Parution de "Ombres et Lumières", de François Joss

Un regard croisé entre le cinéma et l’architecture

Contre-Champ AFC n°356

Avec la parution récente du livre Ombres et Lumières, de François Joss, pleins feux sur quarante grands films ! La Prisonnière du désert, Sur la route de Madison, Piège de cristal, Chantons sous la pluie, Il faut sauver le soldat Ryan, Lola Montès… À travers des scènes minutieusement décrites et sublimées par les illustrations de l’auteur, cet ouvrage s’intéresse à un grand thème de l’architecture et à son traitement par le cinéma : l’ombre et la lumière.

Des dessins enchanteurs se succèdent au fil des pages, et ces séquences découpées plan par plan viennent guider un œil novice vers ce qui n’est pour lui qu’un détail, mais qui donnera toute sa saveur à la scène. Comme en architecture, chaque élément a une fonction bien précise : telle ombre provoque le suspense, tel éclairage révèle un sentiment…
Non seulement ce livre permet de découvrir ou de redécouvrir une filmographie de qualité mais il transforme le spectateur : plus jamais il ne regardera un film de la même manière.

Au sommaire

- Préface de Jacques-Xavier Aymon
- Introduction générale

Partie 1 : Ombres
- Introduction
- 1 The Searchers. John Ford, 1956. Ombre ouverte sur le paysage (photographie Winton C. Hoch)
- 2 Vertigo. Alfred Hitchcock, 1958. Le double de l’ombre chinoise (photographie Robert Burks)
- 3 The Night of the Hunter. Charles Laughton, 1955. Contre-jour de l’angoisse (photographie Stanley Cortez)
- 4 East of Eden. Elia Kazan, 1952. Ombre de choc émotionnel (photographie Ted D. McCord)
- 5 Psycho. Alfred Hitchcock, 1960. L’ombre projetée d’un couteau (photographie John L. Russell)
- 6 Cat People. Jacques Tourneur, 1942. Vision furtive d’une ombre féline (photographie Nicholas Musuraca)
- 7 The Set-Up. Robert Wise, 1949. Pouvoir de suggestion (photographie Milton R. Krasner)
- 8 Kiss Me Deadly. Robert Aldrich, 1955. Énormes ombres projetées sur le sable (photographie Ernest Laszlo)
- 9 White Heat, Raoul Walsh. 1949. Explosion à contre-jour (photographie Sidney Hickox)
- 10 The Big Combo. Joseph H. Lewis, 1955. Ombre ondulée (photographie John Alton)
- 11 Lola Montès. Max Ophüls, 1955. Solitude dans l’ombre d’un chapiteau (photographie Christian Matras)
- 12 Amadeus. Miloš Forman, 1984. L’ombre du dépit (photographie Miroslav Ondrícek)
- 13 The Curious Case of Benjamin Button. David Fincher, 2008. Contre-jour à contre-temps (photographie Claudio Miranda)
- 14 Predator. John McTiernan, 1987. L’ombre de la survie (photographie Donald McAlpine)
- 15 Distant Drums. Raoul Walsh, 1951. Ombres dans la nuit bleue (photographie Sidney Hickox)
- 16 Fat City. John Huston, 1972. Être l’ombre de soi-même (photographie Conrad L. Hall)
- 17 Faces. John Cassavetes, 1968. Duplicité de l’ombre (photographie Al Ruban, Haskell Wexler)
- 18 Out of the Past. Jacques Tourneur, 1947. Peindre des ombres en mouvement (photographie Nicholas Musuraca)
- 19 The Roaring Twenties. Raoul Walsh, 1939. Ombres de l’interdit (photographie Ernest Haller)
- 20 The Magnificent Amberson. Orson Welles, 1942. Des ombres comme symboles de la mort (photographie Stanley Cortez)
- 21 Rear Window. Alfred Hitchcock, 1954. L’ombre d’un baiser (photographie Robert Burks)
- 22 Goodfellas. Martin Scorsese, 1990. Fascination des ombres du mal (photographie Michael Ballhaus)
- 23 Minority Report. Steven Spielberg, 2002. Un contour lumineux dessine des visages (photographie Janusz Kaminski)
- 24 La Nuit américaine. François Truffaut, 1973. Dans l’ombre du créateur (photographie Pierre-William Glenn).

PARTIE 2 : LUMIÈRES
- Introduction
- 1 The Bridges of Madison County. Clint Eastwood, 1995. Sans lumière ni ombres (photographie Jack N. Green)
- 2 Saving Private Ryan. Steven Spielberg, 1998. Contraste : lumière douce sur lumière crue (photographie Janusz Kaminski)
- 3 Kiss Me Deadly. Robert Aldrich, 1955. Une boîte mystérieuse d’où fuse la lumière (photographie Ernest Laszlo)
- 4 Laura. Otto Preminger, 1944. Lumière jaillissant d’un projecteur (photographie Joseph LaShelle, Lucien Ballard)
- 5 A Streetcar Named Desire. Elia Kazan, 1951. L’ampoule de la révélation (photographie Harry Stradling Sr.)
- 6 The Man Who Shot Liberty Valance. John Ford, 1962. Une allumette éclaire le passé (photographie William H. Clothier)
- 7 Sunset Boulevard. Billy Wilder, 1950. Nuage de lumière (photographie John F. Seitz)
- 8 Suspicion. Alfred Hitchcock, 1941. La lumière d’un verre de lait (photographie Harry Stradling Sr.)
- 9 Wild at Heart. David Lynch, 1990. La bonne fée Lumière (photographie Frederick Elmes)
- 10 The Third Man. Carol Reed, 1949. Une fenêtre pour seul éclairage (photographie Robert Krasker)
- 11 Singin’ in the Rain. Gene Kelly et Stanley Donen, 1952. Les lumières d’un studio de cinéma (photographie Harold Rosson)
- 12 On connaît la chanson. Alain Resnais, 1998. La lumière comme présage d’une relation (photographie Renato Berta)
- 13 Die Hard. John McTiernan, 1988. Les flashs de la joie (photographie Jan de Bont)
- 14 Opening Night. John Cassavetes, 1977. Les reflets d’un fantôme (photographie Al Ruban)
- 15 The Talented Mr Ripley. Anthony Minghella, 1999, Disque de lumière (photographie John Seale)
- 16 A Prairie Home Companion. Robert Altman, 2006. Les lumières d’un diner typique américain (photographie Edward Lachman)
- 17 Conclusion.
- Appendice. Contributions
- Bibliographie
- Table de correspondance des titres anglais-français
- Table des matières
- Table des illustrations.

Ombres et Lumières, de François Joss
Editeur : EPFL Press
Collection : Architecture
Publication : 28 mai 2024