Propos et entretiens

Le numérique bouleverse-t-il le travail et les responsabilités du directeur de la photo ?

Lors du dernier festival Camerimage, fin novembre 2011, pas mal de bruit aurait été fait non seulement autour des nouvelles caméras mais aussi de l’impact que peuvent avoir les technologies numériques sur le travail et les responsabilités des directeurs de la photographie au quotidien. Le film est-il réellement dépassé ? A ce sujet, la journaliste anglaise Madelyn Most a recueilli les propos des onze DoP anglo-saxons suivants...

Quand un grand quotidien britannique s’intéresse aux directeurs de la photographie

Dans son édition datée du jeudi 30 juin 2011, le quotidien britannique The Guardian a publié une série de petits entretiens, accordés par huit directeurs de la photographie anglo-saxons à la journaliste-écrivain Emine Saner, sous le titre " The artists’ artist : cinematographers – Leading lensers choose their favourite living cinematographer ".

Pour Kodak, "Film no compromise" est toujours d’actualité !

Dans le cadre de sa campagne "Film no compromise", Kodak a, cette fois, donné la parole au directeur de la photographie Wally Pfister, ASC, dont le nom est à tout jamais associé à celui du réalisateur Christopher Nolan avec qui il a collaboré sur de nombreux films, et non des moindres : Memento, Insomnia, Batman Begins, The Dark Knight (Le Chevalier noir) ou le plus récent Inception.

Entretien avec Diane Baratier, AFC, à propos de son documentaire "Portrait de mon père, Jacques Baratier"
L’envers du désordre

L’œuvre de Jacques Baratier est un continent méconnu, un archipel d’une dizaine de longs métrages et d’une vingtaine de documentaires, en attente d’être exploré.
De dix ans l’aîné des enfants terribles de la Nouvelle Vague (exception faite de Rohmer dont il est quasi contemporain), Jacques Baratier n’obtiendra jamais les faveurs des Cahiers du cinéma.

Entretien avec la directrice de la photographie Claire Mathon
A propos de son travail sur "Angèle et Tony" d’Alix Delaporte

Après des études de cinéma à l’Ecole Louis-Lumière, et ayant à ce jour une vingtaine de courts métrages à son actif, Claire Mathon signe en 2006 les images de son premier long métrage, Pardonnez-moi de Maïwenn Le Besco. Suivent ensuite Le Bal des actrices (2008), deuxième long de Maïwenn Le Besco, Plein Sud de Sébastien Lifshitz (2009), La Reine des pommes de Valérie Donzelli (2009), en cophotoghraphie avec Céline Bozon, et La Vie au ranch de Sophie Letourneur (2010).

Entretien avec la directrice de la photographie Céline Bozon, AFC

Exposure, le magazine en langue anglaise de Fujifilm, a publié, dans son n° 19 (Automne 2010), un entretien avec la directrice de la photographie Céline Bozon, AFC, dans lequel elle évoque ses débuts et parle de sa façon de travailler dans le cinéma d’aujourd’hui.
Elle fait part également de ses expériences avec les pellicules Fuji Eterna et Eterna Vivid, et de la façon dont elle envisage les nouveaux outils.

  • Lire une traduction de cet entretien, avec l’aimable autorisation de Fujifilm France que l’on remercie.

Une série d’entretiens avec des directeurs de la photo sur le site de Kodak
Dernier en date, entretien avec Chris Menges

Le site de Kodak propose à ses visiteurs internautes une série d’entretiens en anglais avec plus d’une trentaine de cinéastes, réalisateurs pour certains mais directeurs de la photographie pour la majorité. Chaque entretien est illustré d’un portrait du photographe Douglas Kirkland.
Ainsi, on pourra lire les propos, entre autres, d’Affonso Beato, ABC, ASC, Christian Berger, AAC, Raoul Coutard ou encore Chris Menges, BSC, ASC.

  • Prenez connaissance de la liste complète des entretiens mis en ligne et, ci-après, de la page consacrée à Raoul Coutard...

Le directeur de la photographie Thomas Hardmeier, AFC, sur la "Home Kodak"

A l’occasion de la sortie de L’Immortel produit par EuropaCorp et notamment interprété par Jean Reno, Kad Mérad, Marina Foïs et Jean-Pierre Darroussin, le directeur de la photographie Thomas Hardmeier, AFC, commente son travail et livre ses réflexions sur l’image après sa troisième collaboration avec le réalisateur Richard Berry.

Parole aux associés : Angelo Cosimano tire la sonnette d’alarme
Par Benjamin B

Angelo Cosimano de Digimage — et vice-président Long Métrage de la Ficam — parle de la mutation numérique, et de la projection numérique en particulier qui, d’après lui, risque de remplacer les copies argentiques dans un avenir proche. Avec quelques chiffres éloquents, Angelo détaille le "tsunami" à l’horizon qui menace les industries techniques.

"Ten Reasons Why Film Never Die"
Par Brian McKernan, co-fondateur de Digital Cinema Society

On a tous eu à lire, à un moment ou un autre, des articles de presse annonçant haut et fort « la mort du film (argentique) ». Les auteurs de ce genre d’articles s’emballant sur le fait qu’un film particulier ait été produit en numérique, et dans la foulée, concluant que pour la pellicule film, l’heure de la retraite avait définitivement sonné. Oubliant au passage que tous les films qui, à ce moment-là, font de la publicité dans ces mêmes journaux, ont été tournés et sont projetés en 35 mm.

Raymond Depardon - extrait d’une interview vidéo
interview vidéo de Raymond Depardon par Benjamin B

Benjamin B, rédacteur des deux premiers numéros de Lumières, se lance dans un nouveau projet de site Internet où l’on trouvera des entretiens de gens de l’image, de techniciens, de réalisateurs, avec un mélange de formats vidéo, audio et texte.

Il nous livre ici un extrait de sa rencontre avec Raymond Depardon au Festival de Cannes cette année où était présenté La Vie moderne, film pour lequel Raymond Depardon vient d’obtenir le prix Louis Delluc 2008.

Nous laissons la parole à Benjamin B.

"La Vie moderne" : Depardon cultive son jardin
par Jacques Mandelbaum

A propos de La Vie moderne, un film documentaire de Raymond Depardon.

A l’âge de 16 ans, durant les années 1960, Raymond Depardon quitte la ferme familiale pour parcourir le monde comme photoreporter. A la fin des années 1970, il troque régulièrement l’appareil photo pour une caméra, ramenant des films exceptionnels d’un asile italien, d’un hôpital ou tribunal français, d’un village africain.

Ce fils de paysans cultive si bien son jardin personnel, que celui de ses parents commence à lui manquer. C’est à la fin des années 1990 que lui vient une idée, un peu folle en termes de production, mais passionnante sur le plan du cinéma : filmer durant dix ans ces paysans de moyenne montagne dont tout porte à croire qu’ils vont disparaître sous l’effet des mutations économiques.

Entretien avec le directeur de la photographie Laurent Brunet, AFC
A propos de "Séraphine", de Martin Provost, et de son travail avec les pellicules Fujifilm

Fujifilm France publie sur son site Internet une série d’entretiens avec des directeurs de la photographie de la génération montante.
Nous vous proposons de lire un entretien dans lequel Laurent Brunet, AFC, parle de son travail, entre autres sur le film Séraphine de Martin Provost, et avec les pellicules Fujifilm (avec l’aimable autorisation de Fujifilm France).