Lire, voir, entendre

Un sucre ou deux ?
par Jean-Noël Ferragut

Billets d’humeur

Il y a trois mois environ, dans un billet de la Lettre de février, Agnès Godard interrogeait la cantonade sur l’éventualité de me proposer de " m’occuper " de la Lettre plutôt que d’engager pour cela une personne " spécialisée ". « Au moins », écrivais-tu Agnès, « me demander si cela me conviendrait »...

" Mysterious Skin ", mutant chez MK2
par Didier Peron

Revue de presse

Libération, 16 avril 2005

Le film de Gregg Araki est projeté en numérique alors qu’il a été tourné en 35 mm. La décision de sortir le film dans un format différent de son format d’origine ne va donc pas de soi. D’autant que l’auteur, Gregg Araki, et Fortissimo, le vendeur international, n’étaient pas au courant. Le public non plus.

A lire : " L’Intermittent du Spectacle "
de Frédéric Chhum (éditions Juris-Classeur Litec)

Livres et revues

Frédéric Chhum est avocat au Barreau de Paris. Il pratique le conseil et le contentieux en droit social. C’est le 1er guide juridique sur le statut des intermittents du spectacle depuis la réforme de 2003. L’ouvrage présente en 17 chapitres les différents aspects du régime juridique qui leur est applicable. Compte tenu du caractère évolutif de la matière, une mise à jour régulière de L’Intermittent du Spectacle est disponible gratuitement par téléchargement sur Internet.

Remue-méninges
rubrique animée par Charlie Van Damme

Billets d’humeur

La rubrique remue-méninges commence à prendre consistance et à voler de ses propres ailes.
Trois textes viennent ce mois-ci l’enrichir. L’un d’entre eux mérite un mea culpa.
Le mois dernier, Charlie Van Damme avait pris la peine de rédiger une NDLR pour nous permettre, en rappelant quelques informations basiques, de mieux digérer le Repas de tournage de Diane Baratier et de comprendre l’origine des gargouillis émis par certains projecteurs. Cette note devait prendre place dans ladite rubrique, mais cela n’a pas été fait, par omission. Aucune excuse, si ce n’est une légère surchauffe neuronale due à la préparation du Micro Salon...

Au premier siècle
par Francine Lévy

Billets d’humeur

Au premier siècle, Pline l’ancien, prenant sa plume pour écrire ce qui sera la première histoire de l’Art de notre ère, notait avec quelque amertume que les images n’étaient plus ce qu’elles avaient été, et que celles qu’on voyait maintenant étaient beaucoup moins " ressemblantes ". Quelles étaient ces images si ressemblantes qu’il semblait regretter ?

Mais pourquoi ça fait du bruit ?
par Charlie Van Damme

Billets d’humeur

Commençons par ce qu’il y a de pire : les gradateurs ou jeux d’orgue.
Un filament tungstène et bobiné sur lui-même, un peu comme un ressort. Une sorte de self donc (mais sans entrefer, heureusement) qui par définition s’oppose au variations de tension . Alimenté en courant alternatif à la tension nominale, c’est miracle qu’on n’entende rien.

Le Micro et Le Joker
par Marc Galerne, K5600

Billets d’humeur

Forcément, je ne pouvais rester sans réaction à l’article de Diane Baratier rapportant les propos informels de l’ingénieur du son Jean Umansky.
D’abord, il y a la réaction épidermique qui ne se contrôle pas : on attaque les fabricants de projecteurs (dont nous, K5600) et on cite un Joker 400 (donc nous, K5600). Je frôle la parano, je rentre chez moi le soir et je me dis que, finalement, un bon verre de vin vaut bien mieux que toute cette polémique.

Repas de tournage
par Diane Baratier

Billets d’humeur

En ce moment, je suis sur le film de Charles Belmont.
Aujourd’hui, à midi, le sujet lancé à table tourne autour des nuisances sonores dues aux nouvelles gammes de projecteurs.
La conversation est entre Jean Umansky, ingé son, Cafer Ilhan, chef électro et David Grinberg, assistant caméra. Avec délectation, j’écoute pour mieux comprendre : depuis quelques films, je me demande pourquoi les micros ne sont jamais satisfaits des limites du cadre. Alors qu’ils sont de plus en plus performants !

Passagère du silence
de Fabienne Verdier

Billets d’humeur

C’est un livre autobiographique. Fabienne Verdier part pour la Chine dans les années 1980 étudier la peinture traditionnelle chinoise. Elle se retrouve dans une université du Sichuan, province à l’Ouest de la Chine. Mise à l’écart dès le début, elle parvient à rencontrer un des derniers calligraphes, survivant de la Révolution Culturelle, Maître Huang. Les lignes qui suivent m’ont semblé s’adresser à l’image d’un film.