Kechiche et pour Mektoub, My Love : Canto Uno, Jérémie assiste le chef opérateur Marco Graziaplena, poste de 1er assistant qu’il continue d’occuper sur le deuxième opus Mektoub, My Love : Intermezzo. Présent également en postproduction, il supervise les effets visuels.