A signaler, en relation avec la crise due au Covid-19 et sa sortie encore incertaine, une lecture qui éclaire d’un esprit pertinent un pan de nos vies de cinéastes à plus ou moins brève échéance. Pour Slate.fr, Jean-Michel Frodon pose un regard lucide sur la survie ou non du cinéma tel qu’on le connaît depuis les frères Lumière, sa raison d’être et plus largement sur la culture.
Sous le titre "Coronavirus : le festival Visions du réel opte pour le tout-numérique", Le Monde du 7 avril nous informe que la manifestation de Nyon, en Suisse, consacrée aux documentaires, mettra en ligne, du 17 avril au 3 mai, 130 films, soumis à une jauge de cinq cents spectateurs par séance. C’est le premier festival d’une telle importance – 170 films, 45 000 entrées, 1 300 professionnels en 2019 – à tenter le pari.
Le quotidien Libération a publié, vendredi 27 mars, un article dans lequel Simon Blin s’entretient avec Edgar Morin. Le sociologue voit dans ce moment singulier que nous vivons dû à la triple crise - biologique, économique et de civilisation -, l’opportunité d’une « crise existentielle salutaire ».
Le site Internet d’IMAGO, la Fédération européenne des directeurs de la photographie, signale un article de la directrice de la photo australienne Erika Addis intitulé "Why aren’t there more female cinematographers ?", publié dans la revue IF, #192, en date du 26 février 2020. Membre de l’ACS, Erika Addis est aussi responsable du département cinématographie de la "Griffith Film School", à Brisbane, dans le Queensland. Extrait...
Dans son édition du samedi 22 février 2020, le quotidien Le Parisien a publié un article dans lequel Renaud Baronian revient sur l’Oscar des Effets visuels obtenu par Guillaume Rocheron (partagé avec Greg Butler et Dominic Tuohy) pour le travail effectué sur 1917, de Sam Mendes, « le seul Français récompensé le 9 février, après avoir déjà remporté une statuette en 2013 pour L’Odyssée de Pi, d’Ang Lee ».
Mis en ligne, le 21 septembre 2019, sur le site Internet payant de Télérama, un article signé Guillemette Odicino et intitulé "Claire Mathon, sœur lumière de Maïwenn et Céline Sciamma", braque le projecteur sur la directrice de la photographie « déjà considérée comme l’une des meilleures au monde dans sa profession. »
Le quotidien Libération publie régulièrement sur sa dernière ou avant-dernière page le portrait d’une personnalité faisant de près ou de loin l’actualité, cinématographique parfois. C’est le cas du numéro daté du lundi 3 juin 2019, esquissant celui d’une dame qui inspire le respect, dû non seulement à son âge mais à son impressionnante filmographie, Sylvette Baudrot.
Dans une tribune publiée dans l’édition du Monde datée du 17 mai 2019, un collectif de soixante-cinq réalisateurs, producteurs et acteurs du cinéma indépendant rappelait le rôle primordial du modèle d’exception français et invitait à ne pas le remettre en cause.
Dans son numéro des 10 et 11 mai 2019 consacré au Festival de Cannes, le magazine Les Echos Week-End publiait une enquête sur six jeunes techniciens prometteurs du cinéma français. « Ils ont 30 ans à peine et des compétences que le cinéma français s’arrache déjà. » Parmi eux, un chef opérateur à ses débuts, Noé Bach, formé au département Image de La Fémis et sorti en 2014.
M Le magazine du Monde a demandé à Stefania di Petrillo de dénicher des objets du quotidien à la beauté cachée et durable. Déjà considéré comme objet fétiche par l’artiste vidéaste Pierrick Sorin en 2014 dans "Le totem", une des rubriques de M, l’"objet trouvé" que la designer a proposé dans le numéro 393 du 30 mars 2019 était cette semaine-là le gaffer.
Le Journal du Dimanche, 7 avril 2019 Dans une tribune au JDD, les réalisateurs Claude Lelouch et Radu Mihaileanu, associés à près de vingt autres personnalités, évoquent le 60e anniversaire du ministère de la Culture. Et appellent Emmanuel Macron à ne pas oublier ce domaine.
Le Parisien, dimanche 10 février 2019 Dans un article intitulé "Crédits d’impôt : le cinéma nous coûte-t-il trop cher ?", Renaud Baronian, Delphine Denuit et Matthieu Pelloli soulèvent la question : « Renforcé en 2016, le crédit d’impôt mis en place pour favoriser les tournages en France tourne à plein. Un cadeau fiscal que certains voudraient voir mieux contrôlé. »
Le magazine Trois Couleurs, édité par le groupe MK2 - et dont le titre évoque la trilogie de Krzysztof Kieślowski - publie un article, lisible en ligne, sur le directeur de la photographie Darius Khondji, AFC, ASC.
Dans sa page "Le totem", M Le magazine du Monde s’attarde chaque semaine sur l’objet fétiche d’une personnalité connue de ses lecteurs. Entre autres outils d’un univers qui nous est familier, il fut ainsi question du verre de contraste de David Lynch, du rouleau de gaffer de Pierrick Sorin ou de l’iris de François-Jacques Ossang. M daté du 13 octobre revient sur cet accessoire de machinerie cher à Romane Bohringer, qui à chaque film, « sentimentale, fond toujours en larmes au moment du clap de fin ».
Parfois l’actualité brûlante fait passer sous silence des informations intéressantes à relayer. Tel fut le cas en mai dernier où, alors que le Festival de Cannes battait son plein, l’hebdomadaire Télérama publiait sur son site un article dans lequel Laurent Rigoulet donnait un coup de projecteur sur les chefs opérateurs. Mieux vaut tard que jamais, en voici un extrait.
Les Echos, 28 avril 2018 Une immense "Cité du cinéma" a été inaugurée ce samedi, présentée comme « le plus grand investissement de l’histoire mondiale » du secteur. Sa taille équivaut à celle de 500 terrains de football. [Cette] "Cité du cinéma" qui vient d’ouvrir en Chine a un objectif : concurrencer Hollywood en attirant les productions étrangères et en dopant l’industrie chinoise du film.
The Hollywood Reporter, 9 avril 2018 De plus en plus souvent, les directeurs de la photographie déplorent que les images qu’ils tournent ne sont pas respectées une fois le film fini. Quand les films étaient tournés en pellicule, les opérateurs contrôlaient leur esthétique mais à l’ère numérique, les images peuvent être modifiées en postproduction, les couleurs éclaircies, assombries ou altérées de façon générale, d’une manière qui ne reflète pas toujours leurs intentions créatives originales.
Il nous avait échappé qu’en avril 2017, le magazine américain Variety s’était penché sur les directeurs de la photographie les plus prometteurs de par monde et en avait identifié dix, reflétant une profession dont les talents, divers et variés, vont grandissant. Ils ont tourné publicités, vidéos musicales, documentaires, aussi bien que séries TV et longs métrages, petits et gros, en numérique comme en film.