Lire, voir, entendre

Crise de croissance
par Marc Galerne (K 5600)

Billets d’humeur

Je ne vais pas entrer dans la polémique existante au sujet de Camerimage. Oui, il faut davantage de représentants de l’AFC. Oui, un " workshop " serait bienvenu.
À en juger par la qualité des participants, il est évident que la présence de la France doit être davantage planifiée et organisée. Et c’est un peu le problème aujourd’hui de l’association. Il faut l’avouer, l’AFC est victime de son succès.

Troisième billet de – bonne – humeur
par Pierre-William Glenn

Billets d’humeur

Si j’avais été catastrophé du prix du cocktail de la soirée Un secret à l’espace Cardin où une association comme la notre se révèle incapable de mobiliser 3 ou 4 de ses membres pour aller acheter du bon champagne dans un hyper marché puis servir leurs collègues dans la convivialité... Et si j’avais été très ennuyé des superpositions de dates pour des évènements nous concernant...

Une fois n’est pas coutume...

Billets d’humeur

A l’occasion de ce début d’année, quelques remerciements. Aux lecteurs de La Lettre de l’AFC, tout d’abord, membres actifs, associés, consultants, amis, pour leur fidélité. Aux quelques 40 000 internautes qui visitent mensuellement notre site et aux 2 000 inscrits à notre Newsletter qui téléchargent une version PDF de la Lettre.

À propos du "Portrait d’un homme" de Rembrandt
par Jean-Michel Humeau

Billets d’humeur

Philippe Jaccottet décrit ainsi ce tableau : « Effigie d’un vieillard maigre à barbe clairsemée, coiffé d’une calotte noire, vêtu d’un manteau qu’orne une sorte d’étroite étole de fourrure. Sa main droite qu’il laisse tomber dans l’ombre tient négligemment un lorgnon. Sa main gauche est posée sur un grand livre ouvert. »

Ouagadougou, extérieur petit matin
par Jean-Noël Ferragut

Billets d’humeur

NB Ce billet aurait dû paraître dans la Lettre de décembre, mais les surprises que réservent l’Internet et ses serveurs pour le moins facétieux en ont décidé autrement.

Nul besoin, à Ouagadougou, de réveil-matin pour vous sortir de la torpeur d’une nuit finissante. Les coqs environnants, nombreux même en pleine ville, se sont chargés de vous chanter en écho la bonne nouvelle : il est 5 heures et quelques et le jour va bientôt se lever.

A mon ami Elyes Zrelli, 1er assisant réalisateur
par Gilles Porte

Billets d’humeur

Certains films sont des tranches de vie… Les miens sont des tranches de cake… (Alfred Hitchcock)

Samedi 15 décembre 2007, " White desert " – Egypte
Je compare souvent notre métier à celui des grands navigateurs. Nous partons quelques jours, quelques semaines, quelques mois, puis nous rentrons au port, jamais tout à fait les mêmes… Parfois, exceptionnellement, comme dans certaines histoires de navigation, quelques-uns ne reviennent pas tout de suite, ou pas du tout, par choix ou tout simplement parce qu’ils s’égarent en route auprès d’une sirène.

Les producteurs inquiets pour la création audiovisuelle
par Macha Séry

Revue de presse

Le Monde, 3 décembre 2007

Jugés obsolètes par le gouvernement désireux de les modifier, les décrets d’application dits Tasca, adoptés à la fin de l’année 2001 et au début de l’année 2002, ont fixé la contribution des chaînes de télévision au développement de la production d’oeuvres audiovisuelles et renforcé l’indépendance du secteur de la production vis-à-vis des chaînes de télévision.

Le rachat d’Eclair inquiète
par Nicole Vulser

Revue de presse

Le Monde, 23 décembre 2007

Le cinéma français comptait deux grands laboratoires de développement des films, LTC et Eclair. Il n’en restera plus qu’un, ce qui n’est pas sans susciter des inquiétudes chez les producteurs et les industriels du cinéma, mais aussi au ministère de la culture. Le détenteur de ce nouveau monopole est le producteur franco-tunisien Tarak Ben Ammar, déjà propriétaire de LTC et qui vient de s’offrir son concurrent, Eclair, une entreprise centenaire (Le Monde du 21 décembre).

Extrait de l’entretien de Tood Haynes ("I’m not there")
parlant de son directeur de la photo Edward Lachman

Livres et revues

Dans Positif n° 562, décembre 2007

« Ed et moi partageons la même approche : nous voulons commencer avec une surface noire et oublier ce que nous savons. Meryl Streep exprimait cela qui disait qu’au début de chaque film elle avait le sentiment de tout recommencer à zéro, qu’elle avait envie de tout laisser tomber, qu’elle était un imposteur. »

Entretien avec Luc Besson à propos du rachat de plusieurs sociétés de production

Propos et entretiens

Europa Corp., le studio de cinéma de Luc Besson, s’est introduit en Bourse en juillet dernier, à 15,50 euros par action. Depuis, le cours a quasiment été divisé par deux. Pourtant, la société a annoncé en novembre, pour le semestre clos fin septembre, un bénéfice de 1,7 million d’euros (contre une perte de 1,2 million un an plus tôt sur la période), avec un chiffre d’affaires multiplié par 2,2, à 74 millions. Mais les investisseurs se posent des questions. Notamment sur l’annonce du décalage éventuel de la sortie de plusieurs films. Entre octobre 2007 et fin mars 2008, ce ne sont plus 9 films qui devraient sortir en salles mais « au moins 6 ». Un chiffre à comparer aux deux sorties – L’Invité et Love et ses petits désastres – qui ont eu lieu entre avril et septembre 2007. Le président du directoire, Luc Besson, explique aux Echos comment il entend lisser son activité, et notamment les sorties de films, pour que ses résultats ne varient pas trop d’un trimestre à l’autre.

Arte mise sur le cinéma pour conserver ses bons résultats
par Macha Séry

Revue de presse

Le Monde, 15 décembre 2007

En 2007, année de l’essor de la télévision numérique terrestre (TNT), Arte est la seule chaîne hertzienne à conquérir - certes petitement - de nouveaux téléspectateurs. Son audience progresse de 0,1 point par rapport à novembre 2006. Ce qui situe, sur l’année, sa part d’audience moyenne à 1,7 %.

Echec des négociations entre scénaristes et producteurs
après quatre jours de discussions

Revue de presse

Après quatre jours de discussions, les négociations entre les producteurs de cinéma et de télévision et les scénaristes ont été rompues.

Les producteurs de cinéma et de télévision américains ont fait savoir, vendredi 7 décembre, que les négociations avec les scénaristes, en grève depuis plusieurs semaines, ont échoué après quatre jours de discussions.

Le cinéma, pour aider à vivre
par Cédric Klapisch (point de vue)

Revue de presse

Le Monde, 6 novembre 2007

Monsieur Sarkozy, vous demandiez récemment à Mme Albanel, ministre de la culture et de la communication, de relancer la démocratisation culturelle en la définissant ainsi : « La démocratisation culturelle, c’est veiller à ce que les aides publiques à la création favorisent une offre répondant aux attentes du public. » Cette petite phrase anodine cache en fait le drame qui touche depuis quelques années le secteur du cinéma.

Le " 9-3 ", un Hollywood à l’échelle de la France
par Luc Bronner

Revue de presse

Le Monde, 3 novembre 2007

Avec plus de 310 entreprises, soit 10 000 emplois à temps plein et plus de 1 milliard d’euros de chiffre d’affaires, selon les statistiques 2006 du Pôle audiovisuel nord parisien, association qui regroupe les principaux acteurs de la filière, le " 9-3 " concentre une offre exceptionnelle : 75 % des plateaux de télévision et 50 % des plateaux de cinéma français. Une proportion que l’installation, prévue en 2010, des 65 000 m2 de la Cité du cinéma de Luc Besson à Saint-Denis devrait renforcer.

A propos d’"un mauvais rêve" de Claude Garnier et de l’"effarement" de Bruno Delbonnel, collègues et amis de l’AFC qui décrivent ces états dans la dernière lettre de novembre de notre association
par Pierre-William Glenn

Billets d’humeur

Je reste désespérément optimiste quant à l’avenir de l’AFC et ne veux surtout pas apparaître comme un " anti-ambiance " alors que j’essaie au contraire de faire vivre la convivialité par la discussion. Je crois qu’il faut ouvrir le débat sur qui dit quoi, et pourquoi, pour faire progresser l’AFC et la qualité de la vie associative.

CGR bascule ses 400 salles en numérique
par Sophie Dacbert

Revue de presse

Le film français, 23 novembre 2007

CGR est le premier circuit français à miser sur le tout numérique en signant avec l’investisseur anglais Arts Alliance Media.
C’est donc un circuit indépendant qui donne le la à la projection numérique en France. L’annonce de CGR d’équiper ses 400 cinémas d’ici à un an et demi a certainement cloué sur place ses concurrents majeurs, comme tous ceux qui travaillent sur le sujet, de la FNCF au CNC.