Yorgos Arvanitis parle de son travail sur "Une vieille maîtresse" de Catherine Breillat Sélection officielle, en compétion
Entretiens avec des directeurs de la photographie
Nous publions des extraits de l’interview réalisé par Lorraine Millot, correspondante du journal Libération, dans le cadre de la rétrospective de l’œuvre d’Alexander Sokourov, organisée par la Cinémathèque française .
Martin Scorsese donnera le 24 mai une "Leçon de cinéma d’exception" dans le cadre du 60e Festival de Cannes.
Martin Scorsese a d’autre part lancé officiellement sa « World Cinema Foundation ». Un organisme à but non lucratif destiné à préserver et à restaurer les films oubliés ou « négligés » selon sa propre expression, dans le monde entier. Vaste entreprise née de la volonté du réalisateur américain de concevoir à l’échelle mondiale, une fondation similaire à celle qu’il a créée il y a 17 ans aux États-Unis. L’idée est d’offrir (via de prestigieux sponsors comme Armani, Cartier, Qatar Airways et Qatar Museums) toutes les facilités techniques pour rechercher, archiver et restaurer les films proposés par les « ambassadeurs » de cette Fondation.
Martin Scorsese remettra lors de la cérémonie de clôture la très convoitée Caméra d’Or (décernée par un jury au Meilleur premier film du Festival, toutes sections confondues).
Le Monde, 23 mai 2007
Après avoir débuté avec deux grands noms du cinéma d’auteur international, Hou Hsiao-hsien et Barbet Schroeder, la section Un certain regard de la Sélection officielle s’est davantage consacrée à la présentation d’oeuvres de jeunes cinéastes, prenant le pari de la découverte. Si l’on met à part Mon frère est fils unique, de Daniele Luchetti, chronique tragi-comique ultra-convenue de l’Italie des années 1970, il n’y eut, jusqu’à la fin de son premier week-end, que des premiers ou des seconds films de fiction proposés au public du festival.
Néanmoins, les festivités cannoises continuent...
Lire l’entretien que Josée Deshaies a accordé à François Reumont à propos de son travail sur La Question Humaine et Avant que j’oublie.
Le Monde, 22 mai 2007
Sur la scène du Grand Théâtre Lumière du Palais des Festivals, il y a trente-trois fauteuils de cinéma, tournés vers un écran blanc. De Theo Angelopoulos à Zhang Yimou, trente-trois cinéastes prennent leur place. On ne compte que deux absents, Youssef Chahine, souffrant, et Lars Von Trier, dont la phobie des voyages a pris le dessus. La présentatrice de la soirée célébrant la 60e édition du Festival de Cannes, Juliette Binoche, souligne la bizarrerie de l’événement. Les réalisateurs s’apprêtent à découvrir Chacun son cinéma, fait de trente-trois films (dont deux réalisés par des frères, les Coen et les Dardenne, et un seul par une femme, Jane Campion) de 3 minutes autour du thème de la salle de cinéma.
Pour la cinquième année consécutive, le pavillon " Les cinémas du Sud ", créé par le ministère des Affaires étrangères et ses partenaires - OIF (Organisation internationale de la Francophonie), RFI (Radio France Internationale), TV5MONDE, CFI (Canal France International) et Euromed - offre au cœur du Festival de Cannes un espace d’expression, de travail et de diffusion.
Avec la présence de quarante-cinq réalisateurs, producteurs et comédiens et la présentation de vingt-trois films dans la salle du pavillon et celles du Marché international, cette opération renforce la visibilité des cinéastes du Sud.
Le cinéaste Rithy Panh, animera une rencontre sur le thème " Mémoire et création cinématographiques ", le 22 mai à 11h30.