Les Entretiens AFC

Luc Pagès

Le directeur de la photographie Luc Pagès, AFC, parle de son travail sur "Tour de France", de Rachid Djaïdani

Pour son deuxième long métrage, Rachid Djaïdani, boxeur, acteur, documentariste et écrivain, a fait appel au directeur de la photographie Luc Pagès, AFC. Ce dernier est le fidèle collaborateur de Jacques Maillot – Nos vies heureuses, Les Liens du sang, La Mer à boire. Il a également réalisé A+ Pollux, long métrage sorti en 2002.
Rachid Djaïdani, déjà sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs en 2012 pour Rengaine, réunit Gérard Depardieu et Sadek pour ce Tour de France, et revient sur la Croisette, toujours à la Quinzaine des réalisateurs, pour ce 69e Festival de Cannes. (BB)
Antonio Paladino

Antonio Paladino revient sur sa première expérience en fiction et en noir et blanc pour "Dance First", de James Marsh
par François Reumont

Dance First est la première incursion dans le long métrage pour Antonio Paladino, chef opérateur berlinois habitué jusqu’ici aux tournages publicitaires. Il a la chance d’avoir été choisi par le réalisateur britannique James Marsh, déjà lauréat d’un Oscar dans la catégorie Meilleur documentaire en 2009 avec Man on Wire. Le film, qui concourt dans la catégorie "Cinematographers’ Debuts Competition", est une évocation de la vie de Samuel Beckett, le grand auteur dramatique irlandais qui a vécu la plus grande partie de sa vie en France. Gabriel Byrne, Sandrine Bonnaire et l’excellent comédien irlandais Aidan Gillen (le Littlefinger de Game of Thrones) se partagent la distribution de ce biopic en noir et blanc. (FR)
Brice Pancot

Brice Pancot, AFC, revient sur ses choix esthétiques et techniques pour la série TV "De Grâce"
"Cœur de docker", par François Reumont pour l’AFC

Issus tous deux des rangs de La Fémis, Brice Pancot, AFC, et Vincent Maël Cardona se rencontrent à l’école, et collaborent sur le court métrage de fin d’études de Vincent, Coucou-les-nuages, en 2009. En 2021, ils travaillent ensemble sur un premier long métrage, Les Magnétiques, lauréat du prix SACD à la Quinzaine des réalisateurs, puis du César du Meilleur premier film. On les retrouve cette année tous les deux lors du festival Séries Mania au générique de la série "De Grâce", diffusée bientôt sur Arte – prix de la Meilleure actrice pour Margot Brancilhon. (FR)
Brice Pancot
Brice Pancot

Brice Pancot parle de son travail sur "Les Magnétiques", de Vincent Maël Cardona

Les Magnétiques, de Vincent Maël Cardona, était en sélection à la 53e Quinzaine des Réalisateurs. Le directeur de la photographie Brice Pancot relate, dans le texte qui suit, son travail à l’image, des réflexions qui ont guidé la mise en scène aux solutions de lumières – d’un film nocturne dans sa majorité – et de mouvements de caméra. [NDLR]
Phedon Papamichael

Entretien avec Phedon Papamichael, ASC, GSC
Par Madelyn Most

Nous publions ci-dessous un entretien rédigé par Madelyn Most dans lequel le directeur de la photographie Phedon Papamichael, ASC, GSC, parle de son travail sur les films Nebraska, d’Alexander Payne, et Monuments Men, de George Clooney.
Antoine Parouty

Entretien avec Antoine Parouty et Paul Guilhaume, AFC, à propos de leur travail sur "Adolescentes", de Sébastien Lifshitz
Le tour de Brive en 177 jours

Avec une durée de tournage marathon de cinq ans, le documentaire Adolescentes, de Sébastien Lifshitz, sort enfin en salles (sa sortie initiale était prévue au mois de mars 2020). Une plongée sans filtre dans la vie de deux jeunes filles qui deviennent adultes avec, au cœur de leurs préoccupations, l’amour, les études et leur famille. Deux portraits parallèles dans deux contextes sociaux très différents qui se rejoignent parfois dans le film (elles sont amies proches et vivent toutes deux en Corrèze, dans la ville de Brive-la-Gaillarde). À l’image, deux directeurs photos ont principalement signé ce film hors normes : Antoine Parouty et Paul Guilhaume, AFC. Retour avec les deux cinéastes sur leur collaboration avec le réalisateur et les protagonistes de ce film tendre et dur à la fois. (FR)
Hugo Paturel

Entretien filmé avec Hugo Paturel à propos de "La Colline où rugissent les lionnes", de Luana Bajrami
"Les filles électriques", par François Reumont pour l’AFC

La Colline où rugissent les lionnes est le premier long métrage de la comédienne Luana Bajrami. Tourné au Kosovo, son pays d’origine, il met en scène la vie quotidienne de trois adolescentes au début de l’été... Hugo Paturel est le directeur de la photographie de ce film sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs. (FR)
Myriam Payette

La cheffe opératrice Myriam Payette nous parle du tournage de "Oasis", un documentaire de Justine Martin
par Margot Cavret

Dans Oasis, court métrage documentaire de Justine Martin présenté en compétition cette année à Camerimage, on vit le dernier été d’enfance de deux frères jumeaux. L’un est atteint d’un handicap mental qui le condamne à rester enfant tandis que l’autre entre déjà dans son adolescence. Le cadre poétique de Myriam Payette, jeune cheffe opératrice québécoise, accompagne leur derniers moments d’harmonie insouciante, sous un chaleureux soleil d’été. (MC)
Alessandro Pesci

Entretien avec le directeur de la photographie Alessandro Pesci, AIC, à propos du film "Habemus Papam" de Nanni Moretti

Né en 1960, Alessandro Pesci, AIC, travaille en tant que chef opérateur en Italie depuis le début des années 1990. Il partage son temps entre longs métrages, publicités et téléfilms.
Parmi sa filmographie on peut citer récemment
Napoléon et moi de Paolo Virzi, Caos Calmo de Antonello Grimaldi, Il toro et La lingua del Santo de Carlo Mazzacurati ou le téléfilm Elisa di Rivombrosa réalisé par Cinzia Torrini.
Il a travaillé avec Nanni Moretti depuis 1991. Courts métrages, documentaires, et deuxième équipe sur
Caro Diario et Aprile. Habemus Papam est son premier long métrage avec lui en tant que chef opérateur.
Wally Pfister

Rencontre avec Wally Pfister, ASC, à propos de "Prestige", de Christopher Nolan (2006)
"Tesla au temps des calèches", par François Reumont pour l’AFC

Profitant de sa venue dans le cadre des conférences du Conservatoire des techniques de la Cinémathèque française, nous nous sommes entretenus avec Wally Pfister, ASC, le directeur de la photographie qui a accompagné Christopher Nolan sur sept films, de Memento à Inception. Il revient avec nous sur Le Prestige, un film de 2006, peut être un peu sous-estimé dans la filmographie du réalisateur mais qui s’avère être une adaptation de livre implacable, servie par le casting le plus éblouissant de toute sa carrière. Wally Pfister nous parle de ce film d’époque tourné en Scope 35 mm anamorphique à l’épaule, de l’enjeu de l’interprétation sur le travail de l’image et de sa rencontre avec un certain David Bowie. (FR)
Philippe Piffeteau

Les entretiens AFC au festival "Séries Mania", de Lille, , édition 2024 Philippe Piffeteau, AFC, revient sur le tournage de la série "Homejacking", réalisée par Hervé Hadmar
"Home, Sweet Home", par François Reumont

Présent en compétition française à Lille, la série "Homejacking", produite pour Orange Cinéma Séries, est une variation qui s’inspire de l’éternel Rashomon et de sa narration du même fait divers par plusieurs personnages différents. C’est le réalisateur Hervé Hadmar (Pigalle la nuit, Au-delà des murs) qui est aux manettes, sans avoir cette fois-ci écrit le scénario. La série installant son récit autour d’une luxueuse maison d’architecte dont les occupants recèlent un passé bien sombre. Philippe Piffeteau, AFC, signe les images de ce thriller composé de nombreuses strates narratives. La série de six épisodes de 35 minutes est diffusée à partir du 7 avril sur la plateforme française. (FR)
Claire Pijman

Festival Manaki Brothers 2024, 45e édition Entretien avec Claire Pijman, NSC, à propos de "The Gate", de Michael David Beamish et Jasmin Herold
"Le pays des guerriers", par François Reumont, pour l’AFC

Avec The Gate, documentaire sur les ravages psychologiques et humains de la guerre sur les vétérans et sur les familles de soldats, le couple de réalisateurs Michael David Beamish et Jasmin Herold proposent un portrait particulièrement sombre de l’Amérique. Alliant à la fois un style très proche de la fiction pour certaines scènes, tout en restant un authentique documentaire, avec ses voix off, et ses moments de vies quotidiennes, The Gate est mis en image et monté par la cheffe opératrice et réalisatrice néerlandaise Claire Pijman, NSC. Elle profite de sa venue à Bitola pour nous présenter ce travail inhabituel, tourné en deux sessions, séparées par la pandémie. (FR)
Claire Pijman

Entretien avec Claire Pijman, NSC, à propos de "Living the Light - Robby Müller", qu’elle a réalisé et photographié
"Le journal d’un artiste", par François Reumont pour l’AFC

Dans un documentaire touchant et original, la directrice de la photographie et réalisatrice néerlandaise Claire Pijman, NSC, offre un portrait du chef opérateur Robby Müller, NSC, collaborateur mythique de Wim Wenders, Jim Jarmusch et Lars Von Trier. Le film est bâti sur une série d’archives personnelles transmises à la réalisatrice par Robby Müller dans les dernières années de sa vie. La maladie l’empêchant alors de s’exprimer, c’est avant tout à travers ce journal intime tourné en vidéo 8 mm que l’artiste nous transmet un précieux testament, plusieurs cinéastes venant en complément partager leur souvenirs. (FR)
Aymerick Pilarski

Aymerick Pilarski, AFC, parle de son travail sur "Rendez-vous avec Pol Pot", de Rithy Panh
"Big Brother", par François Reumont

Après plusieurs documentaires sur le génocide cambodgien, le cinéaste Rithy Panh a décidé de se lancer dans une fiction recréant l’histoire authentique des journalistes ayant décroché l’unique interview du leader Khmers Rouges en 1978... Une œuvre ambitieuse qui mêle à la fois des scènes portées par un casting prestigieux, plans de coupe provenant d’images d’archives et longs travelings sur maquettes enfantines qui peuvent faire penser au style de Michel Gondry. Le résultat est un film étrange où la naïveté se mêle à la reconstitution historique et où les personnages semblent parfois sur une autre planète. C’est Aymerick Pilarski, AFC, qui s’est chargé de filmer cette œuvre à part présentée dans la sélection officielle Cannes Première. (FR)
Aymerick Pilarski

Les entretiens AFC au festival de Berlin Entretien avec Aymerick Pilarski, AFC, à propos de "Black Tea", d’Abderrahmane Sissako
"Teatime à Abidjan", par François Reumont pour l’AFC

Avec Black Tea, le cinéaste franco-mauritanien Abderrahmane Sissako ("césarisé" en 2015 pour son film Timbuktu) propose un récit à la fois romantique et onirique qui fait se rencontrer la culture africaine et celle de l’Extrême-Orient. Avec, comme personnage principal, une jeune femme ayant refusé à la dernière minute de dire oui à son futur mari, pour partir soudain en Chine, vivre une vie très différente de celle qui lui était promise à Abidjan. C’est Aymerick Pilarski, AFC, qui signe les images de ce conte filmé entre l’Afrique et Taïwan, faisant profiter le réalisateur de sa connaissance du mandarin, un atout de taille quand la quasi intégralité du film est interprétée dans cette langue. Le film est en lice pour remporter l’Ours d’or. (FR)
Aymerick Pilarski

Aymerick Pilarski évoque le tournage en Mongolie de "La Femme des steppes, le flic et l’œuf", de Quan’an Wang

Un parcours peu commun que celui d’Aymerick Pilarski. Passionné de cinéma et ayant envie de découvrir d’autres cultures, il s’est mis en tête d’aller faire ses études à Pékin plutôt qu’en France. Voilà maintenant près de 15 ans que ce jeune chef opérateur a décidé de partir en Asie, d’apprendre la langue chinoise et de se lancer sur les traces d’une légende de l’image de film comme Christopher Doyle. (FR)
Mauro Pinheiro Jr

Entretien avec le directeur de la photo brésilien Mauro Pinheiro Jr

A l’occasion du soixantième anniversaire du Festival de Cannes, l’AFC a reçu quelques opérateurs étrangers au pavillon que nous partagions avec la CST, présidée par Pierre-William Glenn.
Dans un endroit chaleureusement organisé et animé par Laurent Hébert, délégué général de la CST, nous avons eu l’occasion de rencontrer Mauro Pinheiro Jr, un jeune directeur de la photographie brésilien. Ce n’est pas la première fois qu’il se trouve au festival : il y a de cela deux ans, un des films qu’il avait photographiés était en sélection parallèle Cinema, aspirinas e urubus (Cinéma, aspirines et vautours), premier film de Marcelo Gomes.
Cette année, il est de nouveau sur la Croisette.
Mathieu Plainfossé

Mathieu Plainfossé parle de son travail sur "The Iron Orchard", de Ty Roberts
"Love Stories", par François Reumont pour l’AFC

Sélectionné à la fois dans les compétitions Premier film et Première photographie, The Iron Orchard, de Ty Roberts, raconte le trajet d’un jeune homme parti travailler dans les champs de pétrole du Texas juste avant la Seconde Guerre mondiale. Se déroulant sur trois périodes, c’est aussi une histoire d’amour et une étude sociologique de la société américaine de l’époque. Mathieu Plainfossé y signe l’image pour la première fois de sa carrière en long métrage et profite de cette édition 2018 pour nous parler de "Hard Rain". Une autre histoire d’amour mettant en scène la chanteuse suédoise Lykke Li, dont le vidéo-clip est en compétition pour une Grenouille d’or.
Rui Poças
Rui Poças

Invisible
Entretien filmé avec Rui Poças, AIP, à propos de son travail sur "Frankie", d’Ira Sachs, par François Reumont pour l’AFC

Rui Poças est un chef opérateur portugais qui a déjà participé plusieurs fois au Festival de Cannes, que ce soit à la Quinzaine des Réalisateurs ou à Un Certain Regard. Cette année, il accompagne le réalisateur américain Ira Sachs avec Frankie en Compétition officielle. Un film hommage à Eric Rohmer, tourné à Sintra où Isabelle Huppert tient le rôle d’une comédienne à l’automne de sa vie... Il nous parle de ce film qui va totalement à l’encontre de son travail habituel. (FR)
Matthieu Poirot-Delpech

Le directeur de la photographie Matthieu Poirot-Delpech, AFC, parle de son travail sur "Hors les murs" de David Lambert

Matthieu Poirot-Delpech, AFC, a travaillé avec Mathieu Amalric, Laurent Cantet, Dominik Moll, Philippe Harel et le tandem Olivier Ducastel - Jacques Martineau. Parmi ses derniers films, on peut citer L’Arbre et la forêt et L’Œil de l’astronome... Aujourd’hui Hors les murs, un premier film belge de David Lambert, est en sélection à la Semaine de la Critique.
Dick Pope

Le directeur de la photographie Dick Pope, BSC, parle de son travail sur "Peterloo", de Mike Leigh
"Le massacre des innocents", par François Reumont pour l’AFC

Vingt-cinq ans après leur première participation à Camerimage, le duo Mike Leigh et Dick Pope, BSC, se retrouvent de nouveau en compétition avec Peterloo, un film à multiples personnages qui couvre un drame authentique de l’histoire britannique. « Depuis cinq ans que nous travaillons sur ce projet » , a expliqué Mike Leigh en présentant son nouveau film, « je ne cesse de m’étonner combien le thème de ce film - la démocratie- résonne dans l’actualité internationale ». Retour sur cette mise en image épique et audacieuse avec Dick Pope.
Dick Pope

Entretien avec Dick Pope, BSC, à propos de son travail sur "Mr. Turner", de Mike Leigh
"Sun is God"

Mr. Turner est le dixième long métrage en commun entre le cinéaste Mike Leigh et le directeur de la photographie Dick Pope, BSC. C’est aussi la première fois qu’ils travaillent ensemble en numérique (après un galop d’essai à l’occasion d’un court métrage pour les Jeux Olympiques de Londres en 2012. Projeté dans le cadre de la compétition officielle à Cannes, le film a permis à Tymothy Spall de remporter le prix d’interprétation masculine et à Dick Pope celui de la meilleure photographie – Prix Vulcain de l’Artiste-Technicien décerné par la CST. (FR)
Dick Pope

Entretien avec le directeur de la photographie Dick Pope, BSC, à propos du film "Another Year" de Mike Leigh
Sélection officielle du Festival de Cannes 2010, en compétition

Pour son retour sur la Croisette, Mike Leigh a décidé de porter à l’écran une histoire de famille et d’amitié sur fond de temps qui passe. Fidèle collaborateur du cinéaste britannique depuis vingt ans, Dick Pope, BSC, nous fait entrer dans la méthode de fabrication d’un film de Mike Leigh...
Gilles Porte

"60’ avec Renato Berta, AFC", où le directeur de la photographie parle de son métier et revient sur ses souvenirs
Par Gilles Porte, AFC, et Margot Cavret

Le directeur de la photographie Renato Berta, AFC, échange librement avec Gilles Porte, AFC, et Margot Cavret, jeune diplômée de l’École nationale supérieure Louis-Lumière, issus de deux générations différentes de la sienne. Il revient sur son métier et ses souvenirs – cinquante ans de carrière – tout en n’occultant pas le présent…
Gilles Porte

Des watts dans la ouate
Entretien avec le directeur de la photographie Gilles Porte, AFC, à propos de son travail sur "Celle que vous croyez", de Safy Nebbou

Gilles Porte, AFC est un opérateur qui aime changer d’univers visuel à chaque projet. Par exemple, en 2017, avec L’Échange des princesses [1], de Marc Dugain, dont l’intrigue se situe en plein XVIIIe siècle à la cour royale de France, ou l’année suivante avec Budapest [2], de Xavier Gens, une comédie contemporaine beaucoup plus festive. Pour cette édition 2019 de Camerimage, il présente Celle que vous croyez [3], le dernier film de Safy Nebbou avec Juliette Binoche (sorti en février 2019 à Paris). Un film sur le mensonge et les dangers des réseaux sociaux qui cartonne à l’international [4] depuis sa sortie (classé 3e meilleur film français de l’année en entrées à l’étranger, tous pays confondus). (FR)
Gilles Porte

Entretien avec le directeur de la photographie Gilles Porte, AFC, à propos du film "La Conquête" de Xavier Durringer

La Conquête, considéré comme le film événement français de la Croisette, met en scène pour la première fois un président français encore en fonction. C’est Gilles Porte qui a éclairé et cadré ce long métrage réalisé par Xavier Durringer et produit par Mandarin Films et Gaumont.
Gilles est également à l’origine d’une démarche intitulée Portraits – Autoportraits [1] réalisée dans 37 pays, sur les cinq continents où plus de 4000 enfants qui ne savaient ni lire ni écrire se sont dessinés sur un papier noir et/ou sur une vitre sans jamais qu’un adulte n’intervienne.
Pour mémoire, Gilles a co-réalisé, avec Yolande Moreau Quand la mer monte [2] dont il a aussi signé les images.
Actuellement en préparation de son prochain long métrage "S" qu’il réalisera en Asie du Sud Est avec... Denis Podalydes, Gilles revient sur le tournage de La Conquête.
Arnaud Potier

Le directeur de la photographie Arnaud Potier parle de son travail sur "Les Cow-boys", de Thomas Bidegain
Un premier film ambitieux

Avec une carrière qui se partage entre les États-Unis et la France, Arnaud Potier s’est fait connaître récemment avec les deux longs métrages de la comédienne et réalisatrice Mélanie Laurent. Stockholm Pennsylvania et 5 to 7 sont aussi deux productions américaines indépendantes qui devraient sortir prochainement en France. Il signe aujourd’hui l’image des Cow-boys, premier film, en tant que réalisateur, du scénariste à succès Thomas Bidegain (Un prophète, De rouille et d’os, La Famille Bélier). Une histoire ancrée dans l’actualité qui parle d’un père (François Damiens) à la recherche de sa fille partie faire le djihad au Pakistan. (FR)
Julien Poupard

Les entretiens AFC au festival de Berlin Entretien avec Julien Poupard, AFC, à propos de "Langue étrangère", de Claire Burger
"L’amie européenne", par François Reumont

Film sélectionné à la Berlinale 2024, Langue étrangère, de Claire Burger, croise les regards entre la France et l’Allemagne à travers une première histoire d’amour adolescente. Julien Poupard, AFC, retrouve la réalisatrice (avec laquelle il a déjà tourné plusieurs films) pour mettre en image entre Leipzig et Strasbourg cette histoire d’éveil sensuel, amoureux et politique. Le film est en compétition officielle pour le 74e Ours d’or. (FR)
Julien Poupard

Julien Poupard, AFC, évoque son travail sur "L’Innocent", de Louis Garrel

J’avais déjà tourné le film La Croisade avec Louis. Lorsqu’il m’a parlé de L’innocent, Louis m’a tout de suite dit qu’il voulait explorer d’autres chemins visuels, voire presque construire le film à l’opposé du précédent. Très vite, on a parlé du mélange des genres. Le film navigue entre la comédie, le film policier, la comédie romantique, le film d’action. Il fallait jouer avec les codes du genre, jouer avec le cinéma tout court. Nos références allaient de Uncut Gems, des frères Safdie, Vertigo, de Hitchcock, Conversation secrète, de Coppola, La Règle du jeu, de Renoir. Il fallait chercher une photographie romanesque qui pourrait envelopper tous ces genres.
Julien Poupard

Julien Poupard, AFC, parle de son travail à l’image sur "Les Amandiers", de Valeria Bruni Tedeschi

Le film se passe dans les années 1980 et raconte l’histoire de Valeria lorsqu’elle était à l’école du Théâtre des Amandiers mais avec des acteurs d’aujourd’hui. Je voulais que l’on ressente ça aussi à l’image. Le souvenir des images est plus important que l’image elle-même. Quand on voit le film, on doit sentir les années 1980 et les années 2020. Car le film est une rencontre entre le passé et le présent.
Julien Poupard
Julien Poupard
Julien Poupard

Portrait de la jeune fille en bleu
Où Julien Poupard, AFC, parle de son travail sur le clip de Kompromat, "De mon âme à ton âme"

Conçu comme un hommage direct au cinéaste Henri-Georges Clouzot et à son ultime film inachevé, L’Enfer, le dernier clip du duo électro Kompromat, "De mon âme à ton âme", est aussi une déclaration d’amour. La comédienne Adèle Haenel, invitée à partager la voix sur ce titre, prend le relais de Romy Schneider à l’écran, mis en lumière de manière psychédélique par Julien Poupard, AFC.
Julien Poupard

Regard sur Montfermeil
Entretien avec le directeur de la photographie Julien Poupard, AFC, à propos de son travail sur "Les Misérables", de Ladj Ly

Deux films photographiés par Julien Poupard, AFC, ont déjà remporté la Caméra d’or à Cannes : Party Girl, de Marie Amachoukeli, Claire Burger et Samuel Theis, en 2014, et Divines, de Houda Benyamina, en 2016. L’année dernière, il accompagnait En liberté !, de Pierre Salvadori, à la Quinzaine des réalisateurs. Cette année, il revient avec un premier film, Les Misérables, de Ladj Ly, en Compétition officielle de ce 72e Festival de Cannes. (BB)
Julien Poupard

Le directeur de la photographie Julien Poupard, AFC, parle de son travail sur "Divines", de Houda Benyamina

Dès sa sortie de La fémis, en 2006, Julien Poupard éclaire de nombreux courts métrages puis se fait remarquer pour son travail sur Party Girl, Caméra d’or à Cannes en 2014. Collaborateur fidèle de premiers films et de jeunes réalisateurs – par exemple Terre battue, de Stéphane Demoustier, ou Les Ogres, de Léa Fehner –, il récidive avec Divines, premier long métrage de Houda Benyamina en sélection à la Quinzaine des réalisateurs. (BB)
Julien Poupard

Le directeur de la photographie Julien Poupard parle de son travail sur "Party Girl", de Marie Amachoukeli, Claire Burger et Samuel Theis

Julien Poupard a éclairé de nombreux courts métrages depuis sa sortie de La fémis, en 2006. Il a été l’assistant d’Yves Cape, AFC, sur des films de Bruno Dumont puis débute sa carrière de chef opérateur de long métrage sur le film Voie rapide, de Christophe Sahr. Party Girl est son quatrième long métrage, il retrouve pour l’occasion Claire Burger et Marie Amachoukeli qui avaient remporté le César du meilleur court métrage avec C’est gratuit pour les filles. Un troisième réalisateur, Samuel Theis, interprétant son propre rôle, vient compléter l’équipe de Party Girl qui ouvre l’édition 2014 de la section Un certain regard à Cannes. BB
Guillaume Pradel

Guillaume Pradel revient sur le tournage de "Where Ravens Fly", film de fin d’études de Charly Lehuédé
Par Margot Cavret

Chaque année, Camerimage propose une sélection non compétitive de films d’écoles "Film and Art School Panorama". Cette année y est présenté le court métrage de fin d’études de l’ENS Louis-Lumière de Charly Lehuédé, Where Ravens Fly. Ce western sensible et lumineux dépeignant la relation liant une jeune femme à son cheval a été photographié par Guillaume Pradel, également diplômé de l’École en 2022. (MC)
Rodrigo Prieto

Le directeur de la photographie Rodrigo Prieto, ASC, AMC, parle de son travail sur "The Homesman", de Tommy Lee Jones
Un western dense et minimaliste

Pour The Homesman, son deuxième film en tant que réalisateur, le comédien américain Tommy Lee Jones retrouve les grands espaces qu’il affectionne tant. On se souvient de son film Trois enterrements, lauréat du Prix du scénario en 2005. Un western qui offre au chef opérateur mexicain Rodrigo Prieto, ASC, AMC, une nouvelle occasion de filmer l’Ouest américain. (FR)