Jean-César Chiabaut

Cadre

Résultats de la recherche

Articles (9)

Willy Kurant, AFC, ASC, ou l’excellence d’une modernité mâtinée de classicisme
Par Marc Salomon, membre consultant de l’AFC

Willy Kurant

Willy Kurant nous a quittés le 1er mai, à l’âge de 87 ans. Venu du reportage TV, caméra 16 ou 35 mm à la main, passé quelques mois par les studios de Pinewood à Londres avant de rejoindre la France où il démarra sa carrière de directeur de la photographie dans la mouvance de la Nouvelle Vague, Willy Kurant excellait dans des registres pourtant diamétralement opposés : de Trans-Europ-Express (façon reportage, sans éclairage sinon parfois une Flood dans un parapluie blanc) à Charlotte For Ever (violentes directions de lumière et puissants contre-jours qui transpercent la pénombre).

Pierre Lhomme, from Sidney Bechet to the "Light of God"

Pierre Lhomme

Pierre Lhomme’s career has traversed nearly fifty years of French cinema, displaying the same ease and rigorousness with directors such as Alain Cavalier, Chris Marker, Jean Eustache, James Ivory, Joris Ivens, René Féret, Jean-Pierre Melville, Jean-Paul Rappeneau, Margurite Duras, Patrice Chéreau, Robert Bresson, Bruno Nuytten, and others. These richly-diverse collaborations were all nourished by an attentive and uninterrupted observation of natural lighting in all of its forms : “I train my eye everywhere, in the street, in the cinema. I am very curious about gazes, ambiences, climates. Reality is a prodigious source of inspiration.” (P.L.)

Pierre Lhomme, de Sidney Bechet à "la lumière du bon Dieu"

Pierre Lhomme

La carrière de Pierre Lhomme traverse près de cinquante ans de cinéma français, passant avec la même aisance et les mêmes exigences d’Alain Cavalier à Chris Marker, de Jean Eustache à James Ivory, de Joris Ivens à René Féret, de Jean-Pierre Melville à Jean-Paul Rappeneau, de Marguerite Duras à Patrice Chéreau, de Robert Bresson à Bruno Nuytten…, collaborations riches par leur diversité qui se nourrissent d’une observation attentive et ininterrompue de la lumière naturelle sous toutes ses formes : « Je fais mon œil partout, dans la rue, au cinéma. Je suis très curieux de regards, d’ambiances, de climats. La réalité est une source d’inspiration prodigieuse ». (P. L.)

Cinematographer Denys Clerval, AFC, has passed away

Denys Clerval

The AFC’s members are deeply saddened to announce the death of their colleague and friend Denys Clerval on 9 June 2016 following a prolonged illness, at the age of 82. Denys Clerval was a loyal and long-standing member of our association, and enjoyed taking part in our family of cinematographers. As a cinematographer, he was particularly proud of his work on François Truffaut’s films Stolen Kisses (1968) and Mississippi Mermaid (1969), on René Allio’s film The Shameless Old Lady (1965), and Ruy Guerra’s film Erendira (1983).

Le directeur de la photographie Denys Clerval, AFC, nous a quittés

Denys Clerval

Les directeurs de la photographie de l’AFC ont la profonde tristesse de faire part du décès de leur confrère et ami Denys Clerval, survenu jeudi 9 juin 2016 des suites d’une longue maladie, à l’âge de quatre-vingt-deux ans. Très attaché à notre association, dans laquelle il fut bien longtemps impliqué, Denys aimait tant faire partie de la famille des opérateurs, dont il était particulièrement fier d’avoir été celui de Baisers volés (1968) et La Sirène du Mississipi (1969), de François Truffaut, de La Vieille dame indigne, de René Allio (1965), et d’Erendira, de Ruy Guerra (1983).

Décès du cinéaste Charles Bitsch

Charles Bitsch

Nous avons appris avec tristesse le décès du réalisateur et directeur de la photographie Charles Bitsch, survenu le 27 mai 2016, à l’âge de quatre-vingt-cinq ans. Rédacteur aux Cahiers du cinéma entre 1955 et 1959, il avait accompagné dès 1958 le parcours de cinéastes de la Nouvelle vague tels que Claude Chabrol, Jean-Luc Godard ou encore Jaques Rivette, avant de se consacrer lui-même à la mise en scène.

A la mémoire de Jean Charvein
Par Jean-César Chiabaut

Jean Charvein

Jean a été mon premier " ami de cinéma " et l’est resté. Grâce à lui je suis " entré dans la carrière ", il m’a recruté en 1956 comme deuxième assistant dans l’équipe de Léonce-Henri Burel, parce que j’étais un Niçois, comme lui et le cadreur, Henri Raichi – pour un film de Robert Bresson, Le Condamné à mort s’est échappé.

Un cinéaste d’exception nous a quittés
Par Pierre Lhomme, AFC

Yann Le Masson

On ne verra plus Yann sur sa péniche amarrée à l’île de Barthelasse, face au pont d’Avignon.
Nous étions de la même promotion à " Vaugirard ", (1951-1953) avec Jean-César Chiabaut, Philippe de Broca, Charles Bitsch, François Lauliac, Edith Krausse... Sacha Vierny et Jacques Demy finissaient leur deuxième et dernière année. Nos vingt ans, nos rêves, nos utopies, le parti communiste, notre refus de " la sale guerre ", le Studio Parnasse, la Cinémathèque, Jean Vivié, notre prof principal qui alimentait si bien notre passion-cinéma, le syndicat qui nous ouvrait ses portes pour que nous rencontrions nos aînés et leurs préoccupations.

Articles (30)

Benedict Spence, BSC, et le superviseur VFX français Jean-Louis Autret nous parlent de la production de la série Netflix "Eric", réalisée par Lucy Forbes et tournée en Zeiss Supreme Prime
Par Hélène de Roux pour Zeiss

Optiques

La série "Eric" (Netflix) est une recréation du New-York de 1980 vue à travers les Zeiss Supreme. Située dans le Manhattan de 1980, la série "Eric" (6x1h), réalisée par Lucy Forbes et tournée à Budapest et à New York, commence avec la disparition d’un petit garçon qui détruit le couple formé par ses parents (Benedict Cumberbatch et Gaby Hoffmann). Les enquêtes parallèles de la police et du père nous font plonger dans des bas-fonds métaphoriques (la police et les édiles corrompus) et réels (les égouts) mais la poésie (noire) n’est pas absente, avec les visions qu’a le père d’une marionnette géante et velue baptisée Eric, qui incarne à la fois ses vices et son salut.

L’éditorial de juillet 2024 : "N’oublions pas l’histoire ! L’histoire, le cinéma et la photographie de cinéma…", par Jean-Marie Dreujou, président de l’AFC

Editoriaux de la Lettre

J’ai été stagiaire projectionniste dans un cinéma d’art et d’essai à Tours durant mes années lycée. J’ai découvert à cette époque le cinéma italien qui se penchait sur son passé, ce passé qui avait marqué le pays avant la dernière Guerre mondiale. La recherche photographique de ces films soulignait le propos des cinéastes, je me suis rendu compte de l’importance de la prise de vues cinématographique et ai décidé d’en faire mon métier.

Le "British Cinematographer" s’entretient avec Jean-Marc Selva, AFC, à propos de "Lakadbaggha", de Victor Mukherjee

Propos et entretiens

Au cours de ses trente années de carrière, le directeur de la photographie français Jean-Marc Selva, AFC, a saisi les opportunités toujours croissantes de travailler sur des longs métrages internationaux. Plongez dans son travail sur le film d’action en hindi Lakadbaggha alors qu’il partage le plaisir et les sensations fortes de se lancer dans le monde du cinéma indien.

Zeiss s’entretient avec Jean-Marc Selva, AFC, au 31e Camerimage

Optiques

À l’occasion de sa venue à Camerimage 2023, Jean-Marc Selva, AFC, s’est entretenu avec Zeiss de son métier de directeur de la photographie, et de la manière dont il aborde son travail sur des films étrangers, notamment indiens, se considérant autant passeur culturel que traducteur en images.

Victor Seguin, AFC, revient sur les choix techniques et artistiques pour"Niki", de Céline Sallette
Par Jean-François Hensgens, AFC, SBC

Les entretiens au Festival de Cannes 2024

Niki, biopic sur Niki de Saint Phalle, présenté dans la sélection Un Certain Regard, est la première réalisation de la comédienne Céline Sallette. Dans cet entretien croisé, le chef opérateur du film, Victor Seguin, AFC, répond aux questions de son confrère Jean-François Hensgens, AFC, SBC.

Irina Lubtchansky, AFC, parle de sa collaboration avec Arnaud et Jean-Marie Larrieu sur "Le Roman de Jim"
Par Brigitte Barbier pour l’AFC

Les entretiens au Festival de Cannes 2024

Adapté du dernier roman éponyme de l’écrivain Pierric Bailly, Le Roman de Jim (paru chez POL en 2021), interroge la paternité en dehors des liens du sang. Le tournage s’est passé entièrement dans le Haut-Jura, dans les décors décrits dans le livre. Ce sont les frères Larrieu, Arnaud et Jean-Marie – le tandem de réalisateurs qui tournent tous leurs films à la montagne, Peindre ou faire l’amour, Tralala…– qui s’emparent de ce mélodrame. Ils font appel à la directrice de la photographie Irina Lubtchansky, AFC, pour signer l’image de cette saga qui s’étale sur 25 ans. Elle nous propose un retour sur cette première collaboration avec deux réalisateurs qui donnent le ton au cinéma d’auteur français. Avec Le Roman de Jim, les frères Larrieu sont de retour au Festival de Cannes 2024, en sélection officielle Cannes Première. (BB)

Jean-François Hensgens, AFC, SBC, nous parle de sa collaboration avec Daniel Auteuil sur "Le Fil"
Par François Reumont pour l’AFC

Les entretiens au Festival de Cannes 2024

Avec Le Fil, Daniel Auteuil se livre à un exercice devenu un classique de la narration cinématographique, le film de procès. Un genre de film déja présent à Cannes l’année passée avec Anatomie d’une chute (qui décrocha la Palme d’or) et Le Procès Goldman, à la Quinzaine des Cinéastes. Ici, Daniel Auteuil et Jean François Hensgens, AFC, SBC, optent pour une narration alternée entre le présent de l’intrigue et les témoignages à la barre tentant de reconstituer le meurtre d’une mère par son époux. Avec des références qui sont à aller chercher du côté de Sydney Lumet, avec notamment Le Verdict et Paul Newman dont Daniel Auteuil s’est inspiré pour son interprétation. Un film sur les certitudes et le doute présenté Hors compétition dans le Grand Théâtre Lumière. (FR)

Irina Lubtchanksy, AFC, talks about her collaboration with Arnaud and Jean-Marie Larrieu on "Le Roman de Jim"
By Brigitte Barbier for the AFC

Les entretiens au Festival de Cannes 2024

Adapted from the latest novel by writer Pierric Bailly, Le Roman de Jim (published by POL in 2021) explores fatherhood outside of blood ties. The film was shot entirely in the Haut Jura, in the settings described in the book. The Larrieu brothers, Arnaud and Jean-Marie, - the directing duo who shoot all their films in the mountains, such as Peindre ou faire l’amour and Tralala – directed this melodrama. They called on cinematographer Irina Lubtchansky, AFC, to craft the visuals of this saga spanning 25 years. She reflects on this first collaboration with two directors who set the tone for French auteur cinema. With Le Roman de Jim, the Larrieu brothers return to the Cannes Film Festival in 2024, in the Cannes Première official selection. (BB)

Articles (10)

Willy Kurant, AFC, ASC, ou l’excellence d’une modernité mâtinée de classicisme
Par Marc Salomon, membre consultant de l’AFC

Willy Kurant

Willy Kurant nous a quittés le 1er mai, à l’âge de 87 ans. Venu du reportage TV, caméra 16 ou 35 mm à la main, passé quelques mois par les studios de Pinewood à Londres avant de rejoindre la France où il démarra sa carrière de directeur de la photographie dans la mouvance de la Nouvelle Vague, Willy Kurant excellait dans des registres pourtant diamétralement opposés : de Trans-Europ-Express (façon reportage, sans éclairage sinon parfois une Flood dans un parapluie blanc) à Charlotte For Ever (violentes directions de lumière et puissants contre-jours qui transpercent la pénombre).

Pierre Lhomme, from Sidney Bechet to the "Light of God"

Pierre Lhomme

Pierre Lhomme’s career has traversed nearly fifty years of French cinema, displaying the same ease and rigorousness with directors such as Alain Cavalier, Chris Marker, Jean Eustache, James Ivory, Joris Ivens, René Féret, Jean-Pierre Melville, Jean-Paul Rappeneau, Margurite Duras, Patrice Chéreau, Robert Bresson, Bruno Nuytten, and others. These richly-diverse collaborations were all nourished by an attentive and uninterrupted observation of natural lighting in all of its forms : “I train my eye everywhere, in the street, in the cinema. I am very curious about gazes, ambiences, climates. Reality is a prodigious source of inspiration.” (P.L.)

Pierre Lhomme, de Sidney Bechet à "la lumière du bon Dieu"

Pierre Lhomme

La carrière de Pierre Lhomme traverse près de cinquante ans de cinéma français, passant avec la même aisance et les mêmes exigences d’Alain Cavalier à Chris Marker, de Jean Eustache à James Ivory, de Joris Ivens à René Féret, de Jean-Pierre Melville à Jean-Paul Rappeneau, de Marguerite Duras à Patrice Chéreau, de Robert Bresson à Bruno Nuytten…, collaborations riches par leur diversité qui se nourrissent d’une observation attentive et ininterrompue de la lumière naturelle sous toutes ses formes : « Je fais mon œil partout, dans la rue, au cinéma. Je suis très curieux de regards, d’ambiances, de climats. La réalité est une source d’inspiration prodigieuse ». (P. L.)

Cinematographer Denys Clerval, AFC, has passed away

Denys Clerval

The AFC’s members are deeply saddened to announce the death of their colleague and friend Denys Clerval on 9 June 2016 following a prolonged illness, at the age of 82. Denys Clerval was a loyal and long-standing member of our association, and enjoyed taking part in our family of cinematographers. As a cinematographer, he was particularly proud of his work on François Truffaut’s films Stolen Kisses (1968) and Mississippi Mermaid (1969), on René Allio’s film The Shameless Old Lady (1965), and Ruy Guerra’s film Erendira (1983).

Le directeur de la photographie Denys Clerval, AFC, nous a quittés

Denys Clerval

Les directeurs de la photographie de l’AFC ont la profonde tristesse de faire part du décès de leur confrère et ami Denys Clerval, survenu jeudi 9 juin 2016 des suites d’une longue maladie, à l’âge de quatre-vingt-deux ans. Très attaché à notre association, dans laquelle il fut bien longtemps impliqué, Denys aimait tant faire partie de la famille des opérateurs, dont il était particulièrement fier d’avoir été celui de Baisers volés (1968) et La Sirène du Mississipi (1969), de François Truffaut, de La Vieille dame indigne, de René Allio (1965), et d’Erendira, de Ruy Guerra (1983).

Décès du cinéaste Charles Bitsch

Charles Bitsch

Nous avons appris avec tristesse le décès du réalisateur et directeur de la photographie Charles Bitsch, survenu le 27 mai 2016, à l’âge de quatre-vingt-cinq ans. Rédacteur aux Cahiers du cinéma entre 1955 et 1959, il avait accompagné dès 1958 le parcours de cinéastes de la Nouvelle vague tels que Claude Chabrol, Jean-Luc Godard ou encore Jaques Rivette, avant de se consacrer lui-même à la mise en scène.

A la mémoire de Jean Charvein
Par Jean-César Chiabaut

Jean Charvein

Jean a été mon premier " ami de cinéma " et l’est resté. Grâce à lui je suis " entré dans la carrière ", il m’a recruté en 1956 comme deuxième assistant dans l’équipe de Léonce-Henri Burel, parce que j’étais un Niçois, comme lui et le cadreur, Henri Raichi – pour un film de Robert Bresson, Le Condamné à mort s’est échappé.