Lire, voir, entendre

Le documentaire s’inquiète de sa définition, de sa place et de son avenir
par Isabelle Regnier

Revue de presse

Le Monde, 2 avril 2004

Depuis " l’état d’urgence " décrété au Festival de Lussas en août 2003 (Le Monde du 23 août), la mobilisation en faveur du documentaire de création ne faiblit pas. Alors que s’ouvre mercredi, au Forum des images, le Salon des refusés, une programmation de documentaires jamais montrés à la télévision, une journée de débats sur l’avenir du genre a rassemblé dans cette salle parisienne, le jeudi 25 mars, de nombreux auteurs, producteurs, distributeurs.

Le ministre de la Culture prend note des revendications

Revue de presse

Le Monde, 11 avril 2004

C’était le baptême du feu avec les intermittents, vendredi 9 avril, pour Renaud Donnedieu de Vabres. Pendant plus de deux heures, le nouveau ministre de la culture et de la communication a reçu le " comité de suivi " qui regroupe divers opposants à la réforme de l’assurance chômage des intermittents du spectacle, entrée en vigueur le 31 décembre 2003.

Le ministre de la Culture appelle les partenaires sociaux à rouvrir le dossier des intermittents
par Clarisse Fabre

Revue de presse

Le Monde, 21 avril 2004

Lundi 19 avril, Renaud Donnedieu de Vabres présidait le Conseil national des professions du spectacle (CNPS).
Réunis pendant plus de six heures au ministère de la culture, des représentants d’entreprises du spectacle, des syndicats et des pouvoirs publics ont échangé leurs points de vue dans un climat qui, de l’avis de tous, était constructif. M. Donnedieu de Vabres a appelé les partenaires sociaux à « prendre la pleine mesure des situations de difficultés individuelles, d’angoisse, de détresse » et à « apporter, sans délai, les corrections nécessaires ».

Sur les rayonnages de l’AFC
"La memoria del set" de Stefano Masi, directeur artistique du Festival d’Aquila

Livres et revues

La memoria del set de Stefano Masi, directeur artistique du Festival d’Aquila Pierre-William Glenn nous l’avait promis, c’est fait ! Un exemplaire est à la disposition des membres de l’AFC. Le livre associe le travail de créateur de costumes et de directeur de la photographie. Il contient, entre autres des portraits de Ricardo Aronovich, Bruno Delbonnel, Pierre-William Glenn et Jeanne Lapoirie.

Historiens et cinéastes - Rencontre de deux écritures de Priska Morrissey

Livres et revues

La représentation cinématographique du passé se définit avant toute chose par la reconstitution d’une époque révolue. reconstitution qui implique le recours au savoir historique, d’où une interrogation sur l’apport de l’historien, lorsqu’il devient conseiller historique. C’est le thème de cette étude, suivie d’entretiens avec les réalisateurs, scénaristes et historiens ayant collaboré à l’élaboration de films historiques.

Lettre ouverte à Monsieur Donnedieu de Vabres, ministre de la Culture
par Jean-Jacques Bouhon

Billets d’humeur

Monsieur le ministre,

Je ne vous apprendrai rien en vous disant que la vie des intermittents du spectacle est singulièrement compliquée par les nouvelles mesures concernant leur indemnisation Assedic. Je veux seulement revenir sur l’une d’entre elles qui me semble particulièrement injuste et néfaste pour l’avenir de nos professions. Je veux parler du fait que les heures d’enseignement prodiguées par les professionnels du spectacle ne sont plus prises en compte pour le calcul des heures travaillées. Dans l’ancien régime elles étaient soumises au fait que les écoles " employeurs " possédaient ou non le bon code APE.

Tristesse et amertume
par Jean-Noël Ferragut

Billets d’humeur

un sentiment entendu et partagé au moment de prendre congé de l’Assemblée générale ordinaire, samedi 13 mars. Un sentiment de tristesse.
Tristesse due aux propos tenus ce jour-là, tristesse de découvrir, de nouveau, les maux dont souffre l’AFC.

Libérons les écrans !
par l’ACID, association de cinéastes (manifeste envoyé par Charlie Van Damme)

Billets d’humeur

la rubrique à Charlie(manifeste envoyé par Charlie Van Damme)
Aujourd’hui, en France, il y a 5 280 écrans, quand en 1993 il y en avait 4 272 : soit 1 008 écrans de plus en 10 ans. Cela devrait être une bonne nouvelle pour le cinéma. Et bien non !
Ne soyons pas dupes : ces écrans n’ont pas pour vocation d’offrir plus de diversité !
L’espace et la durée d’exposition des films indépendants sont aujourd’hui de plus en plus réduits, et menacés. Pourtant, ces mêmes films, s’ils sont maintenus dans la durée avec un nombre suffisant d’écrans, trouvent un public et une cohérence économique.
L’extrême marginalisation d’un pan entier du cinéma met en danger l’ensemble de la production de films : c’est la création qui est ainsi attaquée, c’est-à-dire le fondement même du système qui permet au cinéma français d’exister.

Conséquences économiques de la piraterie sur la circulation des films européens et méditerranéens
par Dora Bouchacha (productrice tunisienne, Productions Ciné Nomades)

Billets d’humeur

Les nouveaux supports de diffusion de films dans les pays développés sont le DVD et depuis peu l’Internet à haut débit.
Dans les pays méditerranéens où la population dispose de moins de moyens financiers et n’a pas facilement accès à l’Internet, les supports sont plutôt les cassettes vidéo et la télévision numérique qui permet d’accéder aux bouquets satellitaires grâce à des cartes piratées au coût très bas.
Les risques liés au piratage des films ne sont donc pas les mêmes suivant la zone géographique à laquelle on appartient.
Le danger économique réel du piratage concerne surtout les " blockbusters " les films à gros budgets qui attirent les foules dans tous les pays et qui sont diffusés dans les vidéos clubs de certains pays avant même leur sortie en salles.

Les professionnels du cinéma renégocient leurs accords avec Canal+
par Nicole Vulser

Revue de presse

Le Monde, 17 mars 2004

Le contexte n’est plus à l’euphorie : Canal+ a perdu 110 000 abonnés en 2003 et ne finance plus qu’une centaine de longs métrages français par an, alors qu’il s’en produit près du double ; la vive concurrence de TPS a changé la donne, tout comme l’arrivée massive des DVD, qui a modifié le mode de consommation des films.

Défense d’afficher
par Nicole Vulser

Revue de presse

Le Monde, 26 mars 2004

Le quinzième film de Georges Méliès a été retrouvé lors d’un inventaire des archives du Parti communiste. Ce film, tourné en 1896, est « en assez bon état » selon Jacques Malthête, l’arrière-petit-fils du réalisateur et co-commissaire, avec Laurent Mannoni, de l’exposition Méliès à l’espace Electra, à Paris, en 2002.

Chaque année en avril

Propos et entretiens

Chaque année en avril de Raoul Peck, photographié par Eric Guichard (notre Eric Guichard !) est aussi le titre de l’article de Brigitte Barbier (notre Brigitte Barbier !) paru le mois dernier dans Le technicien du film et dont j’avais omis de vous parler.

Une nouvelle rubrique, pourquoi ?

Billets d’humeur

J’ai toujours pensé que l’AFC se devait d’être un carrefour d’opinions, un lieu de débat ouvert à tous ses membres et pas seulement un regroupement de techniciens de l’image, dont la seule préoccupation serait centrée sur la défense de la profession de directeur de la photographie.
Nous avons déjà, à plusieurs reprises, consacré quelques pages de la lettre à des billets d’humeur, bien sûr, mais aussi à des textes de réflexion.
Il me semble que le moment est venu pour notre association de faire montre de plus d’audace et de s’ouvrir à des projets plus ambitieux, à condition, bien sûr, que nos membres s’y associent. Cela veut dire, tout d’abord, qu’ils agréent ces projets, mais particulièrement qu’ils y participent activement.

Pascal Berhault
par Jean-Marie Dreujou

Billets d’humeur

L’année dernière quand Pascal Berhault m’a annoncé qu’il allait partir en retraite, j’ai eu du mal à le croire. J’ai toujours connu Pascal chez Alga, il était pour moi une sorte de \" force tranquille \". C’est quand je suis passé d’assistant à directeur de la photographie que je l’ai découvert davantage. Etant souvent en déplacement pour des tournages, je passais très peu chez Alga, mais, à chaque visite, je le croisais et, même après une longue absence, on échangeait nos points de vue sur les projets, les nouvelles technologies, le (…)