La CST a proposé à Stéphane Raymond, étudiante en Image à La femis, de faire partie du jury devant décerner le prix Vulcain de l’Artiste-Technicien lors du dernier festival de Cannes. Stéphane a rédigé pour la Lettre de la CST n° 93 un article, sorte de journal dans lequel elle livre ses impressions et dont vous lirez ci-dessous le contenu.
Le prix Vulcain de l’Artiste - Technicien a été décerné à l’unanimité par le jury de la CST à Eric Gautier, directeur de la photographie de deux longs métrages présentés à Cannes en compétition officielle : Clean d’Olivier Assayas et Diarios de motocicleta (Carnets de voyage) de Walter Salles.
Le prix Un Certain Regard a été décerné à Moolaadé d’Ousmane Sembene, photographié par Dominique Gentil.
La force de ce film est son sujet. Quatre fillettes d’un village s’enfuient et demandent la protection, le " Mooladé ", à une femme pour échapper à la cérémonie d’excision qui leur était destinée.
Christophe Zimmerlin et Monsieur Kishimoto échangeant quelque secret sur l’espace CST.
Benoit Jacquot met à nouveau en scène Isild de Besco, aux cotés d’Ouassini Embarek, Nicolas Duvauchelle, et Laurence Cordier.
Film tourné en Super 16, sur Kodak 7218 et 7274, avec une série Zeiss Distagon.
L’histoire commence... par des étrangers refoulés à l’aéroport de Roissy lors de leur arrivée sur le territoire français.
En septembre et octobre derniers Eric Guichard se trouvait en Afghanistan où il dirigeait la photographie de " Terre et cendres ", le premier film franco-afghan réalisé par Atiq Rahimi.
Film tourné en super 16mm, sur Kodak 7218 et 7274, avec une série Zeiss Grande Ouverture.
Un film tourné à Beyrouth, dans un quartier non reconstruit, évoquant l’époque de la guerre civile à la fin des années 70. Un film où la guerre se voit par les fenêtres d’une famille bourgeoise chrétienne, une évocation vue par une fillette de 11 ans.
Etant en plein tournage, Eric préfère écrire les textes sur les films sélectionnés lors de leur sortie, afin de vous les présenter tels qu’il le souhaite.
« La force de ce film est son sujet.
Quatre fillettes d’un village s’enfuient et demandent la protection, le " Mooladé ", à une femme pour échapper à la cérémonie d’excision qui leur était destinée... »
« Michelle Porte connaissait Marguerite Duras depuis 66 et avait des rapports d’amitié avec elle. Elle lui a consacré plusieurs films.
C’est avec Marguerite Duras que j’ai fait mon premier long métrage comme chef opératrice. Je l’ai connue grâce à Nestor Almendros... »
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